Je te parle souvent de diversification sectorielle et j’insiste régulièrement sur l’importance de celle-ci. Mais qu’est-ce que ça veut dire précisément ?
Cela signifie que tu dois investir dans différents secteurs de l’économie si tu ne veux pas que ton portefeuille soit fragile.
Selon la taxinomie que j’utilise, il faut savoir qu’il existe 11 secteurs différents en bourse que nous voyons ensemble dans cette vidéo.
Il est important de comprendre que certains secteurs sont dits cycliques (les performances de ces secteurs vont suivre l’état de l’économie) et d’autres secteurs sont dits non-cycliques ou défensifs (dont les performances seront toujours bonnes peu importe l’état de l’économie).
Il est donc important d’être diversifié au maximum dans une grande partie de ces secteurs. Je suis personnellement diversifié dans 10 de ces 11 secteurs ce qui apporte une très belle diversification à mon portefeuille et un risque grandement limité.
Je te partage dans cette vidéo les 11 secteurs de l’économie et leurs particularités (par quoi ils peuvent être influencés ou les risques potentiels qu’ils représentent).
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Quels sont les 11 secteurs dans lesquels investir en bourse ?
Retranscription de la vidéo :
Les amis, bienvenus sur cette nouvelle vidéo. Je vous parle souvent de diversifier d’un point de vue sectoriel en Bourse. Qu’est-ce que ça veut dire ?
Qu’est-ce que ça veut dire quand je dis qu’il faudrait être présent dans différents secteurs. Il y a des secteurs cycliques, d’autres qui sont défensifs. Mais qu’est-ce que ça veut dire précisément ?
Donc je vais vous montrer sur mon ordinateur avec des petites images pour que ce soit très très simple, quels sont les 11 secteurs de l’économie afin que vous puissiez comprendre comment ça se passe une diversification sectorielle, comment on doit approcher la chose, et comment on sait si l’entreprise, elle est dans un tel secteur ou dans un autre ?
Donc tout d’abord, ce qu’il faut savoir, c’est qu’il y a deux taxinomies. Malheureusement, les choses ne sont pas simples comme j’en parle dans mon livre « La Magie des dividendes ». Il y a 2 taxinomies, et moi, j’utilise la première.
La première, c’est la « Global Industry Classification Standard », la GICS qui est développée par MSCI et Standard & Poor’s. Elle recense 11 secteurs, et c’est celle que j’utilise personnellement.
Il faut savoir que la deuxième, qui est cette fois-ci développée par le Dow Jones et le FTSE qui s’appelle « Industry Classification Benchmark » (ICB). Okay ?
Et en fait, ce qui se passe, c’est que dans la GICS, on parle de 11 secteurs qu’on sous-divise en groupes, en industries et en sous-industries. Alors que dans l’ICB, on commence par les industries, puis les super-secteurs, les secteurs et les sous-secteurs.
Donc on peut dire : « Mince, c’est bizarre. D’un côté on parle de secteurs qu’on sous-divise en industries, et de l’autre on parle d’industries qu’on sous-divise en secteurs. »
Ça peut être compliqué. Sachez quand même que la plus utilisée et celle que j’utilise, c’est la première, la GICS où on recense 11 secteurs.
Et très sincèrement, on ignore même quasiment, systématiquement les groupes industriels, les industries, les sous-industries.
Moi, je diversifie par secteur. Je ne cherche pas à diversifier à tout prix, à l’extrême par industries et sous-industries, sinon c’est un arrachage de cheveux qui est garanti.
En investissant déjà par secteur, vous diversifiez déjà très très bien. Et naturellement, vous allez même sans vous en rendre compte diversifier dans différentes industries, puisque si vous investissez par exemple dans un secteur de la santé (on va dire), dans la santé, il y a des industries, et vous allez naturellement investir peut-être dans 2 ou 3 entreprises du secteur de la santé, et donc dans 2 ou 3 industries différentes.
Okay ?
Donc l’idée à retenir, en tout cas, c’est que de mon côté, j’investis par secteur, et je ne me concentre pas sur les industries ici, en se concentrant sur la GICS. Okay ?
Alors, je vais vous partager également la répartition de mon portefeuille par secteur à l’heure où je fais cette vidéo.
On peut voir ici ce petit diagramme magnifique où vous pouvez voir quels sont les pourcentages des positions de mon portefeuille par secteur. Et on va revenir ensuite sur ces différents secteurs.
Donc là, on peut voir qu’il y a par exemple 17% de mon portefeuille qui est dans les biens de consommation courante, qu’il y en a 17,4% dans le secteur de la santé, un secteur que j’apprécie particulièrement.
Seulement 1,9% dans le secteur de la technologie. Donc vous voyez que je suis très très peu investi dans les technologies en ce moment. Etc.
Donc ça, c’est vraiment par curiosité. Vous pouvez regarder ça si vous voulez. Maintenant, ce qu’on va regarder, ce sont les 11 secteurs, puisque là, ici, si vous comptez, vous allez voir qu’il n’y a que 10 secteurs.
Je suis représenté actuellement dans 10 secteurs sur les 11. Pourquoi ? Parce que pour le 11ème secteur qui est celui des matériaux de base, je n’ai pas trouvé d’entreprise qui corresponde à mes critères d’investissement.
Donc c’est pour ça qu’il n’est pas représenté. En étant déjà investi dans 10 secteurs de l’économie, je suis très bien diversifié.
Et là, vous pouvez voir, honnêtement, que c’est un camembert qui est… je ne vais pas dire « parfait » puisqu’il n’y a rien qui est parfait, mais qui est très bien diversifié, où on voit qu’il n’y a pas de secteur qui est prépondérant, qui représente une trop grosse partie de ce camembert.
J’aime bien ne pas dépasser 20 à 25% par secteur. Et là, on voit que la règle, elle est respectée, puisque mon plus gros secteur, c’est la santé : 17,4%, donc on est loin d’être à plus de 20 à 25%. Okay ?
Donc si on regarde un peu le site de MSCI pour retrouver la classification GICS, on peut voir qu’on parle de 11 secteurs. Si on compte ici, il y a bien 11 secteurs. Et ici, on peut voir les 11 secteurs qui existent et on va les développer un petit peu ensemble.
Je vais vous donner quelques infos sur ces 11 secteurs. Là, on peut voir encore une fois que si on clique sur un secteur, on va pouvoir trouver les industries. Là, il n’y a que l’industrie de l’énergie qui est représentée, mais dans l’industrie on peut voir tout ce qui est équipement autour de la santé et les services.
Ici, on peut voir tout ce qui est valeurs pharmaceutiques, technologies, etc. Okay ?
Mais on ne va pas se concentrer sur ce site-là. Je vais plutôt vous montrer de mon côté, directement, les différents secteurs.
Pour ça, je vais prendre mon petit téléphone pour voir les petites informations que je voulais vous montrer. Et on va commencer directement par la première photo, puisque je vous ai illustré tout ça.
Donc le premier secteur – je pense que vous l’avez deviné du coup – c’est le secteur de la santé, un secteur que j’apprécie particulièrement.
Et dans ce secteur, qu’est-ce qu’on retrouve ? On va retrouver tout ce qui est services de santé, produits pharmaceutiques, équipements de santé.
Et j’aime bien ce secteur. Pourquoi ? Parce que crise ou pas crise, encore une fois, les gens vont se soigner. Ils ne vont pas se dire : « Ah, non, c’est la crise. Moi, j’arrête de soigner mon cancer ou ma maladie chronique… »
Non. Quand on est malade, on fait tout pour se soigner quitte à dépenser moins ailleurs. Mais c’est clairement pas un secteur dans lequel les gens, ils vont rechigner, parce qu’ils veulent recevoir des soins médicaux s’ils ont besoin de soins médicaux.
Ils vont aller à l’hôpital s’il y a besoin. Ils vont aller chez le médecin s’il y a besoin, etc. Donc ça, c’est le premier secteur : le secteur de la santé.
Le deuxième secteur, c’est le secteur de l’énergie. Donc là, je vous ai mis un cargo, un pétrolier, je pense que c’est. Donc ça, ça concerne l’énergie.
Toutes les entreprises pétrolières, gazières, de charbon, ainsi que tous les équipements et les services énergétiques.
Donc ce qui va se passer dans ce secteur, c’est que les entreprises vont aller directement être impactées par le prix du pétrole et des autres matières premières. C’est un peu ça qui va dicter l’état de l’entreprise.
Si le prix du pétrole, il baisse, il y a de fortes chances pour que les entreprises du secteur, elles baissent également, et inversement.
Donc il faut avoir ça en tête. Pour autant, le secteur de l’énergie, c’est un secteur qui est bien connu pour avoir de très bons rendements, puisqu’il y a beaucoup d’argent, et les rendements sont stables avec des dividendes généreux.
Et également, avec le secteur de l’énergie, on a les entreprises qu’on appelle les MLP ou les Master Limited Partnerships qui, de par leur structure juridique, ont cette obligation de verser aux actionnaires qu’on appelle des « distributeurs » à hauteur de 90 à 95% de leurs bénéfices pour pouvoir bénéficier d’avantages fiscaux.
Par nature, si l’entreprise doit reverser 90 à 95% de ses bénéfices aux actionnaires, vous vous doutez bien que c’est très rentable, et qu’il y aura de grosses rentabilités. Okay ?
Donc ça, c’est pour le secteur de l’énergie. Bien évidemment, qui dit grosse rentabilité dit également plus de risque. Parce que si l’entreprise, elle verse 90 à 95% à ses actionnaires, elle ne s’en garde que très très peu pour elle.
Cela veut dire que forcément, elle doit avoir recours à des financements pour continuer à financer sa croissance, etc. Donc potentiellement, c’est une entreprise un petit peu plus risquée. Okay ?
Ensuite, on a le secteur financier. Vous le voyez ici. Je vous ai mis une banque. Donc ça, ce n’est pas que les banques. C’est également tout ce qui est compagnie d’assurances, les fonds d’investissements, les sociétés immobilières etc.
Et ce qu’il faut savoir dans ce secteur, c’est que les performances de l’entreprise sont directement liées au taux d’intérêt. Si les taux d’intérêts augmentent, qu’est-ce qu’il se passe ? Les entreprises vont engranger des milliards et des milliards d’euros en plus sur les prêts qu’elles vont émettre, donc elles émettent beaucoup d’argent.
Ce qui se passe, c’est que les entreprises du secteur financier sont généralement très rentables lorsque les taux d’intérêts sont très élevés, inversement.
Ce qu’il faut savoir également sur le secteur financier, c’est que c’est là où ça va être un petit peu compliqué d’analyser sur la base des bilans comptables et des comptes de résultats. Pourquoi ?
Parce que de base, le secteur financier, c’est là où on peut trouver par expérience surtout quand on regarde dans le passé, de mauvaises surprises, dans le sens où on a des produits dérivés, des swaps ou des choses comme ça.
Donc dès fois, les chiffres qu’on peut voir ne sont pas toujours la réalité de ce qui se passe sur le terrain. Et on peut comprendre des choses qui ne sont pas finalement ce qu’on devrait comprendre ou ce qu’on doit comprendre parce que c’est un peu camouflé. Ce secteur financier, dès fois, c’est un petit peu opaque.
Donc ça, c’est à savoir également. Mais retenez que c’est surtout un secteur qui est directement impacté par l’évolution des taux d’intérêts.
Ensuite, qu’est-ce qu’on a ? On a le secteur de l’immobilier. Donc c’est un secteur à part entière en Bourse. Et là, on va retrouver tout ce qui est foncières cotées, ainsi que tous les promoteurs immobiliers.
Leur business, c’est quoi ? C’est de construire ou de rénover et de faire l’exploitation de maisons, mais pas que des maisons. On pense tout de suite peut-être en tant qu’investisseur particulier à des maisons et à des appartements.
Mais ce qu’ils font, les promoteurs immobiliers, c’est beaucoup plus gros. On peut le voir sur la photo ici. On va penser par exemple à tout ce qui est centres commerciaux, hôtels, résidences pour personnes âgées, casinos, supermarchés, des grands immeubles résidentiels bien évidemment, des lotissements, des bureaux.
Bref, on peut vraiment penser à beaucoup de choses. Ils vont acheter des terrains. Ils vont construire directement dessus. Ils vont acheter de vieux trucs qu’ils vont retaper de A à Z. Ils vont créer de la valeur. Et ils vont ensuite exploiter ou revendre.
Donc c’est comme ça qu’ils vont gagner de l’argent.
Dans le secteur de l’immobilier, à savoir, il y a également un véhicule juridique particulier qu’on appelle les REIT ou « Real Estate Investment Trusts » qui font que là aussi, juridiquement parlant, elles ont l’obligation de reverser au minimum 90% de leurs bénéfices sous forme de dividendes aux actionnaires, ce qui fait que là aussi, c’est super intéressant, parce qu’on a de belles rentabilités sur ces véhicules, les REIT.
Les REIT ont en effet cette obligation juridique de reverser une grosse grosse majorité des bénéfices aux actionnaires.
Là également, on a parlé juste avant pour le secteur financier, le secteur de l’immobilier bien évidemment est sensible aux taux d’intérêts.
Donc là, c’est l’inverse. Lorsque les taux d’intérêts vont baisser, ça va bien évidemment profiter au secteur de l’immobilier. Pourquoi ?
Parce qu’on va pouvoir emprunter de l’argent pour beaucoup moins cher. L’argent va coûter moins cher, et donc c’est super intéressant pour le secteur de l’immobilier. D’accord ?
Ensuite, qu’est-ce qu’on a ? On a des gels douche ! Qu’est-ce qui se passe ? On a le secteur des biens de consommation courante.
Là, c’est comme le prouvent les gels douches, c’est tout ce dont on va se servir au quotidien. Donc j’espère que vous vous servez au quotidien des gels douches. Mais on pense à tout ce qui est nourriture pour manger, boissons pour boire, l’alcool.
L’alcool fait partie du secteur des biens de consommation courante, je ne sais pas pourquoi. On considère que l’alcool fait partie de la consommation courante de tous les jours. Le tabac également fait partie des biens de consommation courante, et les produits d’entretien de la maison ou du corps.
Okay ?
Donc aux Etats-Unis, ce secteur, pour la petite anecdote, ils l’appellent le « consumer defensive ». « Defensive » comme « défense » parce que c’est un secteur qui se défend très bien en période de crise, en période de récession. Pourquoi ?
Parce que même s’il y a une crise économique, même si la conjoncture économique n’est pas bonne, les gens vont continuer de consommer ce type de produits, parce qu’on va continuer de se laver même si c’est la crise.
On ne va pas dire : « Ah putain, c’est la crise ! J’arrête de me laver. » Pareil, on ne va pas arrêter de se brosser les dents. Pareil, on ne va pas arrêter de manger ni de boire, sauf si vous voulez mourir.
C’est pour ça qu’on l’appelle aux Etats-Unis le « consumer defensive ». C’est un secteur qui résiste très bien aux récessions. Et les entreprises, même si elles ne vont pas commercialiser des produits qui coûtent cher, elles vont avoir des gammes de produits qui coûtent moins cher pour continuer à générer des bénéfices, même en période de crise. Okay ?
Ensuite, on a tout ce qui est les biens de consommation courante ou défensive, et là, on a les biens de consommation cyclique ou discrétionnaire.
Donc qu’est-ce que c’est ? C’est tous les produits, tous les services qu’on considère comme étant non essentiels à la vie de tous les jours.
On pense à quoi ? On pense aux vêtements. On pense à aller au restaurant. On pense aux voitures. On pense aux hôtels, comme je vous ai mis ici la photo d’un hall d’hôtel, d’un lobby.
Je pense à tout ce qui est média, la décoration d’un restaurant, etc. En fait, ce qui se passe dans le secteur, c’est que quand les gens, ils ont confiance dans l’économie, ils vont dépenser leur argent dans tout ça, dans les billets d’avion, dans les hôtels, etc.
Et quand c’est l’inverse, quand l’économie ne se porte pas bien, la confiance n’est pas là, et donc les gens, ils réalisent que tout ça, ce n’est pas forcément nécessaire. C’est un petit peu plus superflu. Ce n’est pas du tout un besoin primaire comme boire, manger, se laver.
Donc ils vont moins dépenser dans ces secteurs, et donc ils vont moins bien se porter. D’accord ?
Ensuite, on a le secteur de la technologie. Donc là, je vous ai mis la photo d’un semi-conducteur. Dans le secteur de la technologie, qu’est-ce qu’on retrouve ? On va retrouver toutes les entreprises de logiciels, d’activités internet, toutes les entreprises qui produisent justement du matériel électronique ou des semi-conducteurs, des ordinateurs, des téléphones, etc.
Et toutes ces entreprises, souvent, le problème – vous le savez peut-être tout comme moi – elles sont souvent échangées pour des valeurs bien plus que ce qu’elles valent réellement sur le papier, sur la base de leurs chiffres et de leurs résultats.
Mais en fait, ce qui se passe dans la tête des investisseurs, c’est qu’elles anticipent une valeur future parce que ces entreprises, elles vont innover. Elles vont avoir des innovations, et c’est comme ça qu’elles vont, dans le futur, générer de plus gros profits.
Donc en fait, c’est un pari sur le futur, de se dire : « Voilà, je sais qu’aujourd’hui, je la paie bien plus cher que ce qu’elle vaut, sur la base de ce qu’elle génère, mais je sais que dans le futur, il va y avoir des innovations, donc je suis prêt à payer plus cher cette entreprise. »
On est d’accord ou pas avec cette approche, mais il faut savoir que dans le secteur de la technologie, malheureusement, ça se passe comme ça. On anticipe beaucoup les innovations futures qui pourront peut-être n’avoir jamais lieu, mais c’est une réalité du terrain, en tout cas. D’accord ?
Ensuite, en secteur numéro 8, on a tout ce qui est télécommunications. Donc là, je vous ai mis l’équivalent pour la France : SFR, Orange, Bouygues Telecom. Ce sont tous les fournisseurs de services sans fil, donc qui permettent d’échanger et de se connecter à internet, et également tout ce qui est opérateur télécom, tout ce qui est réseaux sociaux.
Donc ce qui est bien pour ces entreprises de ce secteur de Télécommunications, c’est qu’elles ont de gros gros gros revenus passifs par la vente des abonnements : chez SFR, Orange, les abonnements téléphoniques, les box internet.
C’est très passif pour les télécoms parce qu’une fois qu’on a un abonnement pour le téléphone ou pour la box à la maison, on le garde des années généralement, sauf si on veut changer d’opérateur.
Mais voilà, l’idée, c’est que c’étaient de très très gros revenus récurrents. Pareil pour les réseaux sociaux qui vont gagner de très très gros revenus, principalement via la publicité. Là, on parle de milliards de dollars ou d’euros.
Donc c’est également de très gros revenus.
Donc là, c’est un des avantages de la télécommunication : revenus récurrents. Donc du coup, revenus prévisibles, marché prévisible, bénéfices prévisibles, dividendes prévisibles pour nous en tant qu’actionnaires.
Ensuite, on a le secteur industriel, un secteur que je n’affectionne pas particulièrement. C’est tout le secteur qui concerne la défense, l’aérospatiale, les compagnies aériennes. On va retrouver tout ce qui est notamment armement, les entreprises qui vont développer des sous-marins, des choses nucléaires, des tanks, des armes, des avions, des rafales, des choses comme ça.
Donc là, c’est simple. Ce sont les gouvernements qui sont derrière, donc si le budget de la défense dans les différents pays de ces entreprises sont bons, ça va bien se passer. Les gouvernements vont donner des contrats.
Ils vont dire : « Voilà, nous il nous faut tant d’avions, il nous faut tant de sous-marins. » Ils vont donner les contrats. Par contre, si la conjoncture économique du pays ou du monde n’est pas bonne, là, ça va un petit peu moins bien se passer, puisqu’on va réduire les carnets de commandes.
Ils vont avoir moins de commandes, même si tout ce qui est défense, militaire etc, pour un pays c’est très important. C’est rarement là où elles vont faire des gros cuts de dépenses, réduire les dépenses. Mais c’est important de savoir, ce sont les gouvernements derrière qui sponsorisent tous les contrats.
Donc il faut faire « attention », être conscient de ça. Et on pense aussi à tout ce qui est bâtiments industriels, tout ce qui est produits manufacturés etc, dans le secteur industriel. Okay ?
Et ensuite, je crois qu’on est à l’avant-dernier secteur, c’est le secteur des pylones électriques. Je crois que c’est ça. Ce sont les services aux collectivités. Ce sont toutes les entreprises qui permettent de s’alimenter en électricité, en gaz ou en eau.
Et ce qui est bien pour ce genre d’entreprise, c’est qu’il n’y a pas de concurrence. C’est-à-dire qu’aujourd’hui, aller concurrencer quelqu’un qui distribue de l’eau et de l’électricité avec des antennes comme ça, des pylones, c’est quasiment impossible.
Je veux dire que c’est très très dur aujourd’hui pour une nouvelle entreprise de concurrencer ça. Il y a un gros gros gros monopole. Il y a des barrières à l’entrée qui sont énormes, et quand même, il y a un désavantage.
C’est que se sont généralement les gouvernements qui régulent les prix. C’est-à-dire que les prix sont réglementés. On ne peut pas vendre plus cher que ça. Ça se passe comme ça.
Donc ça, c’est un secteur qui est intéressant, mais il faut avoir en tête que c’est le gouvernement derrière. Et moi, généralement, quand c’est le gouvernement derrière, je n’aime pas trop.
Mais c’est un secteur dont les gens auront toujours besoin. C’est-à-dire qu’aujourd’hui, on a besoin d’eau, on a besoin d’électricité, on a besoin de se chauffer avec du gaz et des choses comme ça.
Donc il faut faire attention à ça. Et également, gros revenus récurrents, c’est-à-dire qu’une fois on a un abonnement au gaz, à l’électricité ou l’eau, c’est à vie, j’ai envie de dire. On va devoir consommer de l’eau et de l’électricité à vie.
Donc c’est très prévisible, très prédictible sur les revenus et sur les marges, et sur les dividendes pour nous en tant qu’actionnaires, on va pouvoir toucher.
Et dernier secteur, celui dans lequel je ne suis pas du tout représenté, parce que je n’ai pas trouvé d’entreprise qui me plaise, c’est le secteur des matériaux de base.
Donc là, ce sont toutes les entreprises qui vont fabriquer de l’acier, des matériaux de construction, des emballages, cartons, papiers, produits chimiques, tout ce que vous voulez.
On peut voir sur la photo ici des bobines de métal. Donc voilà, on y retrouve également tout ce qui est sociétés minières, sociétés de raffinage ou encore les forestières. Donc ces entreprises, elles évoluent dans le secteur du B2B. Elles font du business avec d’autres entreprises.
Et souvent, ce sont elles qui se positionnent au tout début de la chaine de production. Par exemple : du métal pour fabriquer des voitures, des choses comme ça. Ce sont vraiment elles qui vont fournir, qui vont approvisionner en matières, en bois, en acier, en plastique…
Donc ce qui se passent, c’est qu’elles ne sont plus vulnérables au changement de cycles, parce que si l’économie ne se porte pas bien, étant donné que ce sont elles qui vont fournir pour tout le reste de l’économie, forcément leurs carnets de commandes ne vont pas également très très bien se porter.
Egalement, elles sont sujettes à l’évolution du tri des matières premières. Et donc en fonction du tri des matières premières, ces entreprises du secteur des matières premières se portent plus ou moins bien.
Donc ça, ce sont pour les 11 secteurs que je voulais vous montrer. Maintenant, vous les connaissez presque par cœur. Il n’y en a pas d’autres. Ce sont les 11 secteurs.
L’idée, c’est bien de se diversifier dans ces 11 secteurs, de ne pas être surpondéré dans un secteur ni d’être sous-pondéré.
Alors, mieux vaut être sous-pondéré que sur-pondéré, très clairement.
Moi, si j’avais un portefeuille ici à 60% – la santé – ça m’inquiéterait. Par contre, de n’avoir que 2% en technologies, ça ne m’inquiète pas, parce que je n’ai pas de risque d’être sous-pondéré dans un secteur.
Par contre, j’ai un risque d’être surpondéré, parce que s’il se passe des choses pas très bien pour ce secteur, en étant surpondéré, là, je vais prendre une grosse claque sur mon portefeuille. Si je suis sous-pondéré, la claque va être toute gentile. Ça va être une caresse.
Donc il faut faire attention à ça.
Comment savoir – pour terminer cette vidéo – si une entreprise, elle est dans un secteur X ou Y ? Par exemple, si vous voulez savoir dans quel secteur est MacDonalds.
Vous tapez « Bloomberg MacDonalds ». Okay ? Et vous allez sur le site de Bloomberg. Et vous allez savoir tout de suite dans quel secteur l’entreprise elle est.
Avec une entreprise, c’est logique de se dire : « Oui, ça c’est un secteur de la santé. Mais en même temps, elle fait des recherches pharmaceutiques. » Donc c’est logique.
Dans d’autres secteurs, on peut avoir un peu le doute notamment entre les biens de consommation courante et les biens de consommation cycliques. Est-ce que c’est l’un ? Est-ce que c’est l’autre ?
Des fois on peut avoir un petit doute. Notamment MacDonalds, on pourrait dire : « Est-ce que c’est courant ? C’est de la nourriture, mais est-ce que c’est cyclique ou c’est un petit peu le milieu du restaurant ?
Bonne question. On va voir tout de suite. Ici, c’est dans le secteur des « discretionary », donc des biens de consommation cyclique, dont on n’a pas forcément besoin.
A l’inverse, on a vu les « consumers defensive », c’étaient les biens de consommation courante.
Donc là, MacDonalds, c’est bien dans le secteur des biens de consommation cyclique. C’est quelque chose dont on n’a pas forcément besoin si l’économie ne se porte pas bien, même si finalement, ils font de la nourriture. Ça a été classifié ici dans le secteur « consumer discretionary » (avec le magnifique accent anglais, les amis !)
N’hésitez pas à me dire dans les commentaires si c’est bien clair. Est-ce que vous connaissez ces 11 secteurs ? Est-ce que vous savez que l’économie en Bourse était divisée en 11 secteurs ? Est-ce que si tu investis déjà en Bourse, tu es déjà positionné dans plusieurs secteurs ?
Dis-moi dans combien de secteurs tu es positionné, dans les commentaires. Est-ce qu’il y a des secteurs que tu préfères, d’autres que tu n’aimes pas ? Bref, je voudrais savoir un petit peu tout ça pour ton portefeuille à toi.
Petit pouce bleu si ce n’est pas déjà fait. N’hésite pas à regarder la barre de description. Tu peux notamment retrouver mon livre « La Magie des Dividendes », un livre de 704 pages, dans lequel je partage toute ma stratégie d’investissement de A à Z sur l’investissement en Bourse, dans des actions à dividendes.
Donc tu pourras voir ça dans la barre de description, ainsi que d’autres choses autour de l’investissement en Bourse dans des actions à dividendes, un service dans lequel je partage tous les mois les actions dans lesquelles j’investis, ou encore une formation vidéo de 30 heures dans laquelle je te partage toute ma stratégie de comment gérer son entreprise de A à Z.
Donc tout est dans la barre de description. N’oublie pas de t’abonner à la chaine YouTube si ce n’est pas encore fait.
Et je te dis à très très vite pour une prochaine vidéo. Ciao ciao !
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