Dans cette vidéo, je réponds à la question qu’on m’a posé concernant les avantages d’être expatrié.
En effet, on m’a demandé ce qui m’enrichissait le plus dans mon mindset en tant qu’expatrié.
Je vais te partager mon retour d’expérience d’expatrié en Estonie depuis 2017 mais aussi de voyageur ayant parfois passé plusieurs mois dans certains pays en Europe de l’Est, Asie Centrale et Asie du Sud-Est.
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Quels sont les avantages d’être expatrié ?
Retranscription de la vidéo :
Les amis, bienvenue sur cette nouvelle vidéo dans laquelle je vais répondre à une question qui m’a été posée : « Qu’est ce qui t’enrichit le plus sur ton mindset d’expat ? » On va parler aujourd’hui d’expatriation. Pourquoi tu devrais potentiellement considérer une expatriation et qu’est-ce que ça va réellement t’apporter ?
Donc, si tu ne me connais pas, moi, je suis expatrié à Tallinn depuis Octobre 2017. Donc, ça fait déjà un petit moment. J’ai voyagé dans énormément de pays puisque j’ai voyagé dans 107 pays. Il y a des pays dans lesquels j’ai passé plusieurs mois.
Donc, même si ce n’est pas forcément une expérience d’expatriation à 100% dans la mesure où on n’a pas forcément fait des documents, créer des sociétés sur place, etc… j’ai quand même eu des expériences de vie, on va dire, dans pas mal de pays dans le monde entier que ce soit aussi bien en Asie Centrale, Asie du Sud Est, ou Europe de l’Est.
Donc, je vais te partager un petit peu, selon moi, ce qui t’enrichit le plus dans un mindset d’expatrié.
Alors, chaque zone géographique, idéalement, ne se vaut pas. C’est-à-dire que être expatrié à Londres, à Lima, en Estonie, à Dubaï, en Thaïlande, ou Hong-Kong ou que sais-je, il y a évidemment des expériences totalement différentes.
C’est vrai que par exemple si tu es expatrié au Qatar, ou aux Emirats, tu as vraiment une expérience de vie qui est excellente dans la mesure où tu vas rencontrer le monde entier sur place.
Tu peux très bien avoir un rendez-vous d’affaires avec un Russe, aller bouffer avec un Libanais, te faire servir par une serveuse Kazakhe, rentrer chez toi avec ta femme Coréenne. Bon, aller jouer au tennis avec un Canadien.
Bref, tu peux tout imaginer. Il y a vraiment le monde entier au Moyen Orient. Et ça, c’est très plaisant.
Et il y a des endroits où il y a beaucoup moins de multiculturalité. C’est vrai que si l’on pense à la France, à Paris, ou même la France dans sa globalité, c’est vrai qu’il n’y a pas forcément une aussi grosse ouverture que le Moyen Orient sur tout ce qui est étranger.
Si tu dis : « J’ai des amis qui sont de Mongolie, de Colombie, du Kosovo, ou je ne sais pas, du Kazakhstan », potentiellement, ça va un peu plus être perçu comme bizarre que si tu dis ça au Moyen Orient.
Donc, il y a également des ouvertures, il y a des multiculturalités qui sont totalement différentes d’un pays à un autre.
Mais, voilà, je vais te partager, en tout cas, moi, mon petit retour d’expérience en tant qu’expatrié à Tallinn en Estonie, et globalement, on va dire, en Europe de l’Est, Asie Centrale, Asie du Sud-Est.
Avant ça, j’aimerais te partager, en fait, le piège que malheureusement font beaucoup d’expats lorsqu’ils sont expats. C’est justement de ne pas s’intégrer suffisamment. C’est-à-dire le piège c’est d’aller s’entourer de tous les Français qui sont expast comme toi dans le pays dans lequel tu t’es expat. Et donc, généralement, c’est un petit peu la zone de confort.
C’est-à-dire que c’est cool, je suis expatrié dans un pays, mais si je peux aller parler français avec des amis qui ont la même culture, la même langue, la même tradition et tout ce que tu veux, ça va être beaucoup plus simple. Et souvent, on se retrouve à traîner beaucoup entre Français à l’étranger. Donc, c’est parfois un peu dommage.
Je ne dis pas qu’il ne faut pas le faire, c’est super plaisant d’être entouré de Français dans un autre pays parce qu’on vit la même expérience, tu vois, de français à l’étranger, donc, c’est génial. Mais, c’est quand même un gros piège souvent parce qu’on se rend compte qu’après X années, il y a beaucoup de gens qui ne sont pas du tout intégrés dans un cercle local ou qui ne parlent pas du tout la langue sur les basiques, genre le bonjour, merci, je voudrais ça, je voudrais ci.
Donc, c’est un peu parfois dommage.
Ce qu’il faut comprendre, d’après moi, c’est qu’en fait, c’est une énorme chance que de pouvoir côtoyer différentes cultures, d’autres cultures.
Moi, je pense qu’après avoir voyagé dans 107 pays, être expatrié en Estonie pendant X années, clairement, ça m’a fait grandir, beaucoup, beaucoup, beaucoup, en tant qu’homme. Et en fait, côtoyer des gens qui n’ont pas grandi dans le même milieu, qui n’ont pas la même culture, la même éducation, la même religion ou tout ce que tu veux, c’est une chance énorme.
Je me rappelle par exemple, la première fois où je suis arrivé en Bulgarie et que j’ai rencontré une fille, j’ai voulu lui faire la bise et elle m’a rejeté presque comme si j’étais en train de l’agresser parce que j’ai voulu lui dire bonjour en lui faisant la bise, tu vois. Ce qui nous paraît, nous, en tant que français, totalement normal, tu vois, on fait la bise à tout va. Et en fait, ce n’est pas normal.
Pareil, une fois au Kirghizistan, où je suis invité pour un Nouvel An dans une famille kirghize et où en fait, les mecs avaient littéralement en guise de bienvenue, en fait, tué un animal. Ils étaient en train de le faire mijoter avec les intestins, le cœur, le cerveau, tout le gras.
Bref, que des bonnes choses, pour eux, parce que pour eux, ça coûte évidemment très très cher que de sacrifier un animal comme ça. Et ce n’est pas du tout donné à tout le monde et surtout en tant qu’hospitalité extrême qu’ils ont, c’était pour eux un plaisir que de me faire goûter ces mets, ces traditions.
Donc, j’ai dû goûter du cerveau, du gras, de je ne sais pas quoi, des intestins, je n’en sais rien, ce que j’ai gouté, ce n’était franchement pas bon, on ne va pas se mentir, mais, voilà, c’était une bête d’expérience culturelle. Et donc, voilà, je ne t’ai peut-être pas cité l’expérience culturelle la plus enviable au monde.
Alors, je me suis perdu sur un parking, je ne sais pas ce que je fous là.
Mais, en tout cas, c’était sur l’instant T vraiment une excellente expérience.
Alors, c’est la merde parce que le parking, il est serré. Et, là, ça ne va pas le faire, ça ne va pas le faire. Monsieur, il va falloir avancer. Yes, yes, yes, voilà, merci beaucoup.
C’est les aléas, j’allais dire, du direct, alors pas réellement mais on va éviter de faire une jante du Macan au passage. Merci. Mais où est ce que je peux aller, là ? Je ne comprends rien, c’est quoi ce parking ? Alors, l’Estonie est en travaux dans tous les sens en ce moment, c’est vraiment une catastrophe.
On va éviter d’essayer d’écraser la dame, maintenant. Bon, je te reprends juste après.
Vraiment, ce qu’il faut comprendre, voilà, parce que je te reprends après ce passage de parking délicat, c’est l’ouverture d’esprit que ça apporte de comprendre qu’en fait on est si différent et à la fois si similaire. Et qu’en fait, on a tous les mêmes problèmes, c’est-à-dire que ce qu’on veut tous à la fin, c’est être en sécurité, avoir de l’argent, être aimé, aimer les autres, fonder une famille, avoir des amis, faire la fête, bien manger, bien boire.
Ouais, tout simplement les règles de base de la pyramide de Maslow, tu sais, subvenir à ses besoins, protéger les siens et puis ne manquer de rien.
Donc, donc, c’est vraiment ça que ça apporte, on va dire, l’expatriation. C’est comprendre qu’on a une force, une richesse incroyable sur cette planète terre. Parce que franchement quand tu as côtoyé des cultures si différentes par rapport à, je ne sais pas, les derniers voyages qui m’ont marqué, où je suis allé, on va dire, en Ouganda, le Népal, l’Iraq, le Kirghizistan, évidemment, tu ne peux pas oublier la Thaïlande, ou les Philippines, la Biélorussie.
Tous ces pays ont des cultures, des traditions si différentes de la nôtre. Et c’est vraiment un régal et une chance que de pouvoir côtoyer ces gens-là et d’apprendre un petit peu à leur côté.
Ensuite, il y a le côté linguistique. C’est-à-dire que, en fait, il y a 2 choses à ça.
C’est-à-dire que c’est évidemment bien d’apprendre un petit peu la langue du pays où tu vas passer du temps parce que ça permet d’être mieux intégré, de mieux comprendre ton environnement, ce qui est écrit sur les murs, sur les administrations, les magazines, les papiers, et tout ce que tu veux.
C’est quand même agréable, même, je ne sais pas, tu prends un taxi, un transport en commun, ou quoi que ce soit de comprendre un petit peu ce qui se passe, ou aux menus de resto.
Et, en même temps, je pense que c’est aussi important de ne pas trop toujours maîtriser la langue du pays où tu es, notamment d’un point de vue, on va dire, je ne sais pas, politique, gouvernemental, administration, etc, etc… Parce qu’en fait, c’est aussi cette chance là, et cette force que tu as, d’être expatrié dans un pays où tu ne comprends pas ton environnement.
Quand tu es en France et que tu comprends, je ne sais pas, un tract politique, ce qui se dit aux infos, à la radio, ou à la télé, quand tu comprends toutes les conversations de rue, dans un bus, un métro, ou même dans la rue ou un resto, parfois, c’est pénible de tout comprendre parce qu’en fait, tu n’es plus trop dépaysé et puis, surtout tu comprends des choses que tu n’as pas envie de comprendre. Tu vois, quand ça parle politique, quand ça parle news et que c’est négatif, quand tu as un mec à côté au resto qui parle d’un truc que tu détestes ou le mec, tu sens que déjà, ça ne va pas matcher niveau personnalité etc, en fait, c’est chiant.
Et, en fait, quand tu ne comprends pas du tout ton environnement, en fait, c’est ultra-agréable parce que tu n’es pas inondé de fausses informations qui ne t’intéressent pas, qui vont polluer ton cerveau, qui vont faire travailler ton subconscient pour rien.
Tu vois, là, on roule dans les rues de Tallinn en Estonie, et il y a plein de choses écrites en estonien. Moi, je ne parle pas l’estonien, j’apprends uniquement le russe et il y a pleins de choses que je ne comprends pas. Même, tout mon environnement là, je ne le comprends presque pas. Parce que c’est un putain de langage, l’estonien, qui est extrêmement dur à comprendre.
Et même, s’il y a un contexte, c’est extrêmement dur de savoir ce que ça veut dire. Parce que c’est vraiment une langue à part entière sur laquelle on n’a aucune racine.
Et ça, c’est extrêmement agréable parce que je ne suis pas pollué, tu vois, par je ne sais pas la radio, par exemple. Si je mets la radio, et que j’écoute ce que dit le mec, si ça se trouve, il va me dire : « Il y a eu 6 morts, hier, dans une fusillade », ce qui n’arrive pas en Estonie, mais, où hier, il y a eu des inondations, je ne sais où, je ne sais où dans un autre pays du monde entier, je ne vais rien comprendre.
Et tant mieux, parce que si, je l’avais compris, mon niveau d’énergie, mon niveau de stress, il aurait… Mon niveau d’énergie aurait baissé, mon niveau serait monté inconsciemment, tu vois. Même si ça se passe à l’autre bout du monde.
Donc, on n’est pas pollué par tout ça. Et ça, c’est extrêmement agréable et c’est une grande force, je pense que d’ajouter de la clarté mentale, en fait, dans son quotidien quand tu es expat. Parce que, pareil, va en Thaïlande, va aux Philippines, va au Cambodge, va en Asie Centrale, essaie de comprendre un peu ce qui se passe dans ton environnement, tu ne comprendras pas, tu vas comprendre que ce qui t’intéresse, le meilleur.
Donc, ça, c’est je pense une vraie vraie force.
Ce que j’aime bien faire dans tous les endroits où je vais, c’est d’aller à la fois, dans les endroits les plus riches et les endroits les plus pauvres.
C’est-à-dire que je me rappelle être allé, je ne sais pas, par exemple, dans des quartiers extrêmement pauvres aux Philippines, dans des villages en Inde, être allé dans les bidonvilles de Soweto en Afrique du Sud, être allé sur un marché Tadjik au Tadjikistan, etc etc…
Mais, pour autant, être allé dans un endroit ultra-luxe par exemple, à Dubaï, à Hong-Kong, Singapour, à Marbella, Puerto Banus, etc, etc… et voir un petit peu également ce qui se passe dont notamment pleins d’hôtels 5 étoiles où j’adore aller travailler pour entendre les discussions, m’inspirer, être bien servi, avoir un beau cadre.
Et je peux te dire que j’ai entendu des discussions de fou dans les hôtels 5 étoiles où ça parle de fiscalité, de transferts de millions de dollars. C’est vraiment intéressant de tendre l’oreille parfois dans les hôtels 5 étoiles et tu chopes des morceaux de conversations qui sont assez palpitants.
Mais, c’est vrai que j’aime bien et ça permet encore une fois d’ouvrir l’esprit. Parce que quand tu es dans un village indien ou que tu aperçois le bidon ville de Soweto, et que après tu es dans un hôtel de 5 étoiles à Hong-Kong, ou que sais-je, je peux te dire que ça fais relativiser sur beaucoup de choses, ça t’inspire en fait.
Les 2 scènes t’inspirent dans le bon sens tu vois. Les 2 scènes t’inspirent parce que quand tu vois la misère extrême, tu te dis : bon, tu es grateful, tu es reconnaissant. Et ça te fait être reconnaissant de tout ce que tu as relativisé beaucoup de choses.
Et en même temps, quand tu vois le luxe opulent des hôtels 5 étoiles de certains endroits sur cette planète, ça t’inspire aussi. Parce que tu te dis : « Bon, regarde, c’est inspirant ce mec, il a dû créer beaucoup de valeur, il a peut-être pris des risques. Qu’est-ce qu’il a fait dans la vie, c’est quoi son métier ? »
Il y a des gens qui vivent comme ça, qui roulent en Rolls, qui sont dans les bêtes d’hôtels, les palaces, qui paient 1.500 € pour dormir une nuit, et il n’y a pas de soucis. Donc, c’est inspirant également, dans ce sens-là.
Après, concernant la partie un peu de business investissement, moi, ce que j’adore dans le côté expat, et voyageur dans plein de pays, etc… c’est que, en fait, tu comprends beaucoup mieux le monde et donc, tu comprends beaucoup mieux tes investisseurs. Que ce soit des investissements, en fait, dans des entreprises cotées en bourse, quand tu vois, je ne sais pas, Total qui dit : « On va faire un investissement en Ouganda, au Kenya, en Tanzanie, ou je ne sais où ». En fait, quand tu y es allé et que tu as vu les infrastructures, comment ça se passe, les locaux, etc…, c’est un peu plus concret, ça te parle beaucoup plus.
Mais, également, d’un point de vue start-ups. Moi, j’investis dans beaucoup beaucoup de start-ups dans le monde entier, notamment, en Inde, dans les pays émergents, donc, Inde, Nigéria, Kenya, Pakistan, Bengladesh, Mexique, Pérou, Colombie, etc, etc… Et donc, quand tu es allé dans tous ces pays, et je suis quasiment allé dans tous les pays que je t’ai cités, finalement, ça t’enrichit énormément et ça permet encore une fois de beaucoup mieux comprendre ton marché.
Quand la start-up te dit : « Il y a tel problème dans ce marché-là, on va apporter telle solution », et que tu y es allé et que tu as en effet perçu, cerné ce problème, et que tu comprends que la solution elle est pertinente parce que tu as vu de tes propres yeux comment ça se passe sur place, c’est beaucoup moins, on va dire, wouwou, c’est beaucoup moins farfelu que de lire simplement un pitch-deck, un beau PDF qui te dit : « Il se passe ci, il se passe ça, on propose ça » mais sans jamais vraiment l’avoir expérimenté. Tu vois ce que je veux dire ?
Donc, quand tu as vu de tes propres yeux, ça te permet d’avoir une vision beaucoup plus claire sur ce monde, et donc sur les opportunités d’investissements et d’aller chercher, voir même directement sur place des opportunités d’investissement.
Etre expat, c’est une permanente sortie de zone de confort.
C’est-à-dire que, encore une fois, je te disais avec la langue, quand tu es allé dans un pays où tu ne parles pas la langue, où tout est nouveau, où tu n’as pas grandi ici, où tu n’as pas les références, tu n’as pas les codes, il faut tout réapprendre.
Donc, toujours tout trouver, les administrations, les supermarchés, les bons restos, il y a plein de choses que tu ne sauras pas, où ce ne sera pas inné comme toi, tu l’aurais fait en France, parce qu’on va te dire : « Ah, il te faut ci, tu vas là-bas, ah, il te faut faire ça, tu vas faire comme ça, tatati, tatata, si dans telle ordre, il faut attendre tant de temps, il faut payer autant, il faut faire ici, il faut faire ça ».
Bref, tout est simple, tu vois. Quand tu es dans un autre pays, quand tu es expat dans un autre pays, alors que ce soit en Europe ou hors Europe. Parce qu’encore une fois, l’Europe, on va dire, il n’y a pas de grande surprise, ça reste l’Europe, la même devise, le même créneau horaire, la même tendance dans les administrations, etc, etc…
Mais dès que tu es hors Europe, je ne sais pas, en Asie Centrale, ou en Afrique ou en Amérique Latine, évidemment tout change.
Donc, là, c’est une permanente, c’est une sortie de zone de confort permanente. Et c’est extrêmement intéressant. Et en fait, en tant qu’homme, ça te fait grandir. Et tu te sens plus libre, plus fort, plus grand, plus serein, parce que tu es sorti de ta zone de confort plein de fois. Donc, 1 fois ça fait peur, 2 fois, ça fait peur, 3 fois ça fait peur, 4 – 5 – 6 – 7 fois, c’est facile, tu y vas. Alors, ce n’est pas facile mais tu y vas, tu as moins peur, tu es beaucoup plus serein, etc, etc…
Moi, c’est comme les premières fois où j’ai voyagé à l’autre bout du monde. Au début, tiens, un petit peu dans le ventre, la boule au ventre, tu te dis : « Où est-ce que je vais arriver ? Qu’est-ce qu’ils vont me faire ? Comment ils vont m’accueillir ? Qu’est-ce qu’ils vont me dire à l’aéroport ? Comment je vais me justifier s’ils me demandent ce que je viens faire ici ? Ce n’est pas un pays courant, il n’y a beaucoup de touristes ici », etc, etc…
Et, à la fin, maintenant, récemment, j’ai fait, comme je te le disais, l’Iraq, l’Ouganda, ou qu’est-ce que je t’ai dit d’autres ? Le Népal, le Népal c’est assez touristique. Mais, il y a des pays qui ne sont forcément pas très touristiques et je me dis : « Mais, en fait… » Je ne me dis plus rien.
C’est-à-dire que j’arrive, je sais comment ça va se passer. Je lui tends mon passeport, il va me dire : « Ah, France, ah Italie, cool ! » Il va me parler un truc en italien, ou en français, il va mettre le tampon et me dire « bienvenue », ou pas, d’ailleurs il va me regarder mal peut-être, ça dépend des douaniers, des polices aux frontières.
Je vais tracer tout droit, je vais prendre ma valise, ou pas, si je n’en ai pas. Et c’est terminé.
Je vais prendre une SIMCARD, je vais sortir, je vais commander un taxi sur une application ou dans la rue en me battant avec lui parce que le mec va vouloir m’escroquer. Avant, je n’osais pas négocier avec les taxis à l’arrivée parce que je me suis dit : « Je suis dans un pays que je ne connais pas, je ne peux pas négocier, j’ai même limite la chance que le mec veuille bien me prendre dans son taxi, m’escroquer et me ramener à mon hôtel ». Tu vois, j’étais limite heureux d’être arrivé à destination sans m’être fait découpé en 4.
Maintenant, non. Peu importe le pays où j’arrive, je me suis renseigné et si le mec veut m’escroquer, je lui fais du rentre dedans, c’est-à-dire que : « Comment ça ce prix-là ? » Je m’en vais, je renégocie, je vais voir un autre, etc, etc… et on ne se laisse plus faire.
Et ça prendra le temps qu’il faut, mais, voilà, il y a trop de courses de taxi que j’ai payées, j’allais te dire le double mais c’est même plus que ça, les taxis, c’est des assassins. Ils n’hésitent pas à te surfacturer, j’ai notamment vu en Ouzbékistan des mecs me dire 10 fois le prix que j’aurais dû payer.
Alors, l’Ouzbékistan, l’Asie Centrale, je connais bien maintenant, donc, je ne me laisse pas faire. Tu vois, je leur fait du rentre dedans, je leur dis : « Les gars, vous êtes des malades ou quoi ? Tu me dis 10 fois le prix normal ». Et le mec, il se barre parce qu’il comprend qu’il a voulu te mettre une trop grosse carotte. Mais, en fait, les taxis, c’est vraiment des assassins.
Donc, maintenant, en fait, tout ça pour te dire que plus tu le fais, et plus tu passes du temps à l’étranger et plus tu te sens chez toi un peu partout. Et c’est vrai que maintenant, je me sens vraiment bien partout dans le monde entier.
Donc, je sais que je ne serai jamais chez moi dans n’importe quel pays. Ce n’est pas mon pays, je ne suis pas né là-bas, je n’ai pas les codes, je ne serai jamais un des leurs, peu importe le temps que j’y passe.
Mais, par contre, je me sens vraiment bien quasiment partout et je n’hésite pas à m’imposer et à dire quand ça ne va pas, quand je ne suis pas content, quand le prix n’est pas bon, quand ci, quand ça. Parce que, en fait, c’est comme ça que ça doit marcher. On reste des êtres humains, et si tu veux me mettre à l’envers, je te le dis, si je n’aime pas ce que tu m’as fait, je te le dis, et si j’aime bien ce que tu m’as fait aussi, je le dis.
Et il n’y a aucun souci, tu vois. Ce n’est pas que pour parler du mauvais, évidemment que il y a beaucoup beaucoup de très très bonnes situations, et c’est plus souvent génial que chiant d’être expatrié ou de voyager autant.
Mais, voilà, il ne faut pas se laisser faire parce que tu es un touriste et qu’on aime bien te bouffer ton argent. Mais, ça, c’est partout dans le monde malheureusement. En France, ça arrive aussi avec les touristes Chinois ou que sais-je. Donc, donc, c’est comme ça.
Bon, les amis, pour terminer cette vidéo, je te propose que je passe un peu le véhicule en Sport+. Je trouve que je suis beaucoup trop calme, des fois, il y a… je ne sais pas. Voilà, je veux que ça pète. Il y a des matins, où je me réveille, je suis un peu trop calme, je fais des vidéos trop sérieuses. Voilà, détendons-nous dans cette jolie Estonie.
Pour conclure cette vidéo, qu’est-ce que je voulais te dire ?
En fait, je trouve qu’il y a aussi peu d’entrepreneurs qui font l’effort d’aller un petit peu « dans la mer ». C’est-à-dire qu’en fait, dès qu’il y en a qui commence à gagner de l’argent par leur activité, ils s’expatrient tout de suite dans des pays « de luxe ». On pense notamment à Dubaï en priorité, et ils veulent tout de suite sortir la Lamborghini, ça consomme de l’escorte à mort. Et, je ne te dis même pas ça parce que je suis en train de créer de la réalité, c’est vraiment la réalité.
Il y en a beaucoup de mecs qui pètent les plombs et qui consomment pleins d’escorte, qui sortent des Lamborghini, dépensent dans des hôtels de luxe, des business-class, etc, etc… Et, en fait, souvent, j’ai remarqué qu’il y avait un profil de mecs comme ça qui, en fait, n’avait rien au tout début, était même, voire, peu respecté, avait peu de, on va dire, de statut social, etc, etc… Et dès qu’ils ont commencé à faire de l’argent, ils ont commencé à péter les plombs à vouloir prouver, à vouloir montrer, à vouloir essayer de devenir quelqu’un via leur argent en dépensant dans des choses qui sont, à mon sens, totalement inutiles.
Alors, je ne dis pas, attention… Les business-class, les hôtels de luxe, les belles voitures, etc, c’est très très bien et c’est aussi pour ça qu’on gagne de l’argent, et c’est pour s’ajouter un confort de vie, et pouvoir aller s’offrir ce genre d’expériences. Mieux vaut dormir dans un 5 étoiles que dans un hôtel dégueulasse. Mieux vaut rouler en Porsche que de rouler en Clio, évidemment. Là-dessus, il n’y a aucun souci, il y a beaucoup plus de confort.
Et c’est normal. Mais, je pense que c’est bien aussi d’aller voir un petit peu ce qui se passe dans la merde. Et moi, je trouve que c’est vraiment une de mes forces, là-dessus, c’est que je suis vraiment capable d’aller dans les endroits les plus dégueulasses, là où personne ne veut aller.
Et je pense que c’est vraiment ce qui fait aujourd’hui ma force c’est que j’ai vu vraiment beaucoup beaucoup de choses, mes petits yeux. Et pas des choses forcément toujours très agréables, toujours très sympa à voir. Pas des odeurs les plus folles, pas le confort le plus fou que j’ai pu obtenir dans toute ma vie, mais je pense que c’est vraiment très très bien. Et donc, voilà.
Donc, globalement, l’être humain il est très très bon. Ça c’est vraiment ma conclusion même si des fois, comme tout le monde, j’en ai marre des êtres humains. Je me dis : « On court à notre perte ».
Globalement, l’être humain, il est quand même très très bon. Là-dessus, il n’y a aucun souci, il n’y a aucun doute. Que ce soit encore une fois, en France ou en Iraq, ou en Afrique, ou au Mexique, ou que sais-je, n’importe où dans le monde, on est tous les mêmes.
Vraiment, ce n’est pas parce qu’on n’a pas la même religion, la même tradition, les mêmes habits, la même nourriture, ou ce que tu veux que un être humain est moins bon qu’un autre. Non, vraiment, je te le confirme. Tout le monde voudra t’aider et voudra, voilà, ne te voudra pas du mal.
Donc, ça, il faut supprimer un peu ce cliché de dire : « L’étranger, il n’est pas bon, il n’est pas, il est dangereux, il est méchant ». Tu sais, on l’entend souvent parfois dans des pays, ou chez des gens qui n’ont rien fait de leur vie et qui n’ont pas voyagé, et qui ont un avis sur tout. Donc, donc, voilà les amis.
Voilà, voilà, je veux que les gens se retournent. Bon, ça c’est mon petit côté pouf malheureusement pour terminer cette vidéo.
Voilà les amis, dis-moi ce que tu en as pensé dans les commentaires ci-dessous. Si tu es expatrié de ton côté également, dis-moi dans quel pays et dis-moi ce que ça t’apporte justement d’être expatrié. Moi, je suis très curieux d’avoir des retours également d’expérience d’autres expatriés.
Tout est dans la barre de commentaires pour qu’on puisse échanger ensemble. Lis-bien la barre de description également, il y a beaucoup de ressources qui pourraient surement t’aider à commencer à investir que ce soit en bourse, dans les start-ups et notamment à l’étranger dans les pays émergents etc, etc…
Et on se dit à très très vite pour une prochaine vidéo tout simplement. Ciao ciao.
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