Comment investir en période de guerre

La guerre est évidemment un triste évènement, qu’elle se passe sur notre territoire ou non. Mais, dans l’idéal, cela ne doit pas nous empêcher de continuer d’investir. Mais comment investir en période de guerre ? Comment se comportent les actions en bourse dans un scénario de guerre ? Peut-on faire de bonnes affaires ?

C’est toutes les questions auxquelles nous allons essayer de répondre, aussi incertaine puisse être une guerre !

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Comment investir en période de guerre

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Retranscription de la vidéo :

Une guerre a toujours des conséquences, qu’elle se passe loin de nos frontières ou proche de nos frontières. Les conséquences sont malheureusement souvent plutôt négatives, en tout cas pour un grand nombre de personnes que positives.

Et dans cette vidéo, j’aimerais qu’on discute justement de ce point-là. Comment investir en période de guerre, est-ce que les conséquences sont si négatives en tant qu’investisseurs ?

Alors, voilà, on n’est pas en train de dire qu’on profite de la misère des autres. D’ailleurs, la misère des autres, c’est aussi la nôtre en ce moment.

A l’heure où je fais cette vidéo, vous n’êtes pas sans savoir qu’il se passe quelque chose aux portes de l’Europe, qu’il y a des conséquences évidemment pour nous en tant que Français en tant qu’européens.

Alors, elles ne sont pas peut-être d’un point de vue, on va dire… Il n’y a pas des morts dans nos rues mais on le ressent d’un point de vue économique, évidemment avec de l’inflation, des problèmes d’acheminement de matières premières, des questions sur tout ce qui est l’import-export, de céréales par exemple ukrainiennes ou russes.

Bref, aujourd’hui, on va voir en tout cas de comment investir en période de guerre pour faire en sorte qu’en tant qu’investisseur, on puisse s’en sortir le mieux possible et peut-être même gagner de l’argent dans tout ça.

On ne va pas poser la question de : Est-ce que la guerre profite à certains gouvernements, à certaines élites, etc… Voilà, on n’est pas là pour faire ce genre de débat qui serait bien triste.

Mais en tout cas, j’ai envie de te partager 13 points un petit peu fourre-tout, il n’y a pas vraiment de trame dans cette vidéo. 13 points d’informations importantes concernant l’investissement et la guerre.

Donc, voilà, vidéo pas très joyeuse aujourd’hui. On se trouve en Estonie, à Rapla, dans la campagne estonienne. Alors, tu vois ici, c’est très paisible, c’est très calme. Ce n’est pas pour autant qu’on ne te rappelle pas qu’il y a la guerre pas si loin que ça avec les drapeaux régulièrement ukrainiens sur les bâtiments administratifs ou gouvernementaux ou voire dans des établissements commerciaux.

Encore une fois, voilà, la guerre ça peut être au quotidien, sur le terrain mais ça peut aussi être économique, ça peut être aussi politique. Et ça nous impacte forcément. Okay ?

Première chose, il y a un adage boursier que tu dois certainement connaitre, qui dit : « Investir au son du canon, revendre au son du clairon ». Ça veut dire quoi ? Ça veut dire tout simplement que quand il y a du sang dans les rues, malheureusement, c’est souvent le moment d’acheter. Parce que tout le monde a peur que les actifs sont un petit peu bradés, les prix sont bons, en tout cas, par rapport aux fondamentaux d’entreprise ou de l’immobilier.

Et généralement, « revendre au son du clairon », quand tout va bien, généralement, il y a souvent un petit peu un excès de confiance, un excès d’optimisme, notamment sur les prix des actifs, tels que l’immobilier ou les entreprises. Et c’est potentiellement le moment de revendre.

Si tu me suis depuis un moment, tu sais que je suis partisan de garder mes actifs aussi longtemps qu’ils me versent du cash-flow positif. Donc, même si l’économie est très belle, très bonne, très stable, ce n’est pas pour autant que je vais revendre mes actifs. Mais, en tout cas, acheter quand les choses vont mal, là où tout le monde a peur, c’est probablement une très très bonne chose à faire.

Ça, c’est le premier point sur 13. Le deuxième point sur 13, c’est, tu sais très bien, Warren Buffett, le tonton Warren Buffett qui dit : « Ayez peur quand les autres ont un excès d’optimisme et soyez ‘greedy’, soyez un petit peu avide quand les autres ont peur ».

Donc, c’est exactement ce qu’il se passe en période de guerre, ça rejoint un peu le point numéro 1 finalement qui est très très très similaire.

Voilà, encore une fois, quand tout le monde a peur, quand tout le monde pense que c’est la fin du monde, c’est probablement le moment de faire les soldes, de faire les courses, d’alourdir ses positions, d’acheter des actifs, de l’immobilier, des entreprises et de parier sur le futur.

Parce qu’après un excès, de peur, un excès de perte de confiance, reviennent évidemment les beaux jours. C’est comme quand il pleut dehors, ça ne dure pas indéfiniment. Un jour où l’autre, les nuages s’en vont, le soleil réapparaît.

Donc, encore une fois, vision long terme, confiance en l’avenir, et on fait les soldes malheureusement quand tout le monde a peur ou quand tout le monde a besoin aussi d’argent. Parce qu’en période de guerre, potentiellement, tu perds ton business, tu perds des ressources et tu as besoin de revendre ce que tu possèdes à des gens qui ont des liquidités et qui sont prêts à acheter tes actifs, pour toi, qui subis la guerre, tu puisses survivre au quotidien et avoir des liquidités pour subvenir aux besoins de ta famille.

Encore une fois, scénario très peu joyeux mais c’est une réalité du terrain, encore une fois. Une offre, une demande se confronte et encore une fois, il y a des gens qui sont en position de force qui ont le cash et il y a des gens qui sont en position de faiblesse qui ont besoin de vendre.

Mais ça, ça ne se passe pas qu’en tant de guerre, ça se passe aussi en France, dans l’immobilier avec un divorce, avec une succession, avec pleins de choses qui font que parfois, tu es en position de faiblesse et parfois, tu es en position de force. Okay ? Ça, le point numéro 2.

Point numéro 3, dans la continuité un petit peu de ce qu’on a déjà dit jusqu’à présent, je te fais apparaître à l’écran ce qu’on appelle le fear and greed index, c’est ce qui représente généralement le niveau de confiance des investisseurs dans l’économie. Et généralement, en période de guerre, ça va plutôt ressembler à ce que je viens de te montrer à l’écran. Donc, une extrême « fear », une extrême peur parce que les gens ont peur de ce qu’il se passe en ce moment et se disent que ce n’est pas le bon moment d’investir.

Le problème, c’est que les gens se disent toujours que ce n’est pas le bon moment d’investir. Donc, toujours une bonne raison d’attendre, une bonne raison d’avoir peur. Et ça peut être lié à un évènement externe, une pandémie comme on l’a vu récemment, une guerre comme on en voit récemment également, ou pleins d’autres évènements externes, une récession, une crise, de l’inflation, etc…

Mais, ça peut aussi être pour des raisons, on va dire, plus ou moins internes. Ce que j’appelle interne, c’est les gens vont se dire : « Ouais, mais là je n’ai pas une bonne situation pour investir, donc, tu sais, là je dois attendre un petit peu, le temps où j’aurais un meilleur salaire, le moment où j’aurais un meilleur salaire, il faut que je renégocie ça ou quand j’aurais fini mes études, ou quand mes enfants sont plus grands ou quand blablabli ».

En fait, tout ça, ce sont des œillères qu’on se met pour se dire : « Ouais, moi, je sais qu’il faut que j’investisse mais on le fera plus tard, parce que là, ce n’est jamais le bon moment ». Le problème c’est que à 20 ans, ce n’est pas le bon moment, parce que tu es trop jeune, à 30 ans, ce n’est pas le moment parce que ta situation financière elle n’est pas encore assez stable, à 40 ans, ce n’est pas le moment parce que il faut d’abord prioriser les enfants et leurs études. A 50 ans, ce n’est pas le moment parce que tu commences à être vieux.

Et puis, voilà, finalement, tu n’as jamais rien fait de ta vie, et puis, tu regardes ceux qui ont de l’argent, ceux qui ont investi et tu te dis : « Ouais, ils ont de la chance, moi, je n’ai pas eu les opportunités de le faire ». C’est juste que tu n’as pas eu les couilles. Okay ?

J’aimerais te montrer justement un nouveau screenshot là que je te fais apparaître à l’écran, qui, en fait, te fait te rappeler que la guerre généralement, elle affecte positivement les marchés financiers, en tout cas, d’un point de vue américain.

Ce que je te montre c’est la performance des marchés actions pendant les temps de guerre. Et en fait, ce que tu vois, c’est que de 1926 à 2013 pour les 2 premières colonnes, on va se concentrer là-dessus, pour les actions grosses capitalisations et pour également les actions petites capitalisations. On voit que le retour sur investissement a été de 10% pour la première colonne et de 11,6% pour la deuxième colonne. Ce qui est un très bon retour sur investissement, c’est littéralement très très bien. Et si on met, en fait, ensemble toutes les guerres, on voit que le retour est de 11,4% et de 13,8% pour les Smalls Caps.

Donc, c’est juste de la très bonne performance et encore une fois, en fait ce qu’il faut comprendre c’est que pendant les périodes de guerres, on a besoin de produire, on a besoin d’alimenter l’effort de guerre et c’est pour ça que généralement, il y a de bonnes performances sur les marchés des actions et au niveau des entreprises.

Si je te résume également, on ne le voit pas sur le screenshot que je t’ai montré, mais le Dow Jones, donc, l’indice-phare américain des 30 plus grosses entreprises américaines, pendant la première guerre mondiale, il a fait plus 55%. C’est littéralement énorme. Et pendant la deuxième guerre mondiale, il a fait 28% de performance.

Donc, tu vois, loin de la croyance de se dire que pendant une guerre, les indices, les entreprises se portent mal, se tournent, voilà, ne font plus d’argent et de bénéfices. Non, au contraire, on doit alimenter un effort de guerre, donc généralement, c’est là où les entreprises font un max de bénéfices et que les marchés produisent de la performance.

Donc, la guerre fait nos affaires malheureusement.

Cinquième point également, quand on regarde, en fait, tous les précédents évènements géopolitiques, en générale, on se rend compte que ça a eu des conséquences relativement modérées avec généralement un de moins pour revenir en fait aux conditions normales de marché.

Donc, encore une fois, on a souvent tendance à sur-extrapoler les conséquences d’un évènement géopolitique mais finalement, les conséquences sont relativement modérées puisque 1 à 2 mois après cet évènement géopolitique, on revient au cours d’avant l’évènement géopolitique qui a eu lieu. Donc, que ce soit un scandale politique, que ce soit une crise, un choc, je ne sais pas, on peut imaginer tout ce qu’on veut. Mais, finalement ça ne dure que peu de temps.

Le sixième point, c’est une recommandation de livre que je pourrais de faire si tu aimes bien ce sujet-là. C’est Barton Biggs, un investisseur milliardaire américain – je te fais apparaitre sa photo à l’écran qui a écrit un livre, en fait, qui s’appelle, je crois, « Wealth, War and Wisdom ». Donc, « Richesse, guerre et sagesse », qui est un livre, en fait, qui t’apprend à préserver ta fortune en période d’évènements, de chaos, on va dire économiques, politiques, en temps de peste, guerre, famine et mort.

Donc, que des évènements, encore une fois, très sympathiques de la vie mais encore une fois, anticiper, c’est toujours avoir un coup d’avance. Donc, ce livre-là est vraiment très très sympa et ce monsieur-là, je t’invite à te renseigner sur lui également, investisseur milliardaire américain, aujourd’hui malheureusement décédé – paix à son âme – qui a probablement plus d’une chose à t’apprendre.

Allez, pour ce septième point, je me remets à l’arrêt pour te montrer ce screenshot qui apparaît à l’écran qui te dit qu’en fait, s’il y a une étude qui a été réalisée par 2 académiciens Robert Wiggins and Tim Ruefli.

Et en fait, il a pris une data base de 6.772 sociétés à travers 40 industries dans les ères d’après-guerre, en fait, okay. Et il a regardé quelles étaient les entreprises qui étaient capables de générer finalement un avantage concurrentiel, persistant, une capacité à générer du business qui dure pour les 10 dernières années. Et en fait, il a regardé dans quelles industries ça appartenait. Okay ?

Ce qu’ils ont découvert, c’est qu’il y avait en fait zéro industrie qui était safe.

Donc, ça nous rappelle encore une fois, toute l’importance de savoir diversifier un portefeuille et qu’en fait, il y a des secteurs qui vont souffrir et d’autres qui vont mieux s’en sortir en fonction de ce qui se passe, de quel type de guerre c’est, de quels pays impliqués, etc, etc…

Donc, dans notre monde, ce qu’il faut retenir dans cette étude, c’est qu’il y a littéralement aucun secteur de safe d’un point de vue concurrentiel même si évidemment tout ce qui va être alimentation va beaucoup mieux s’en sortir par exemple le secteur technologique. Puisque l’alimentation, tu ne disruptes pas ça du jour au lendemain, j’ai envie de te dire des pâtes, de la soupe, ou que sais-je, une tomate, tu ne disruptes pas ça.

Par contre, par exemple des secteurs comme la technologie, ça peut fortement se faire disrupter, on le voit en ce moment avec l’intelligence artificielle, le Metaverse, le Web.3, les cryptomonnaies, la blockchain, tout ce que tu veux. Okay ?

Donc, voilà, ensuite, qu’est-ce que nous dit ce screenshot ? Donc, il n’y a pas d’industrie safe, le rythme de changement était tellement, était plus élevé et plus rapide dans les groupes technologiques que dans les secteurs, on va dire, un peu plus traditionnels. Mais, grosso modo, dans toutes les industries, la vélocité ne faisait qu’augmenter. Okay.

Il y avait seulement 5% des entreprises qui avaient atteint une performance supérieure à la moyenne qui avaient duré 10 ans ou plus. Okay ? Et, voilà, 1% seulement qui avait un avantage compétitif qui avait duré au moins 20 ans. Parmi ces 3 sociétés qui ont eu un avantage qui a duré sur le long terme, on peut citer 3 entreprises : American Home Products, Eli Lilly et l’entreprise 3M qui, elle, avait atteint la barre des 50 ans, on va dire de performance relativement solide par rapport au reste du marché dans leur industrie.

Donc, encore une fois, ce qu’il faut comprendre, c’est que même les très très grosses entreprises, en tout cas, qui sont devenues très très grosses, au bout d’un moment, elles vont manquer en fait d’innovation, elles vont manquer de traction parce que elles sont devenues beaucoup trop grosses. Elles ont capturé tous leurs marchés. Donc, il faut être même vigilant à ça et se dire que rien ne dure indéfiniment et qu’il y a un moment ou un autre, potentiellement, ce qui a été une très grosse boite ou qui avait son statut de leader ne le sera pas encore une fois ad vitam aeternam.

Donc, diversification les amis.

Point numéro 9 : c’est pendant les crises que sont nées les plus belles start-ups. Donc, c’est généralement, pendant les crises, pendant les guerres que c’est le moment d’investir dans les entreprises ou ce que tu veux d’autres. J’en veux pour preuve ce screen que je te fais apparaître à l’écran concernant le monde du « private equity » et donc des start-ups.

On voit que les millésimes qui ont le plus performé en termes de TRI, donc de performance, ce sont les millésimes 2001 – 2002 – 2003, tu vois, en pleine période de crise, de l’éclatement de la bulle internet technologique. Tu vois, c’est assez fou. Et ensuite, pendant la période 2007 – 2008 – 2009, on voit également que c’est là qu’il y a eu les plus beaux millésimes en pleine crise financière.

Donc, c’est quand il y a des crises, c’est quand il y a plus de liquidités, c’est quand plus personne ne veut investir, c’est quand tout le monde fait demi-tour, quand tout le monde se dit on va temporiser, on va voir ce qui se passe, qu’en fait, c’est le moment d’aller innover, d’aller entreprendre, d’aller investir, parce que tu as des fondateurs qui eux trouvent des solutions pendant des périodes de crises.

On peut citer pleins de boites qui pendant la crise technologique, pendant la crise financière, ont trouvé des solutions et qui sont aujourd’hui devenues des monstres et qui ont produit énormément de retours sur investissement pour les investisseurs qui ont osé, qui ont eu les couilles d’aller donner du cash à ces start-ups qui sont assez au pire moment sur le papier, en tout cas, d’un point de vue économique.

Donc, encore une fois, qui dit guerre, qui dit crise, dit probablement énormément d’opportunités. Et surtout, vous avez le marché devant vous parce que vous n’avez plus de concurrence. Il y a beaucoup d’investisseurs et même institutionnels, de professionnels qui arrêtent d’investir ou beaucoup moins parce que toute le monde a un peu les chocottes et que ça se répand un petit peu comme une contagion, comme une pandémie. Tu vois le terme est bien choisi en ce moment même si ça fait un petit moment que c’est derrière nous, ce n’était pas si vieux.

Donc, voilà les amis.

Neuvième point, pour revenir au titre de cette vidéo, comment investir en période de guerre. Eh bien, potentiellement, considérer les bijoux, l’or, les montres de valeur qui sont facilement, en fait, transportables et mobilisables qui contiennent de la valeur et qui peuvent être également potentiellement échangeables, contrairement au vin, contrairement à je ne sais pas, aux voitures de collection, contrairement à l’art, contrairement, voilà les tableaux, etc… voitures de collection je ne sais pas si je te l’ai dit. Voilà, tout ça, ça ne se transporte pas facilement et ce n‘est pas facilement échangeable.

Par contre, de l’or, ou des bijoux de valeur ou des montres ça peut potentiellement être facilement transportables à travers des frontières et ça peut garder de la valeur. Donc, c’est intéressant comme neuvième point.

En dixième point, je ne peux pas m’empêcher de te citer les travaux de Ray Dalio. J’espère que tu connais ce monsieur qui a fait du travail formidable sur l’évolution des empires, la chute, enfin le rising, la montée en puissance des empires mais aussi leur chute et les différentes étapes par lesquelles on passe. Mais, en fait, en période de guerre, généralement, comme je te le fais apparaître à l’écran actuellement, il ne faut pas avoir de cash.

C’est-à-dire que c’est ce qui prend le plus cher tout de suite et ce qui se dévalue immédiatement. Le cash, de toute façon même, quand on n’est pas en période de guerre, généralement ça vaut quedal. En tout cas de moins en moins à cause de l’inflation. On le voit dans les pays où c’est la guerre, on le voit dans les pays où l’économie elle n’est pas du tout stable. On peut citer en ce moment, je ne sais pas, l’Argentine, la Turquie, le Liban, bref, il y a tellement d’exemple malheureusement sans parler de l’Afrique où les devises ne valent plus rien ou de moins en moins.

Alors, encore une fois, je te mets le screen à l’écran. En période de guerre, malheureusement, on voit qu’on est sur un déclin des devises. Et en fait, si en période de guerre, tu as des actifs qui vont monter au niveau de leurs prix, ce n’est pas parce que ça vaut plus cher, concrètement, c’est parce que la devise vaut de moins en moins.

Donc, si une devise vaut de moins de moins, la conséquence directe, c’est que le prix des actifs ne va faire qu’augmenter.

Donc, il faut se poser la question, encore une fois, quand votre immobilier, quand vos actions montent, est-ce que c’est parce qu’il y a réellement un vrai enrichissement d’un point de vue de la valeur qui a été créée au niveau des fondamentaux, ou est-ce que c’est parce que en face, en fait, la devise dans laquelle j’ai investi ou dans laquelle l’actif que j’ai acheté est libellé a perdu, s’est cassé la gueule.

 Probablement, c’est souvent le deuxième cas de figure et ça, beaucoup de gens ne le comprennent pas.

C’est pour ça qu’il faut voir que avec ce que tu vas revendre, par exemple, ton immobilier de, je ne sais pas, de 200.000 €, est-ce que en face, tu arrives à avoir la même chose ou est-ce que finalement, tu as réellement fait un bon coup, tu vois ?

Encore une fois, il faut intégrer la puissance de la devise dans laquelle est libellé ton actif pour savoir si tu as réellement gagné de l’argent ou si c’est simplement la chute de ta devise qui a fait que ton actif vaut plus sur le papier.

Ensuite, onzième point, je te le disais, malheureusement, l’inflation pendant les périodes de guerre, c’est-à-dire que, on l’a vu pendant la pandémie, on a eu des ruptures dans les chaînes d’approvisionnement. Donc, tout a coûté plus cher. Ensuite, là, pendant la guerre qu’on voit aux portes de l’Europe, le problème c’est qu’on a un effort de guerre à réaliser. Parce que, évidemment, tout ce qu’on envoie là-bas, ça ne se fait pas tout seul, ça ne se crée pas tout seul, il faut le produire. Et également, on a des ruptures dans la chaîne d’approvisionnement.

On a peut–être un manque d’exportation, notamment, on l’a vu avec le blé et le gaz où ça a coûté très cher notamment en Estonie où les factures ont été abominables. Ça a été extrêmement dur pour beaucoup d’Estoniens, ça a été en Europe, le pays le plus touché par les factures d’énergie au niveau du gaz. Donc, ça c’est une catastrophe. Et tout ça, ça vient alimenter encore une fois, l’inflation.

Donc, je te fais apparaitre justement un petit screenshot qui est assez marrant. C’est que, voilà, on a mis sur le dos à Poutine, finalement, toute l’inflation en Europe, que ce soit sur le coût de la vie au quotidien, de l’alimentation, le gaz pour se chauffer, etc… Alors qu’en réalité, avant Poutine, il y avait quand même toute cette pandémie qui a aussi causé tout un tas d’inflations, notamment à cause de tout ce qu’on a donné gratuitement aux gens. On a fait des plans de relance, on a donné de l’argent gratuit, des chèques pour stimuler l’économie qui avait été au plus bas.

Donc, tout ça évidemment ça a alimenté l’inflation. Mais, bon, visiblement, Monsieur Poutine, a en plus d’avoir arrêté le coronavirus du jour au lendemain, a en plus de ça créé une inflation monstre en Europe. Donc, voilà, ça c’est pour un petit peu la private joke.

Mais, voilà, sachez qu’en tout cas, malheureusement en période de guerre, les matières premières prennent chers généralement. Ça peut chambouler totalement l’état des importations et des exportations en fonction encore une fois, des pays concernés et des matières premières concernées.

Mais, je pense que tout comme moi, vous l’avez vu, aujourd’hui, vous avez beaucoup de produits et de services qui se sont mis à coûter plus chers très rapidement que ce soit par exemple, moi de mon côté, mon assurance privée en tant qu’expatrié, que ce soit des outils pour mon business, où du jour au lendemain, ça coûte plus cher parce que les coûts d’infrastructures, soi-disant, coûte plus chers quand on fait les courses, le prix du timbre, des affranchissements, tout coûte plus cher.

Malheureusement il y a des gens qui en abusent, je le vois en Estonie, où ça coûte une tonne maintenant par rapport à quand je suis arrivé en 2017, mais, en fait, on met tout ça sur le dos de l’inflation.

Mais, l’inflation encore une fois, elle a un bon dos. C’est-à-dire que il y a la vraie inflation et il y a aussi on va dire la marge supplémentaire que les commerçants veulent se prendre en disant : Ouais, mais ce n’est pas de notre faute, c’est l’inflation. Mais, en réalité, moi je vois, quand je compare à Tallinn et quand je compare en province, là où on est comme ici, les prix ce n’est pas du tout les mêmes.

Donc à la capitale, voilà, ils abusent en fait, ils se disent, ils disent à tout le monde, à tous les clients : « C’est l’inflation ». Mais c’est juste qu’eux aussi en profitent pour augmenter finalement leur marge en mettant ça sur le dos de l’inflation. Donc, ça c’est bien dommage.

Douzième point, on arrive sur cette fin de vidéo, c’est que malheureusement, pour beaucoup de gens aujourd’hui, il faut un gros choc pour commencer à les sensibiliser. Que ce soit, justement une guerre comme on en parle dans cette vidéo, ou une pandémie, ou le fait que les gens frôlent la mort, ou le fait que les gens soient hospitalisés ou le fait que les gens soient à deux doigts de se faire saisir ou qu’ils soient à deux doigts de tout perdre.

Et en fait, le gros problème aujourd’hui dans notre société, tous les gens moins de 50 – 60 ans, ils n’ont pas connu la guerre.

Et ce qui se passe aujourd’hui, c’est qu’ils ont tous vécu dans un monde plus ou moins stable, il s’est passé pleins de choses dans les 50 à 60 dernières années. Mais, globalement, si tu as été en France, les choses ont été plus ou moins stables, tu n’as pas connu de grosses, grosses grosses dingueries. Mais en fait, les gens ils ont carrément oublié l’importance de la protection, le fait d’investir, de se protéger, d’avoir des assurances, des assurances via l’investissement en n’ayant pas qu’une source de revenu par exemple, etc, etc…

Et en fait, ce qui se passe c’est que les gens, aujourd’hui, ne croient plus à la guerre. Si tu demandes aux jeunes d’aujourd’hui, avant ce qui se passe en Ukraine, si tu demandais aux jeunes aujourd’hui, s’ils pensaient encore qu’on pouvait avoir un conflit armé, si c’était possible d’avoir une troisième guerre mondiale ou des choses comme ça, les gens auraient tous dit non. Dans la mesure où ils t’auraient dit : « Non, maintenant, on est plus sage, on est moderne, plus moderne, plus développé, on a le nucléaire, les bombes nucléaires, ça ne peut plus arriver un conflit armé ».

Et en fait, tu vois, encore une fois, on n’imaginait pas une pandémie, maintenant, on a un conflit armé très sérieux aux portes de l’Europe. Donc, malgré qu’il y ait des puissances impliquées qui ont des forces nucléaires très puissantes également.

Donc, tu vois, encore une fois, on a oublié en fait que l’être humain malheureusement, répète ses erreurs. Tu vois, juste devant moi, j’ai un gros drapeau de l’Ukraine qui flotte. Et en fait, malheureusement, on a l’impression que les êtres humains ne se rappellent pas de ce qu’il s’est passé dans le passé et qu’on peut re-commettre des erreurs. Donc, est-ce que, tu peux me le dire dans les commentaires ci-dessous, est-ce que tu penses qu’on peut avoir un jour ou l’autre encore une fois, une troisième guerre mondiale. Est-ce qu’on n’est pas déjà un peu plus ou moins dedans ?

Parce que quand tu vois qu’il y a un bloc russe, il y a un bloc européen, il y a un bloc américain, c’est quand même déjà beaucoup qui sont impliqués dans une guerre.

Donc, c’est intéressant tout ça. Et tu vois, finalement, en immobilier quand tu prends une assurance pour protéger ton bien ou ton immeuble, finalement, ton assurance, elle est là pour couvrir énormément de risques qui ne vont probablement jamais avoir lieu, que ce soit un incendie, que ce soit pleins de trucs qui peuvent arriver sur ton bien et ton immeuble et pour autant, tu la prends cette assurance.

Donc, ça devrait être pareil pour toi, en tant qu’investisseur, même en tant que citoyens, en tant que particulier de te dire, il faut que je prenne des assurances contre différents scénarios qui pourraient intervenir que ce soit une guerre, une pandémie, je ne sais pas, que mon pays se retrouve sous sanction de je ne sais quoi. Voilà, il peut se passer pleins de choses.

Et c’est ton rôle en fait, d’anticiper tout ce qui pourra arriver même l’inimaginable de façon à faire e sorte que si un jour ça arrive réellement, tu es anticipé, tu es à un coup d’avance.

Moi, je parle beaucoup de passeport, de diversification à ce niveau-là, ça peut être quelque chose de très sérieux à anticiper. Parce que va dire ça à tous les Russes qui du jour au lendemain se sont retrouvés comme étant la paria de ce monde, à ne plus avoir les mêmes libertés, les mêmes droits, etc… Parce qu’ils sont simplement Russes. Si tu avais anticipé avec d’autres résidences ou d’autres passeports, tu as réglé potentiellement ce problème-là d’être plus considéré comme étant quelqu’un on va dire de normal parce que ton pays s’est engagé, on va dire, dans des manœuvres politiques qui ont malheureusement des conséquences un peu plus désastreuses, que potentiellement prévues.

Bref, on ne va pas parler de ce sujet-là. Okay ?

Treizième point qui est un peu plus sur le ton de la rigolade. Je ne sais pas si on peut rigoler de ça. Mais, investir dans une boite de l’armement américain, n’est peut-être pas une mauvaise idée.

Voilà, comment investir en période de guerre ? Une grosse boite dans le secteur de l’industrie, dans le secteur de l’armement américain. D’ailleurs, je pense que potentiellement, tu as de beaux jours devant toi en termes de dividendes quand on voit l’amour des Etats-Unis pour la guerre.

Donc, voilà, je ne vais pas en dire plus. Je vais me faire striker bêtement. Mais, ils sont quand même globalement plus ou moins dans tous les conflits volontairement ou involontairement, ça je ne sais pas, je ne suis pas dans les petits papiers. Mais, en tout cas, voilà.

Donc, dis-moi ce que tu en as pensé. Je pense que cette vidéo est globalement longue. J’ai l’impression que ça fait un petit moment que je parle déjà. Donc, dis-moi dans les commentaires ci-dessous s’il y a la moindre question concernant cette vidéo.

Abonne-toi à la chaîne YouTube si ce n’est pas encore fait. Partage cette vidéo à tous tes amis, qui devraient commencer à penser à investir. Lis-bien la barre de description également, il y a beaucoup de ressources qui pourraient pouvoir t’aider à investir dans les actions à dividendes mais également les start-ups dans le monde entier.

Et sur ce, je reprends la route pour me rendre à Tallinn, la capitale de l’Estonie.

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