5 critères à regarder avant d’investir dans une start-up

Il existe des milliers et des milliers de start-ups qui lèvent des fonds chaque année. La majorité d’entre elles ne sont évidemment pas intéressantes en tant qu’investisseur.

Il convient d’avoir une méthodologie stricte pour éjecter les start-ups sur la base de plusieurs critères. Je te partage dans cette vidéo 5 critères + 1 bonus que je regarde pour toutes les start-ups que j’analyse.

En réalité, il y a entre 20 et 30 paramètres que je regarde pour chaque start-up avant de me décider. Mais ces 5 premiers critères font, selon moi, partie des plus importants et me permettent déjà d’éjecter une grosse partie des start-ups.

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5 critères à regarder avant d’investir dans une start-up

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Retranscription de la vidéo :

Les amis, bienvenue sur cette nouvelle vidéo en direct d’Azerbaïdjan à Bakou, où je vais te parler aujourd’hui un petit peu de start-ups. Tu le sais si tu me suis depuis un petit moment, j’investis dans pas mal de start-ups depuis ces dernières années dans le monde entier.

Et j’aimerais te partager, aujourd’hui, 5 critères que je regarde de façon vraiment extrêmement importante avant d’investir dans une start-up. Alors évidemment, je ne me résume pas qu’à 5 critères. Je regarde bien plus que ça.

Mais pour que cette vidéo ne soit pas trop longue, je t’en propose 5 qui sont extrêmement importants et qui sont, selon moi, parmi les plus importants, même s’ils sont évidemment tous importants. Okay ?

Donc, en fait, avant d’investir dans une start-up, ce qu’il va se passer c’est qu’on va te mettre à disposition un pitch deck. Donc il va présenter l’activité de la start-up, certain de ses chiffres, l’équipe, pourquoi son produit et son service il est trop trop bien, c’est quoi un petit peu le marché total possible à aller chercher, c’est quoi l’idée marketing derrière, c’est quoi le plan, on va dire, la stratégie. Okay ?

Et à côté de ça, tu as généralement également plus d’informations, potentiellement un mémo qui a été écrit par le fondateur.  Tu as également potentiellement accès à ce qu’on appelle une « data room » avec pas mal de chiffres sur la start-up. Bref, tu as pas mal d’informations.

Et en fait, en tant qu’investisseur, ce qui est extrêmement important de faire, c’est que qu’on appelle une « due diligence ». Une due diligence, c’est-à-dire, c’est prendre le temps qu’il faut pour aller vérifier toutes ces informations sur la base de ce qu’on nous a transmis directement de la part de l’entreprise, de la start-up, qui elle va nous transmettre évidemment un tableau qui est généralement plutôt positif.

Si la start-up nous dit : «  Alors, mon produit il est nul. On ne va pas faire croissance ou alors on risque de se faire bouffer par la concurrence. » Non. Evidemment tout sera toujours très positif dans un pitch deck.

Si tu ouvres tous les pitch decks, généralement tu as envie d’investir dans toutes les start-ups parce que leur solution, elle est soi-disant magique. Ils ont des grosses parts de marché à aller chercher. Ils ont une grosse valorisation à aller chercher.

Bref, tu as plein de start-ups dans lesquelles tu as envie d’investir. Mais il faut faire attention à ça parce qu’évidemment, toutes les start-ups ne vont pas réussir. Et il y a, évidemment, beaucoup qui vont échouer. Et il faut aller chercher les détails. Il faut aller chercher les points d’attention sur lesquels il faut être vigilant pour être certain que la start-up elle a mis toutes les chances de son côté.

Donc c’est pour ça qu’il faut réaliser une due diligence sur la base de ce que la start-up nous a proposé comme information, et sur la base de ce qu’on va, nous, trouver comme information sur un côté un peu plus externe, sur la base de nos recherches.

Aussi bien sur Google, sur Linkedin, sur des outils qui sont dédiés à tout ce qui est entreprises et start-ups pour aller chercher des informations sur l’historique de la start-up mais également sur l’historique de l’équipe qui construit cette start-up.

Donc, sur cette due diligence, je vais te partager 5 critères que j’ai noté ici sur mon ordinateur, et qui sont, selon moi, très très importants.

  1. Traction financière

Le premier critère que je vais regarder très très rapidement c’est la traction financière. C’est-à-dire que, personnellement, je vais le choix de ne pas investir dans une start-up qui ne présente pas de traction financière.

 Donc, c’est-à-dire que si tu me présentes une start-up avec un très beau pitch deck, une très très belle idée, vraiment des choses qui peuvent m’exciter mais que tu n’as fait 0 euro, 0 dollar, tu n’as pas encore gagné de l’argent, tu n’as pas de traction financière, tu n’es pas en mesure de me dire : « Janvier, on a fait tant. Février, on a fait tant. Mars, on a fait tant », ça ne m’intéresse pas.

Je ne suis pas en train de te demander une traction financière à coup de millions de dollars. Evidemment, on investit dans des start-ups, donc, la traction financière potentiellement sera sur des petits montants.

Mais je veux m’assurer qu’il y a déjà ce qu’on appelle un « market fit ». C’est-à-dire que ton produit ou ton service, il a déjà pu plaire à certains clients. Tu as déjà pu vendre. Il y a déjà eu une réaction de la part du marché. Et maintenant, il faut scaler tout ça. Il faut optimiser le produit. Il faut l’optimiser, etc…

Mais je veux être sûr que tu as gagné de l’argent et qu’il y a un market fit. Donc, ça c’est extrêmement important. En fait ça va très très vite. Quand j’ouvre un pitch deck, quand j’ouvre un mémo, je regarde tout de suite l’endroit où c’est écrit « revenus », « traction ».

S’il n’y a pas ces mentions-là, s’il n’y a pas de revenus ou si c’est une entreprise, une start-up qu’on dit « pré-revenus », c’est-à-dire qu’elle ait avant d’avoir gagné le moindre argent, ça dégage à la poubelle.  Aussi belle ton idée soit-elle, ça ne m’intéresse pas.

La traction de l’utilisateur, également, ne m’intéresse pas. C’est-à-dire qu’il y a beaucoup d’entreprises qui vont d’abord se concentrer sur une traction sur les utilisateurs. Le produit, le service va être payant. Eux, ils veulent acquérir un maximum d’utilisateurs.

Parce qu’ils vont se dire : « Voilà, ça va être soit monétisé après, ou soit, ma base clients, ou plutôt  prospects du coup, c’est des utilisateurs, va valoir quelque chose et va pouvoir intéresser quelqu’un. » Ça ne m’intéresse pas non plus.

Alors, je regarde quand même avec un peu plus d’intérêt quand même, parce que si tu arrives à attirer des utilisateurs et les rendre sticky, à faire en sorte qu’ils continuent d’utiliser le service sur le long-terme, c’est très très bien.

Mais il y a un moment ou un autre, une start-up c’est une entreprise commerciale qui doit gagner de l’argent. Donc, il faut quand même penser à un moment ou un autre à gagner de l’argent. Et souvent, le problème des utilisateurs qui n’ont jamais payé et à qui on leur demande de payer, c’est difficile.

Alors que s’ils ont payé dès le début, c’est quand même beaucoup plus simple parce que dès le début on a été très clair avec eux. On leur a dit : « Mon service, mon produit, il est payant. Il faut payer. » S’ils ont payé, c’est bon signe.

Alors que quelqu’un qui n’a pas payé pendant 2 ans et on lui dit : « Maintenant, il faut payer. » C’est quand même beaucoup plus compliqué.

Donc première chose, traction financière.

  1. Equipe

La deuxième chose ça va être, l’équipe.

Alors, évidemment, il n’y a pas de belle start-up sans belle équipe. On a souvent tendance à dire qu’un produit de catégorie B pourra très très bien marcher avec une équipe de catégorie A, alors que l’inverse n’est pas vrai. Une équipe de catégorie B ne pourra pas faire marcher un produit de catégorie A.

Donc en conclusion, l’équipe est bien plus importante que le produit que tu vends. Et on le voit en fait. Souvent, une équipe qui est capable d’être réactive, qui est capable de faire parfois demi-tour, de reculer pour mieux sauter en avant ou changer complètement dedans, c’est souvent celle qui s’en sortiront le mieux.

Moi, j’ai des start-ups qui ont évidemment changé un petit peu de direction, ou même parfois beaucoup de direction par rapport à ce qu’elles avaient prévu de faire ou par rapport à ceux dans quoi j’ai investi, par rapport au pitch deck, etc…

Et ce n’est pas grave, parce ce qu’au moins ça démontre une capacité à savoir rebondir par rapport aux challenges. Des fois, il y a des start-ups qui se retrouvent face à une règlementation ou à un changement juridique ou politique dans un pays.

Et ce qui fait que leur cœur d’activité est directement menacé et elles doivent rebondir par rapport aux fonds qu’elles ont levés et par rapport à ce qu’elles peuvent faire. Donc ça c’est très très bien.

Et c’est important d’avoir une équipe qui est capable d’être en mesure de réagir très très vite, mais surtout au-delà de ça, c’est important d’avoir une équipe qui a des compétences.

C’est-à-dire que, voilà, une équipe qui arrive et qui n’a aucun background corporate dans ce secteur, qui n’a aucun background éducatif dans ce secteur ou cette industrie, qui n’a jamais souffert la problématique qu’elle cherche à vendre.

Moi, j’aime bien les fondateurs qui ont créé une start-up parce qu’ils ont souffert eux-mêmes d’un manque, de quelque chose qui les a frustré. Donc on peut parler d’un exemple français, BlaBlaCar.

Le CEO Frédérick Mazzella qui raconte souvent cette histoire, qui nous dit que le soir de Noël, il devait rejoindre sa famille. Il n’y avait plus de train. Tout était full. Et il était frustré de se dire : « Putain, je vois toutes les bagnoles sur l’autoroute avec ces gens qui sont seuls dans leur putain de bagnole. Et moi, je ne peux pas me déplacer. Je ne peux pas aller rejoindre ma famille. »

C’est comme ça qu’est née BlaBlaCar. Donc j’aime bien quand les fondateurs, ils créent un projet qui part d’une souffrance. Et c’est souvent là où on a quand même une équipe qui connait son sujet et qui va pouvoir déployer une solution. Donc ça c’est top.

Et ce que j’aime également beaucoup, c’est quand les entrepreneurs, l’équipe a déjà créé une boîte auparavant et l’a ramené déjà à un succès. C’est-à-dire une IPO, une introduction en bourse, un rachat, ou des choses comme ça.

Quand je vois ça, déjà ça me plaît parce que je sais que ce n’est pas la première fois, et qu’elle sait déjà comment créer une start-up, comment créer une entreprise, comment amener de la croissance, comment la revendre, comment l’introduire en bourse, et ça c’est excellent parce que ça veut dire qu’il y a évidemment derrière une expérience personnelle mais également un réseau et un carnet d’adresses, donc ça c’est génial.

Donc, deuxième critère, l’équipe.

  1. Co-investisseurs

Le troisième paramètre que j’aime regarder c’est qui sont les co-investisseurs. Qui va investir à mes côtés dans la start-up qui me plaît là-devant moi ?

Si je vois que ce sont des grands noms, des grands incubateurs, des grands fonds d’investissement, j’aime beaucoup. Ça me rassure. Par exemple, si je vois du Y Combinator, du Sequoia Capital, du a16z, du Soma Capital. Si je vois du Tiger Global, du SoftBank, etc…

Je ne sais pas si ça te parle ces noms, mais ce sont littéralement les mastodontes du private equity. Ça me plaît énormément. Alors, attention. Ça ne veut pas dire que parce qu’on a Sequoia ou parce qu’on a Tiger Global en co-investisseur que l’entreprise va évidemment réussir, performer, s’introduire en bourse, avec un record.

Non, évidemment.

Eux non pas de boule de cristal non plus. Ils ont investi dans la start-up parce qu’ils ont considéré après leur due diligence qu’il y avait un potentiel et qu’il y avait quelque chose à faire. Mais ce n’est évidemment pas une garantie.

Mais ce qui me plaît, c’est que ces gens, comme je te l’ai dit, ils ont fait également leur due diligence. Donc si un Sequoia Capital a fait sa due diligence et a considéré que ça valait le coup, la peine de mettre un billet dans cette start-up, c’est qu’ils y ont vu un intérêt qui est extrêmement intéressant pour eux.

Parce que leur cœur d’activité à eux, c’est de faire du private equity et gagner de l’argent avec ces start-ups en les introduisant en bourse, en  les revendant en suite à d’autres acteurs. Donc, ça c’est extrêmement important et un côté rassurant, mais ça ne doit pas évidemment tout faire.

Il y a des start-ups qui n’ont jamais eu de gros investisseurs à leurs côtés et qui ont très très bien marché. Tout comme il y a des start-ups qui ont Sequoia ou Y Combinator à leurs côtsé, et qui vont finir par faire faillite.

Evidemment, ce n’est pas une garantie. Même si évidemment, les stats sont généralement quand même du côté des Y Combinator et de Sequoia qui ont quand même des taux de réussite qui sont relativement intéressants. Okay ?

  1. Produit scalable

Ensuite, quatrième critère déjà c’est d’avoir un produit qui est facilement scalable avec un fort avantage compétitif. Alors, qu’est-ce que je veux dire par là ? C’est-à-dire que moi, j’aime bien investir uniquement dans les produits qui sont technologiques, qu’on peut dupliquer, qu’on peut scaler facilement.

Aujourd’hui, si tu vends, je ne sais pas, un t-shirt, c’est difficilement scalable dans le sens où il faut une matière première. Il faut la travailler. Il faut la confectionner. Il faut l’emballer. Il faut l’envoyer. Bref, il y a une logistique humaine, et tout simplement une logistique de terrain qui est compliqué parce qu’on dépend d’une ressource première. Okay ?

Quand on parle de technologie et quand on parle d’une application, quand on parle d’une plateforme, quand on parle d’un algorithme, quand on parle d’un site internet, de tout ce que tu veux, tu peux scaler extrêmement facilement.

Si tu parles d’un site comme Uber ou Facebook, tu peux scaler très facilement. Il suffit simplement d’aller chercher les utilisateurs, eux vont télécharger l’application sur leur téléphone. Ils vont s’en servir. Ils vont en parler à leur ami. Ils vont propager un petit peu l’information, et tu peux scaler très très vite simplement avec du budget  marketing.

Alors que scaler la construction d’un hôtel comme ici, et bien non. Tu ne scale pas ça en 3 heures ou en 3 mois ou en 3 ans. C’est extrêmement long de construire un hôtel et d’en construire partout sur des gros volumes. Alors que faire du volume sur des applications ou des algorithmes juste comme ça, c’est beaucoup plus simple. Okay ?

Donc, c’est pour ça que j’aime bien aller chercher des start-ups qui proposent des solutions technologiques parce ce qu’en plus de ça, ça permet d’avoir de très très grosses marges. Evidemment, la marge sur un t-shirt et la marge sur un abonnement à une plateforme qui est à 20€ par mois, ta marge sera évidemment plus élevée sur un abonnement numérique à une plateforme que sur un t-shirt.

Donc, qui dit grosse marge, dit gros bénéfice, dit potentiellement grosse traction, gros volume, gros chiffre d’affaires, grosse valorisation in fine, et c’est ce qu’on recherche, évidemment. C’est la valorisation, parce que c’est sur la base d’une valorisation que potentiellement tu vas pouvoir t’introduire en bourse d’une façon très très sympathique, ou te faire acheter de façon très très sympathique.

Alors que si tu dis à quelqu’un : « J’ai une marge de 3%. » Évidemment, il va voir que les bénéfices sont faibles, avec beaucoup de volume, et donc la valorisation ou le prix d’achat ne sera pas les mêmes que si tu dis : « Je fais tant de chiffre d’affaires, mais ma marge c’est 90%. » Là évidemment, ce n’est pas du tout les mêmes prix à l’achat. Okay ?

Avantage compétitif également, extrêmement important. L’avantage compétitif, c’est quoi ? C’est quand tu es, par exemple, extrêmement gros, tel qu’Amazon, et que tu as des effets d’échelles, des effets, on va dire d’économie qui sont énormes.

Ça peut être un algorithme, un brevet qui protège ta marge. Je ne sais pas, l’algorithme de Google par exemple, il est aujourd’hui invincible. Personne ne peut concurrencer Google. On peut penser, également, à l’effet de réseau, en termes d’avantage compétitif.

C’est-à-dire que l’information se propage très très vite. Je ne sais pas, Facebook. Quand quelqu’un s’inscrit sur Facebook, il invite tous ses amis, qui à nouveau invitent tous leurs amis, qui à nouveau invitent tous leurs amis. Et on a un effet de réseau donc ça c’est également un avantage compétitif.

Ça peut être également une marque forte. Aujourd’hui on a plein de marques fortes qui sont inconcurrençables. Je ne sais pas si je te parle de marque de luxe telle que Dior, Cartier, ou même du pas luxe. Je ne sais pas, Nike ou Apple. Ce sont des marques qui sont extrêmement fortes, que tout le monde connaît. Et c’est un vrai avantage compétitif.

Donc, tout ça ce sont des avantages compétitifs et c’est vraiment très important d’aller chercher des avantages compétitifs quand tu investis dans une start-up, parce que tu dois penser à : « Qu’est-ce qui fait que ma start-up est unique ? Qu’est-ce qui fait qu’elle sera différente des concurrents ? Et qu’est-ce qu’il fait que personne ne pourra venir la concurrencer ? » Ou, qu’en tout cas, ça sera très très compliqué.

C’est ce qu’on appelle en anglais le moat. C’est l’avantage compétitif à l’idée des douves autour d’un château qui protègent le château en lui-même. Donc, le château c’est ta start-up, les moats autour c’est les douves qui viennent protéger ton château, qui le rend en fait invincible. En tout cas, c’est le but. Okay ?

  1. Valorisation

Et le cinquième et dernier critère, c’est la valorisation. Et évidemment, on ne veut pas investir dans une start-up à n’importe quelle valorisation. On veut faire en sorte toujours acheter un actif à son juste prix. Quand tu investis dans un bien immobilier, tu fais en sorte de regarder son prix.

Quand tu investis dans une action en bourse, tu regardes son prix. Quand tu achètes un business, tu regardes son prix par rapport à ce qui est généré en face. Au loyer, aux dividendes, au chiffre d’affaires.

En start-up, c’est pareil. En private equity, c’est pareil. Tu ne veux pas investir dans une start-up qui a une trop grosse valorisation par rapport à son chiffre d’affaires. Se baser sur les projections du futur, c’est bien. Mais tu achètes à un instant T.

Donc sur l’instant T par rapport à ce qui est généré en chiffre d’affaires et par rapport à ce que tu me proposes en valorisation, il faut faire très attention. Aujourd’hui, il y a plein de start-ups qui en 2021 ont proposé des valorisations qui étaient déconnantes parce qu’on était dans une sorte d’ébullition du private equity et le bull market. Bref, il y a eu une reprise des marchés, etc.

Et en fait, j’ai vu passer des valorisations totalement déconnantes par rapporrt au chiffre d’affaires qui était généré. Et ça, il faut faire très très attention parce qu’évidemment, on se base sur le futur, sur un pari sur le futur.

Mais, regarde ce qui se passe en 2022. Le secteur du private equity a quand même pris une grosse claque. Et il n’y a pas mal de start-ups qui lèvent aujourd’hui des fonds sur une valorisation qui est inférieuer à celle sur laquelle ils ont levé des fonds précédemment.

Donc, s’ils avaient levé, je ne sais pas, 100.000.000 en 2020, peut-être qu’en 2022 ils lèvent sur une base de 110.000.000, 80.000.000. On l’a vu sur plein d’entreprises là en 2022. On le voit beaucoup. Ça s’est quand même pas mal tassé en 2022. Il faut faire très très attention sur quelle valorisation tu lèves des fonds parce que sinon ça se retourne contre toi en tant qu’investisseur.

Si tu penses que la boîte elle vaut 100.000.000 alors qu’en réalité elle ne vaut que 50.000.000 sur la base de son chiffre d’affaires, n’y va pas. Parce qu’encore une fois, si tu paies x2 trop cher ton actif, ce n’est pas une bonne chose.

Alors, évidemment il faut nuancer la chose. C’est-à-dire que si la start-up a réellement un très très très beau potentiel, un produit, un service unique, de beaucoup d’investisseurs, une belle traction financière et qu’elle est un poil trop cher, attention. Il faut faire quand même un choix qui est intelligent.

Si tu estimes que tu as potentiellement encore un X100 à aller chercher sur la base de ce qui t’es proposé, ça serait bête de chipoter pour 10, 20, 30, 40, 50.000.000 de valorisation si tu estimes qu’elle a encore un très très gros potentiel à aller chercher.

Encore une fois, l’investissement dans les start-ups, c’est très risqué. Donc si tu vois une boîte à 50.000.000, tu estimes qu’elle peut valoir 5.000.000.000, et qu’en fait tu penses que sur l’instant T elle ne vaut que 20.000.000, non. Il faut y aller.

Parce que de 50.000.000 à 5.000.000.000, c’est encore un x100. Et si tu penses que par rapport à ce chiffre d’affaires aujourd’hui ça ne vaut que 20.000.000, tu seras bête de ne pas aller à 50.000.000 parce qu’elle a encore beaucoup de choses à aller faire devant elle. Elle a encore beaucoup de valo à aller chercher.

Donc, tout ça c’est très relatif, la valorisation. Mais il faut quand même la regarder. Parce qu’évidemment, on n’investit pas dans quelque chose qui se prétend valoir 1.000.000.000 si ça ne vaut en réalité que 100.000.000.

Encore une fois, il y a eu quand même beaucoup d’abus dans le jeu des valorisations, et c’est évidemment un paramètre très très important à regarder.

Bref, les amis. Je pense que je t’ai tout dit.

En bonus, je voulais te dire, il y a également le côté feeling. C’est-à-dire que quand tu investis dans une start-up, tu ne sais jamais vers où on va. C’est-à-dire qu’encore une fois il y a une idée, il y a une belle idée. Il y a une belle équipe. Il y a un beau pitch deck. Il y a tout qui est beau. Voilà, il y a un marché qui est là, etc. On nous vend le truc.

Mais il faut quand même avoir un petit peu le feeling. C’est-à-dire qu’il y a parfois des projets, je ne sais pas pourquoi, on a le feeling. On se dit : « Bon là, ça ne réunit pas tous mes critères. Là, il y a ci. Là, il y a ça. » Peut-être il n’y a même pas encore de revenus.

Ça m’est arrivé sur une ou deux start-ups de me dire : « Il n’y a pas du tout de revenus. Ça ne me plaît pas du tout. Il n’y a pas de traction financière du coup. » Mais j’y vais parce que, je ne sais pas, il y a vraiment une équipe qui est bonne en face, qui vraiment est qualifiée, qui a déjà un beau vécu. Il y a beaucoup de choses qui m’ont plu. Et j’y suis allé.

Donc, c’est pour ça qu’il faut avoir quand même  une part de feeling. Parce qu’en fait si tu as regardé le pitch deck d’Uber à l’époque, il était franchement presque dégueulasse. Et en tout cas, on ne pouvait pas forcément s’imaginer que ça deviendrait ce que c’est aujourd’hui.

Ou même l’idée d’Airbnb. Qui aurait investi à Airbnb à ses tout débuts quand on t’aurait dit : « L’idée c’est que tu poses un matelas dans ton salon et qu’il y a des inconnus qui vont venir chez toi parce qu’en fait ils n’ont soit pas trouvé d’hôtel ou soit parce qu’ils veulent payer moins cher. » Non.

Aujourd’hui, ça parait évident. Ça s’est démocratisé et on est devenu, limite pour certains, des professionnels du Airbnb avec des vraies prestations. Non, à l’époque c’était quand même « Bed and Breakfast ». C’est-à-dire, on fout un matelas dans le salon. On dépanne quelqu’un. On lui fout un café dans la gueule et il s’en va.

A l’époque, franchement, c’était quand même avant-gardiste et les gens se seraient dit : « Mais non, je ne vais pas accueillir un inconnu chez moi. Je ne le connais pas. Je ne sais pas c’est qui. Peut-être qu’il est dangereux. »

Il n’y avait peut-être pas autant de sécurité sur la plateforme, avec des notations ou des garanties avec des passeports qui étaient scannés dans tous les sens ou des choses comme ça. Donc, qui aurait investi dans Airbnb au tout début ? Peut-être pas.

Donc, c’est pour ça qu’il faut également avoir ce côté feeling. Parfois dans certaines start-ups de se dire : « Ouais, là je le sens. Là il y a quelque chose. Là il y a une bonne équipe. Là il y a une vraie idée. C’est encore très avant-gardiste, mais pourquoi pas ? »

On peut le voir potentiellement en ce moment avec tout ce qui est Web 3.0, Blockchain, etc. Beaucoup de gens ont du mal à comprendre. Beaucoup de gens ont du mal à voir comment ça peut être déployé dans le futur, concrètement dans la vie de tous les jours.

Mais peut-être qu’il y a des gens qui investissent aujourd’hui, et c’est même sur, dans des start-ups Web 3.0 et Blockchain qui seront les fortunes de demain parce qu’ils ont été avant-gardistes et qu’ils ont eu le feeling et qu’ils ont vu quelque chose que d’autre n’ont pas vu.

Voilà, les amis, ce que je voulais vous dire aujourd’hui sur tout ça. N’hésitez pas à me dire dans les commentaires vous, ci-dessous, si vous avez déjà investi dans start-up. Et si oui, ce que vous regardez avant d’investir. Ça m’intéresse de savoir un petit peu ce que vous regardez.

Partagez cette vidéo à vos amis qui sont investisseurs. Abonnez-vous si ce n’est pas encore fait. Likez cette vidéo. Bref, comme d’habitude. Et lisez-bien la barre de la description puisque j’ai pas mal de ressources qui devraient pouvoir t’aider, notamment si tu veux investir avec moi, à mes côtés dans toutes les start-ups dans lesquelles j’investis.

C’est quelque chose qui est entièrement possible.

Donc, je t’invite à aller dans la barre de la description pour que tu puisses investir à mes côtés, potentiellement on deviendra co-actionnaires dans certaines entreprises du monde entier.

Je te dis à très très vite. Ciao ciao ! 

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