A 21 ans, il monte l’Everest et est propriétaire d’un immeuble

Direction le Domaine de la Butte Ronde, non loin de Rambouillet, où je suis intervenu à un Mastermind très privé (dont les membres de l’Ecole peuvent avoir accès à l’enregistrement).

Dans cette vidéo, j’interviewe Paul, un personnage qui n’hésite pas à dire ce qu’il pense et à faire ce qu’il a envie lorsqu’il a une idée en tête.

Tu verras qu’à seulement 21 ans, il est déjà parti à l’autre bout du monde, tout seul avec un sac à dos, et qu’il a vécu de sacrées expériences.

Ensemble, nous allons parler de l’achat de son premier immeuble de rapport (alors qu’il est étudiant, sans revenus) ainsi que de sa montée de l’Everest (rien que ça).

A 21 ans, il est déjà propriétaire (d’un immeuble) et il a monté l’Everest. Prometteur.

👨🏻Instagram de Paul : @levergnepaul

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A 21 ans, il monte l’Everest et est propriétaire d’un immeuble

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Retranscription de la vidéo :

Raphaël Carteni : Salut à tous. Bienvenue sur cette nouvelle vidéo. On se trouve aujourd’hui dans un décor très sympa avec quelqu’un que je vais vous présenter à l’instant. Il s’appelle Paul. Vous ne le voyez pas encore normalement sur la caméra, si le monteur a fait son taf.

Donc avant qu’on ne commence la vidéo, n’oublie pas de t’abonner sur la chaîne YouTube. Tu recevras en avant-première toutes les prochaines vidéos. Et lis bien la barre de description puisque j’ai un petit cadeau pour toi. Je ne t’en dis pas plus, mais il devrait bien te plaire si tu aimes l’immobilier et d’autres véhicules d’investissement. Donc Paul, je te sers la main. Comment tu vas ?

Paul Levergne : Salut ! Impeccable. Génial.

Raphaël Carteni : Qu’est-ce qu’on fait ici ? On est où là ?

Paul Levergne : Ecoute, on est dans le domaine familial.

Raphaël Carteni : Okay.

Paul Levergne : Et j’ai l’occasion de pouvoir profiter de certains espaces et de pouvoir organiser un petit Mastermind avec différents jolis profils. On a invité des « célébrités » comme on va dire.

Raphaël Carteni : Il faut le dire vite.

Paul Levergne : Donc voilà. Une session de 3 jours, barbecue etc. A refaire !

Raphaël Carteni : Exactement. Est-ce que toi, plus précisément, tu peux te présenter un peu plus en détail ? Qui tu es ? Qu’est-ce que tu fais ?

Paul Levergne : Je m’appelle Paul Levergne. J’ai 21 ans. Je fais des études en Gestion de patrimoine. J’ai investi dans un immeuble de rapport avec une colocation meublée et un Airbnb, donc un F5 et un T2, avec une rentabilité à peu près à 11%.

Raphaël Carteni : Top.

Paul Levergne : Qu’est-ce qu’il s’ensuit ? Je suis un grand voyageur.

Raphaël Carteni : Oui.

Paul Levergne : J’aime bien prendre beaucoup de risques.

Raphaël Carteni : On reparlera un petit peu de tout ça.

Paul Levergne : Voilà.

Raphaël Carteni : Restez bien jusqu’à la fin de la vidéo parce que vous allez voir que Paul – là il est un petit peu au calme, tranquille, mais je vais le chauffer un peu. Il va vous raconter des trucs vraiment très, très intéressants.

Paul Levergne : Voilà. J’ai des objectifs, j’ai mes projets, et puis, ça se passe, ça se met en place.

Raphaël Carteni : On va développer tout ça tranquillement. Donc déjà, Paul, merci beaucoup pour ce Mastermind. C’était vraiment cool. Je te le dis publiquement. Je ne sais pas si tu en referas plus tard.

Paul Levergne : Avec plaisir.

Raphaël Carteni : C’était très sympa, dans un très beau lieu.

Paul Levergne : Avec plaisir.

Raphaël Carteni : Merci à toi. Donc on revient un petit peu sur ton opération immobilière ?

Paul Levergne : On peut en dire quelques mots, oui.

Raphaël Carteni : Allez.

Paul Levergne : Aucun problème, aucun problème.

Raphaël Carteni : Tu n’as pas forcément à dire la ville où tu as investi mais la région, quelques chiffres. Pourquoi un immeuble ?

Paul Levergne : D’accord.

Raphaël Carteni : Comment tu as voulu investir dans l’immobilier ?

Paul Levergne : D’accord. Déjà, je pense que vous le savez tous. C’est très important de se former. On ne claque pas des doigts. Ça n’arrive pas du jour au lendemain.

Raphaël Carteni : C’est que tu as fait ?

Paul Levergne : Exactement. Je me suis formé. J’ai pris vraiment le temps de le faire. Et je suis passé massivement à l’action quand j’ai senti vraiment le déclic pour moi de passer à l’action. Donc visites d’immeubles, visites d’épaves. On ne va pas se mentir. Je crois qu’on est tous passés par là. Quand tu n’y connais rien, avec les artisans, tu visites. Tu ne comprends rien. L’agent te parle. La taxe foncière…

Raphaël Carteni : Tu bégayais.

Paul Levergne : C’est les premières expériences. Au bout d’une quinzaine de visites, je suis tombé un peu sur mon coup de cœur, un petit immeuble en hyper centre, à une heure de Paris en train. Donc très bien placé. Avec des prix du marché qui restent quand même très élevés, mais j’ai réussi à tirer une belle rentabilité.

Raphaël Carteni : De quelle façon ? Parce qu’il y avait beaucoup de travaux à faire ?

Paul Levergne : Voilà. Il y avait beaucoup de travaux à faire. Alors, le prix était affiché à 179000 la première fois que je l’ai visité. J’ai laissé un mois ou deux mariner. J’ai fait ma première offre. Alors quand j’ai fait ma première offre, il était déjà descendu à 159000.

Raphaël Carteni : Oui ?

Paul Levergne : En fait, trouver le bon vendeur. On dit souvent « trouver le bon vendeur », et j’ai eu la seule chance de trouver le bon vendeur sur le projet qui s’appliquait bien. On ne va pas se mentir, j’ai eu de la chance.

Raphaël Carteni : Lui-même, il a baissé de 20000€ le prix sur l’annonce ?

Paul Levergne : Voilà.

Raphaël Carteni : Donc c’est déjà très intéressant.

Paul Levergne : Et là, quand j’ai vu ça, je me suis dit : « Il faut que j’attaque ». Et là j’ai fait une offre à 100000€. J’ai fait une offre à 100000€ parce que j’avais vu dans les formations qu’il faut être agressif. Tu vois ? Mais je me suis dit : « Putain, si je foire ça, ça va être dommage »

Raphaël Carteni : 33% moins cher ?

Paul Levergne : Voilà. Il ne m’a même pas répondu, le vendeur.

Raphaël Carteni : Il t’a snobé.

Paul Levergne : L’agent a essayé de l’appeler mais il n’a pas répondu.

Raphaël Carteni : Okay.

Paul Levergne : Un mois après, l’annonce n’avait pas changé. J’ai refait une contre-offre à 110000€.

Raphaël Carteni : Okay.

Paul Levergne : Cette fois-ci j’ai reçu un non, mais un non après 2 semaines en mode genre …

Raphaël Carteni : Mais c’était vrai que c’était la même personne qui refaisait une offre ?

Paul Levergne : Voilà. Je ne sais pas exactement si c’est ça, mais en tout cas, c’était un non en mode brindille.

Raphaël Carteni : Vite fait ?

Paul Levergne : Voilà. Et 3 semaines et demie après, l’agent m’appelle et me dit : « J’ai une contre-offre à 115000€ ». Et je n’allais pas jouer au feu. J’ai signé.

Raphaël Carteni : Tu m’étonnes. Tu passes de 179000 à la base dans l’annonce à 115000. C’est très intéressant.

Paul Levergne : C’est ça.

Raphaël Carteni : Du coup, beaucoup de travaux. Dans quelle ampleur ?

Paul Levergne : A peu près 80000€ de travaux.

Raphaël Carteni : Okay. Quand même.

Paul Levergne : J’ai fait passer plusieurs artisans. C’est très important de comparer, surtout quand on ne connait pas en fait, tout simplement. C’est très important de diversifier, trouver les personnes, des recommandations, c’est très important si vous travaillez sur un marché qui est vierge et que vous ne connaissez pas. C’est très important d’essayer de se former, ne serait-ce que par l’agent immobilier ou par l’agence. Vous ne connaissez pas des bons artisans etc. C’est très important de poser ces bonnes questions qui vont vous permettre d’essayer d’avoir un travail de qualité et respecter les délais.

Raphaël Carteni : Oui, surtout une bonne équipe oui.

Paul Levergne : Je suis bien entouré d’une bonne équipe. J’ai eu des recommandations, donc je suis vraiment content sur ce point-là.

Raphaël Carteni : Nickel nickel. Pourquoi la colocation ? Pourquoi du Airbnb ? Quel type de cash-flow tu comptes espérer là ?

Paul Levergne : Alors, pour tout vous dire, je signe dans 3 semaines et début des travaux dans la foulée.

Raphaël Carteni : Okay.

Paul Levergne : Sur mes prévisions, il faut aussi des études de marché, etc. J’ai vraiment bien étudié le marché.

Raphaël Carteni : Super.

Paul Levergne : C’est vrai que c’est mon premier investissement. C’est très important de ne pas se planter. Donc à peu près 900€ de cash-flow.

Raphaël Carteni : Okay. Nets ?

Paul Levergne : Nets. En LMNP au réel.

Raphaël Carteni : Okay.

Paul Levergne : Mais j’ai négocié un différé de 2 ans

Raphaël Carteni : Super.

Paul Levergne : Pour pouvoir créer de la trésorerie et pour pouvoir enchainer – très important

Raphaël Carteni : Est-ce que ça a été dur d’avoir différé de 2 ans ou tu as tout simplement demandé ?

Paul Levergne : Alors, quand j’ai rencontré mon banquier… Alors, ce qu’il faut savoir, c’est que moi, je suis en CDD, et mon grand-père se porte garant, caution pour moi.

Raphaël Carteni : Oui.

Paul Levergne : Donc dû d’abord présenter le dossier à mon grand-père pour qu’il puisse me suivre et qu’il puisse signer en bas du papier. Donc c’était d’abord cette personne-là que je devais « clauser » pour qu’il me suive avant de passer voir le banquier. Donc je suis allé voir le banquier de mon grand-père. Je lui ai présenté le projet au même titre que mon grand-père.

Raphaël Carteni : Okay.

Paul Levergne : Mon grand-père m’avait déjà donné sa validation. Et à la base, je voulais faire un financement à 110%, donc avec les frais de notaire. Il s’est avéré que ça semblait être un peu compliqué. Je n’étais pas dans une position de force. Donc j’ai dit : « Okay. Mais par contre, je veux 2 ans de différé pour créer un maximum de trésorerie ». Et ça s’est passé comme ça.

Raphaël Carteni : Ils ont dit oui assez rapidement ?

Paul Levergne : Ils ont dit oui assez rapidement.

Raphaël Carteni : Super.

Paul Levergne : En même temps, ils ont dit oui parce que j’avais un dossier qui était carré et que je m’étais formé.

Raphaël Carteni : Ils ont vu que tu étais sérieux, que tu ne faisais pas le guignol, à arriver : « Moi je veux acheter un immeuble et je ne sais pas de quoi je parle ».

Paul Levergne : Voilà. Bien sûr.

Raphaël Carteni : Ecoute. Franchement, félicitations ! Un immeuble de rapport à 21 ans avec 900€ de cash-flow nets. C’est excellent. Est-ce que c’est ton premier et dernier ou tu en auras d’autres ?

Paul Levergne : Je suis déjà en recherche d’un deuxième.

Raphaël Carteni : Okay.

Paul Levergne : Déjà plusieurs visites effectuées, des offres qui sont en attente, donc ça se met en place.

Raphaël Carteni : Est-ce qu’on peut parler un peu d’objectif sur 5, 10 ans ou est-ce que on reste un peu discrets pour l’instant ? On refera peut-être un épisode n°2 ?

Paul Levergne : On peut parler brièvement. J’espère atteindre l’indépendance financière d’ici 2 ans.

Raphaël Carteni : Okay.

Paul Levergne : A peu près à 1800 nets de cash-flow. Ce sont mes objectifs. Après, ne vous identifiez pas à moi. Chacun a ses objectifs. J’espère monter à 1 million à crédit d’ici 2-3 ans.

Raphaël Carteni : Okay.

Paul Levergne : Et par la suite après, on verra déjà…

Raphaël Carteni : Ce qui se passe.

Paul Levergne : On verra ce qui se passe mais on y va.

Raphaël Carteni : On aura l’occasion potentiellement de refaire une autre vidéo, et d’en reparler en temps voulu.

Paul Levergne : J’espère.

Raphaël Carteni : Quand tu auras pété le million.

Paul Levergne : Bien sûr.

Raphaël Carteni : Okay. Est-ce qu’on parle un peu d’autre chose ? Je sais que les gens associent souvent notamment l’immobilier au voyage. Souvent, beaucoup veulent faire de l’immobilier pour avoir du cash-flow positif, être rentier pour pouvoir voyager et avoir plus de temps.

Paul Levergne : Bien sûr.

Raphaël Carteni : Est-ce que c’est aussi ta vision ?

Paul Levergne : Oui, c’est ma vision, mais peut-être pas celle que tout le monde a de voyager et de se bourrer la gueule ou d’aller faire la fiesta et la party etc.

Raphaël Carteni : Tu bois de l’alcool, Paul ?

Paul Levergne : J’ai arrêté l’alcool il y a maintenant 2 ans. J’ai réduit, et donc ça m’arrive de reboire de temps en temps. Mais pendant une grosse période, j’ai complètement arrêté l’alcool, junk food, fast food, etc. etc. cigarettes, tout ce qui s’ensuit.

Raphaël Carteni : La totale.

Paul Levergne : La totale. Voilà. J’ai vraiment fait un point net dans ma vie et je me suis penché sur le développement personnel, lire des livres, écouter des calls, les podcasts, suivre des personnes comme Raphaël, des personnes inspirantes,

Raphaël Carteni : Ça me fait plaisir.

Paul Levergne : Ça me fait plaisir aussi. Donc un bon gros changement quoi.

Raphaël Carteni : Donc oui, et ta vision du voyage, du coup ?

Paul Levergne : Pour revenir au voyage, il s’est avéré que je voulais suivre un schéma classique traditionnel.

Raphaël Carteni : Oui ?

Paul Levergne : Donc quand j’ai fini mon DUT, je me suis orienté vers les écoles de commerce. Et comme je ne suis pas un super bon élève et je n’ai jamais vraiment trouvé ma voie là-dedans. J’ai candidaté pour Kedge à Bordeaux, dans le top 10 des meilleures écoles de France. Et je n’ai finalement pas été pris. Je n’ai pas été pris et du coup…

Raphaël Carteni : Ça doit être une chance pour toi.

Paul Levergne : On va revenir par rapport à ça. Et je n’ai pas été pris. Et le soir même en fait, je n’avais pas beaucoup sur mon compte en banque, mais j’ai pris mon billet d’avion pour la Nouvelle-Zélande,

Raphaël Carteni : Sur un coup de tête ?

Paul Levergne : Sur un coup de tête.

Raphaël Carteni : Tu t’es dit : « Je m’en vais ».

Paul Levergne : Je me suis dit : « De toute façon, je n’ai pas mon école. J’avais candidaté que pour celle-là, et je n’ai pas forcément 30 solutions. Donc je suis parti en Nouvelle-Zélande avec juste mon sac à dos. Et je suis parti de chez moi en auto-stop, parce que je voulais me mettre dans un délire auto-stop. Je ne savais même pas comment… Honnêtement, je suis parti à l’aveugle complet.

Raphaël Carteni : Qu’est-ce que tu t’es vu faire en Nouvelle-Zélande ? Qu’est-ce qui t’es passé par la tête ? Comme tu t’es dit : « Je vais l’avoir ce billet d’avion ». Tu t’es dit : « J’en ai marre, je change de vie » ?

Paul Levergne : J’ai vraiment eu un gros craquage, et j’avais vraiment besoin de sortir de cette zone de confort constant parce qu’on ne se rend peut-être pas compte – on en parlera dans quelques minutes par rapport au Vietnam etc. – mais quand je suis arrivé en Nouvelle-Zélande, donc sac à dos… Et je ne savais même pas en fait. Quand je suis arrivé ici, je ne parlais pas forcément très très bien anglais, voire pas du tout.

Raphaël Carteni : Okay.

Paul Levergne : Et j’ai fait toute la Nouvelle-Zélande en auto-stop. Donc j’ai démarré avec mon carton tout seul. C’est-à-dire que comme je ne bois pas d’alcool, et que la plupart du temps, c’est des Allemands qu’on va rencontrer en auberge de jeunesse, etc.

Raphaël Carteni : Ils sont là pour se bourrer la gueule.

Paul Levergne : Voilà. Comme Raphaël l’a dit, ils sont là pour se bourrer la gueule. Donc moi en fait, j’en ai profité parce que je n’avais encore rien à voir avec l’investissement immobilier. Je m’y intéressais mais j’avais… Donc tous les soirs, j’étais sur mon petit téléphone et je me formais par des podcasts, par des livres, par des vidéos, etc. Et c’est comme ça en fait que j’ai pu avoir une bonne croissance de progression et un niveau dans l’immobilier qui est resté assez élevé par rapport à…

Raphaël Carteni : Tu t’es formé pendant ce temps-là ?

Paul Levergne : Voilà. Exactement.

Raphaël Carteni : Combien de temps tu es resté ?

Paul Levergne : Alors, en Nouvelle-Zélande, je suis resté 2 mois et demi. J’ai à peu près eu 150 pilotes différents qui m’ont pris durant tout le voyage.

Raphaël Carteni : C’est énorme.

Paul Levergne : Des expériences incroyables et des…

Raphaël Carteni : On n’aura pas le temps de tout raconter.

Paul Levergne : Voilà. J’en ai des frissons à vous en parler, mais vraiment sympa. Ensuite, je suis parti à Bali pendant 3 semaines. J’ai loué un scooter pendant le volcan en éruption. Donc en fait, il n’y avait personne.

Raphaël Carteni : Okay.

Paul Levergne : Et là, je commençais déjà à appliquer les méthodes de l’immobilier, c’est-à-dire à négocier tous les prix. Donc en fait, je me suis vraiment amusé un petit peu à appliquer ce que j’avais déjà appris,

Raphaël Carteni : Et qu’est-ce que tu négociais ? Il n’y a pas grand-chose à négocier.

Paul Levergne : Le prix du scooter, par exemple, il était à 3€, je l’ai fait passer à 1,40€. C’est des broutilles mais…

Raphaël Carteni : C’est de l’entrainement. Oui. C’est énorme.

Paul Levergne : C’est important de savoir poser ses couilles sur la table et dire : « C’est ça le prix. Maintenant tu me suis ou tu ne me suis pas ». Ensuite, de ça, je suis parti au Vietnam, j’ai acheté une moto 220€, et j’ai fait tout le Nord du Vietnam. Je suis passé au Laos etc.

Raphaël Carteni : Tout seul, toujours ? C’est important à préciser.

Paul Levergne : Toujours tout seul.

Raphaël Carteni : Des endroits où tu n’avais jamais été ? Vraiment tu découvrais tout ?

Paul Levergne : Des endroits où je n’avais jamais été. Personne ne parle anglais, personne ne parle français.

Raphaël Carteni : Dans les villages où tu allais.

Paul Levergne : Pour la communication, c’est que du verbal, donc très compliqué. Et pour vous dire dans tout ça, pour résumer par rapport à ce petit voyage là, il y a des personnes qui… J’ai vu des enfants jouer dehors avec un sac plastique torse nu dans la gadoue.

Raphaël Carteni : Et qui étaient heureux.

Paul Levergne : Ils étaient plus heureux que…

Raphaël Carteni : Que nous.

Paul Levergne : Que nous en fait. Tout simplement. Donc je m’en suis tiré et ça forme. Comme on dit souvent, la grand-mère qui dit : « Ça forme. Les voyages forment la jeunesse ». Ce ne sont pas des blagues. Ça forme vraiment la jeunesse. Je suis rentré chez moi et je suis passé à l’action. C’est là que j’ai commencé à visiter, mais j’ai vite eu… Vous savez, je pense que quand on commence à sentir le voyage, on a vite envie de repartir.

Raphaël Carteni : C’est une drogue.

Paul Levergne : Et je me suis dit : « J’ai fait quelque chose d’incroyable qui m’a donné énormément de sensations, de peurs, au préalable, et il faut que je mette le step supérieur ».

Raphaël Carteni : Okay.

Paul Levergne : Et là, sur un coup de tête encore, j’ai fait…

Raphaël Carteni : Il marche beaucoup sur les coups de tête Paul.

Paul Levergne : Voilà. Et là, sur un coup de tête, j’ai fait : « Mais pourquoi pas escalader l’Everest ? » Et j’ai pris mon billet d’avion. Je suis allé me chercher une paire de chaussures à Paris chez mon pompeur.

Raphaël Carteni : Toujours tout seul ?

Paul Levergne : Toujours tout seul. Donc sans aucune organisation, j’ai juste pris mon billet d’avion dans le vol interne pour Lukla, donc l’aéroport le plus dangereux du monde. Si vous tapez Lukla sur Internet, vous allez pouvoir trouver ça.

Raphaël Carteni : Pourquoi ? Qu’est-ce qui se passe ?

Paul Levergne : Parce qu’en fait, il y a un avion tous les ans qui se crashe avec des touristes

Raphaël Carteni : C’est galère à atterrir ?

Paul Levergne : Oui, c’est n’importe quoi.

Raphaël Carteni : Okay.

Paul Levergne : Donc grosse pression. Je suis arrivé là-bas. Je ne connaissais personne, je ne comprends pas… Enfin, j’ai vraiment eu de la chance parce que j’ai rencontré des Suisses avec un guide au bout du troisième jour. Donc en fait, ils m’ont expliqué qu’il y avait des paliers à respecter etc. Je ne suis pas monté jusqu’en haut du sommet à 8848m. Je suis monté jusqu’à 6500m.

Raphaël Carteni : C’est très très beau.

Paul Levergne : Donc j’en suis assez fier, et les prochains steps seront d’autant plus gros.

Raphaël Carteni : Ce mec-là, c’est un malade !

Paul Levergne : Voilà.

Raphaël Carteni : On ne peut pas tout raconter en une fois.

Paul Levergne : Bien sûr.

Raphaël Carteni : Excuse-moi, je t’ai coupé. Mais tu as des histoires qui captivent, qui sont marrantes, qui sont inspirantes. C’est un truc de ouf. Et justement, j’aimerais bien rebondir sur un truc. Enfin, voilà. Qu’est-ce que tu en as retiré ? D’autant plus de voyager seul parce que quand on dit aux gens : « Oui, moi je veux aller seul », soit les gens vont te dire : « Oui, c’est parce que tu n’as pas de potes, tu dois te faire chier sur place, tu ne peux pas sortir ».

Paul Levergne : Bien sûr.

Raphaël Carteni : Qu’est-ce que tu en as retiré du fait de voyager, mais surtout seul en fait ?

Paul Levergne : Alors, tout dépend dans quelle mentalité vous êtes à l’heure actuelle. Si vous êtes dans une mentalité développement personnel, c’est quelque chose qui est vraiment conseillé. Si vous êtes dans une mentalité pour partir 3 semaines pour faire la fête etc, je pense que c’est plus adapté. Si vous voulez vraiment partir 6 mois non-stop, je pense que c’est plus conseillé de partir tout seul parce que vous allez pouvoir faire de nouvelles fréquentations, un nouvel environnement, mais surtout un esprit sain.

Vous êtes libre de vos choix en fait. Il y a beaucoup de personnes qui, malheureusement en fait, ne partent pas en voyage, et qui ont la capacité pour le faire, mais qui sont juste : « Ah, j’aimerais bien qu’il y ait quelqu’un qui vienne avec moi ». Le conseil que je peux vous donner : arrêtez de réfléchir, prenez juste votre billet d’avion. Et en fait, au moment où tu l’auras fait, ce sera fini. C’est-à-dire que tu seras obligé de partir et tu auras pris la décision et tu ne pourras pas revenir en arrière.

Raphaël Carteni : Oui, c’est ça.

Paul Levergne : Et tu vas arriver sur place. Tu ne vas pas savoir où aller et tu vas peut-être avoir des moments de déprime et des coups de blues.

Raphaël Carteni : Tu en as eu ? Forcément.

Paul Levergne : Bien sûr. J’ai vraiment eu, j’ai vraiment pris cher. J’ai passé Noël au fond du Vietnam dans un trou à rats avec personne.

Raphaël Carteni : Ça a dû te faire bizarre.

Paul Levergne : Donc ça fait très mal, surtout quand tu as ta mère au bout du fil qui me dit : « Je te souhaite un joyeux Noël » et que tu es tout seul.

Raphaël Carteni : Tout seul en train de galérer.

Paul Levergne : Voilà. Et donc portez vos couilles. Portez vos couilles et foncez, foncez. Et puis, quand vous allez revenir de votre voyage, vous sortirez meilleur, et vous aurez d’autant plus de meilleures ambitions, parce qu’on ne va pas se mentir mais les projets de la vie, les projets personnels sont souvent liés à la peur.

Raphaël Carteni : Oui.

Paul Levergne : Mais quand tu vas résoudre ces peurs-là, indirectement, ça va impacter sur ton business. Et tu vas passer à l’étape supérieure. 

Raphaël Carteni : C’est excellent, franchement. Je vois que tu en as des petits frissons. Et toi constamment,

Paul Levergne : Oui.

Raphaël Carteni : Ça te rappelle des souvenirs, je pense.

Paul Levergne : Je le dis, oui. C’est vrai en plus.

Raphaël Carteni : C’est vraiment très sincère. Ce n’est pas une vidéo en mode bullshit – on dit ça pour faire beau. Ecoute, franchement Paul, c’est très inspirant. Et je suis sûr que les gens, ils vont te kiffer. Dites-nous dans les commentaires justement si vous avez kiffé Paul à l’occasion. Il se passe tellement de choses dans ta vie que je pense qu’on aura largement le temps de raconter d’autres choses dans d’autres vidéos. Je ne sais pas depuis combien de temps on parle. En tout cas Paul, je te remercie énormément. Je te resserre la main.

Paul Levergne : Ça fait plaisir. Merci Raphaël.

Raphaël Carteni : Si vous avez aimé la vidéo, gros gros Like pour Paul, petit commentaire, petit partage. Franchement, partagez ça à vos amis qui ont notre âge. Je pense qu’il y en a beaucoup qui nous regardent qui ont notre âge, la vingtaine. Donc voilà, tout est possible et Paul en est un exemple.

Paul Levergne : Et je suis aussi ouvert aux discussions si vous voulez m’envoyer un petit message pour tout simplement qu’on communique sur ça. Si vous avez envie de partir en Nouvelle-Zélande et que vous avez des questions techniques, administratives, par rapport aux assurances, tout ça … Vous pouvez venir me parler. Moi, je suis très ouvert. Il n’y a aucun problème.

Raphaël Carteni : Ecoute, si tu veux, je mettrai ton Facebook ou quoi que ce soit dans la barre de description.

Paul Levergne : Ou Instagram directement, oui.

Raphaël Carteni : Instagram directement ?

Paul Levergne : Oui, pas de souci.

Raphaël Carteni : Donc checkez tout ça. Paul, merci à toi.

Paul Levergne : Merci.

Raphaël Carteni : Et je vous dis à très très vite.

Paul Levergne : Ciao.

Raphaël Carteni : Ciao ciao.

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