Le palier des 600 000€ investis en bourse dans les actions à dividendes est passé et c’est l’heure de faire le bilan ! Dans cette vidéo, je reviens sur : – le temps que ça m’a pris pour arriver à 600 000€ – tout le process que j’ai suivi des premiers 10€ investis à maintenant – ce qui fait craquer 99% des investisseurs particuliers – la puissance des intérêts composés que je commence à sérieusement ressentir – les débats éternels qui sont revenus au fil des années…
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Bilan après 600 000€ investis en bourse
Retranscription de la vidéo :
Les amis, bienvenue sur cette nouvelle vidéo qui commence sur une magnifique manœuvre avec des Estoniens toujours aussi sympa sur la route qui ne te laissent jamais passer, qui ne te disent jamais merci.
Bon, c’est comme ça, c’est Tallinn, ce n’est pas les gens les plus chaleureux du monde.
Qui dit vidéo dans la voiture, dit vidéo encore une fois à la cool. On va parler aujourd’hui d’un sujet qui est un petit peu : « Le bilan de 600.000 € investis en bourse dans les actions à dividendes. » On va faire un petit peu le bilan, aussi bien personnel que de ce que j’ai pu voir sur d’autres personnes.
Parce que finalement, j’ai accompagné aussi pas mal de personnes, de clients, à investir dans des actions à dividendes. Et c’est vrai qu’on voit un petit peu tous types de réactions, de comportements. Et je vais vous partager ce qui m’a vraiment le plus choqué sur ces 600.000 € investis sur à peu près, je ne sais pas, 7 à 8 ans d’investissement.
Donc, encore une fois, ça ne s’est pas fait du jour au lendemain. Là, c’est quelque chose sur laquelle j’aimerais bien insister. Et voilà.
Première chose qu’on va faire quand même avant, c’est d’aller mettre de l’essence puisque je vois que j’ai 28 kilomètres d’autonomie. Donc, je trouve une pompe rapidement et je te reprends tout de suite.
Bon, ça y est les amis, on a fait le plein de la voiture, à l’instant et c’est ce que je disais sur une story Instagram, ça rejoins les actions à dividendes. C’est que je disais que le plein qui a dû couter je crois 120 € pour 70 litres. En fait, ce qui était beau c’est que d’une façon directement ou indirectement, ça me retomberais dans la poche puisque en fait ton portefeuille, tu as des pétrolières, des entreprises qui vendent du gaz et tout ce que tu veux. Là, dans le cas précis, du pétrole.
Et, en fait, ce qui va se passer c’est que je touche des dividendes de ces entreprises américaines qui commercialisent ce pétrole que je mets dans la voiture. Donc, en fait, quand je mets le plein, il y a « une partie de cet argent » qui retombe directement dans ma poche sous forme de dividende. Ou tu peux voir également que tes dividendes te financent une paire de pleins à l’année, en fonction de ce que tu perçois.
Donc, en fait, ce plein-là, ça a été payé par mes entreprises dans le secteur du pétrole, de l’énergie pour être un peu plus large.
Les amis, parlons, du coup, un petit peu de ce bilan.
On va d’abord passer la voiture en mode sport plus, frérot. C’est bon. On n’est quand même pas des sauvages. On va s’assurer que le sans plomb 98 a bien alimenté le moteur. Voilà, je fais un peu le Kéké. Après tout, c’est un peu ce qu’on est.
Voilà, les amis, quel est le bilan des 600.000 € investis ? On ne peut pas rester sérieux avec ce genre de voiture. C’est ça le problème.
La première chose que j’aimerais te partager, c’est que, en fait, tu as différents moods, différents paliers à passer quand tu investis en bourse. Et il y a des paliers qui sont un peu plus pénibles que d’autres. C’est-à-dire que par exemple, je me rappelle le palier des 0 à 100.000 qui peut paraitre un très gros palier pour la majorité des gens.
En fait, chez moi aussi il a été extrêmement pénible parce qu’il m’a paru long. C’est-à-dire qu’au début, il faut se rappeler que quand j’ai commencé à investir, il y a de ça 7 – 8 ans, au début, je mettais des 10 €, des 20 €, des 50 €, des 100 €. Je ne mettais pas, comme aujourd’hui, des 10.000, des 20.000, des 30.000.
Donc, évidemment, on n’avance pas au même rythme. Et quand on voit ce qu’on perçoit au début en dividendes, on peut se dire : « Mais, ça va prendre une éternité, ça va être super long ». Et en fait, il ne faut pas se décourager. C’est-à-dire que, on passe tous par ce moment douloureux, pénible où on a l’impression qu’on n’avance pas. Et ça, c’est sans aucune exception. C’est pour tout le monde.
Parce que c’est vrai que j’ai tout le temps la réaction, en fait, qui est de dire que : « Ouais, mais Raph, toi tu as investi beaucoup d’argent, c’est pour ça que tu touches autant de dividendes. »
C’est souvent tous les mois sur Instagram, etc… je dis : « Bon voilà, là j’ai perçu 2.200 $ de dividendes pour ce mois-ci » et une des réactions premières c’est de dire : « Ouais, mais Raph, en fait pour moi, ce n’est pas accessible parce que moi, je n’ai pas 500.000, je n’ai pas 1.000.000. »
Les gens font un peu les maths avec 5% de renta, 3% – 4% de renta, 6% de renta, et concluent qu’en fait, il faut 600.000 $ de capitaux à investir pour pouvoir percevoir ce genre de dividende tous les mois.
Et la réalité, c’est que vous oubliez, en fait, encore une fois le process. C’est-à-dire que oui, vous regardez les résultats mais vous oubliez le process. C’est-à-dire que moi, je n’ai pas eu du jour au lendemain 2.200 $ de dividendes. Je n’ai pas eu un portefeuille à 600.000 euros ou dollars, du jour au lendemain. C’est-à-dire que ça fait 8 ans que tous les mois, de façon disciplinée j’investis en bourse de l’argent à la hauteur de mes moyens.
Et ce qui a fait que ça a payé jusqu’à aujourd’hui et que ça va continuer de payer, c’est ma régularité, ma discipline en tant qu’investisseur, de ne pas lâcher l’affaire.
Donc, oui, au début c’est long et c’est chiant. Les 0 à 100.000, je me rappelle, ça a été long.
Les 100.000 à 200.000 ça a déjà été un peu plus agréable mais ça a quand même paru long de mon côté, je m’en rappelle encore comme étant globalement assez long. Par contre, les 200.000 à 500.000, franchement, je ne m’en rappelle même pas. Je ne les ai pas vu passer, je ne sais pas ce qui s’est passé mais dans ma tête ça a duré, voilà, le temps d’un claquement de doigts. Ça a été très très vite. Les 500 à 600, ça a été assez normal.
Après, il faut savoir que ça dépend aussi de ce que le marché te délivre. C’est-à-dire que si tu as un marché en plein bull market qui te délivre 20% de performance, évidemment, tu vas beaucoup plus vite. D’autant plus quand on parle de centaines de milliers d’euros, tu sens tout de suite les résultats quand le marché est en bull market. Par rapport à quelqu’un qui a un portefeuille, on va dire de 100 ou 1.000 euros, même si le marché fait plus 20%, ce n’est pas flagrant en nominale, on va dire, en montant, sonnant et trébuchant.
Donc, ça dépend aussi du marché mais c’est vrai que les 500 en réalité, tu t’es tapé un camion dans la gueule, les 500, les 400 à 500, 500 à 600, ont été un peu plus long, enfin, on a l’impression, que les 200 à 500. Ça c’est une question de perception, c’est une question de, encore une fois, de combien j’ai investi en capitaux, de ce qu’a délivré la marché, etc, etc…
Là, j’ai un bus à droite, j’ai un camion à gauche. Le bus dégage de ma voie. Okay. Les bus, c’est une catastrophe. Une catastrophe, je les déteste.
Donc, voilà, les amis. Dans la continuité de ce que je te disais quand les gens me disent : « Ouais, tu touches 2.200 $ de dividendes par mois, ce n’est pas pour moi, je n’ai pas autant de capitaux à investir et blablabli et blablabla. » En fait, ce qu’il faut comprendre c’est que ce n’est pas la nature même des actions à dividendes que de t’enrichir rapidement ou que de te faire gagner beaucoup d’argents du jour au lendemain.
Si tu cherches une façon de gagner beaucoup d’argent du jour au lendemain, je te garantis que les actions à dividendes, ce n’est pas du tout la stratégie dans laquelle tu dois te tourner. Essaie plutôt d’aller créer une entreprise, essaie plutôt des stratégies plus agressives, le trading, la crypto, ce que tu veux, que je te conseille, mais alors, strictement pas du tout. Ce n’est pas du tout ce que je fais, moi, et que je ne ferais jamais. Parce que j’estime que la majorité des particuliers, si ce n’est la quasi-totalité des particuliers vont perdre de l’argent et la totalité même de leurs capitaux.
Mais, voilà, ce qu’il faut comprendre, c’est que si tu veux gagner beaucoup d’argent, généralement, ce n’est pas par l’investissement, dans tous les cas. C’est plutôt via la création d’entreprises et l’entrepreneuriat. Donc, ça c’est vraiment 2 choses à dissocier.
Les actions à dividende, il faut vraiment le voir comme étant une façon, justement de protéger ton argent. C’est-à-dire que tu places ton argent dans des actifs financiers, tu protèges en fait ton argent et tu le fais travailler, tu combats l’inflation, tu perçois des dividendes, donc un cash-flow positif de ton patrimoine. Tu ne laisses pas dormir ton argent.
C’est vraiment une façon de faire pérenniser, protéger, faire travailler son argent. Mais, ce n’est pas une façon de gagner énormément d’argent. Alors, oui, on en gagne avec les actions à dividendes, c’est le but, par de la plus-value, par des dividendes, par les intérêts composés, etc, etc… Mais ce n’est pas, on va dire, l‘objectif premier, que de gagner beaucoup d’argent.
On peut évidemment gagner beaucoup d’argent sur le long terme via les intérêts composés, si tu as un horizon d’investissement de 10 – 20 – 30 – 40 ans – 50 ans, tu peux largement devenir millionnaire, multimillionnaire et même plus en fonction de ce que tu as investi, de la performance et de ta patience. On peut gagner énormément d’argent. Ça c’est une certitude. Mais, pas rapidement. Ça c’est vraiment la nuance à avoir en tête. Okay ?
Qu’est-ce que je pourrais te citer d’autres comme conclusion de ces 600.000 € d’investis ? Ce n’est pas évident de faire une vidéo dans la voiture. Ça fait longtemps que je n’en ai pas fait et c’est assez déstabilisant entre se concentrer sur la route, les gens qui te regardent, les bus, etc… C’est assez déstabilisant.
Et ça me fait penser à une chose, c’est la capacité des gens à pouvoir suivre cette stratégie. Exactement, ça c’est très important.
En fait, il y a beaucoup de gens qui vont prétendre comprendre la stratégie, qui vont prétendre pouvoir suivre la stratégie, la maîtriser sur la théorie. En mode il faut être patient, il faut être long terme, il faut être régulier, discipliné, investir tous les mois un peu d’argent, réinvestir ses dividendes, etc, etc…
Ça, quand tu parles de la théorie à tout le monde, « oui, ça j’ai compris Raph, blablabli, blablabla, tu m’as démontré que, à travers ton livre, tes formations, que si je fais ci, ça pendant X années, j’aurais tel résultat ». Les gens comprennent très bien et ne remettent pas du tout en question la théorie.
Pourtant quand il s’agit de la vivre par eux-mêmes cette théorie, bizarrement, c’est beaucoup plus faible, c’est beaucoup plus faiblard, c’est beaucoup plus fébrile. C’est-à-dire qu’à la moindre petite bousculade, c’est-à-dire que si le marché, il est un petit peu mouvementé, volatile, qu’il y a des évènements un petit peu néfastes dans l’économie…
En ce moment, on parle beaucoup par exemple de récession, d’inflation, de faillite bancaire, de tout ce que tu veux, il y en a de quoi potentiellement s’inquiéter si on est un petit peu frileux et peureux. Les gens, tout de suite, ils réagissent assez rapidement.
Moi, je vois par exemple, certains même de mes clients qui me disent pour certaines actions, qu’est ce qui se passe sur cette action ? Parce qu’évidemment, je ne vais pas prétendre que tout mon portefeuille est en large plus-value. Il y a des actions qui sont en large plus-value 100 – 150%, il y en a d’autres qui sont flat, il y en a d’autres qui sont un peu en moins-value, d’autres, 1 ou 2 qui sont vraiment en moins-value pas terrible parce que l’entreprise malheureusement, elle ne délivre pas ou que le secteur en ce moment, il n’est pas propice.
Et tout ça, en fait, il y a des gens qui n’arrivent pas à le comprendre, qui vont tout de suite demander des explications, des justifications.
Alors, il y a une ambulance derrière moi. Voilà.
Qui vont me demander une justification par rapport à ce qui se passe. Et en fait, les gens ne comprennent pas que réagir à la performance d’une action à court terme. Parce que souvent les gens te demandent la justification sur la performance d’une action au bout de 6 mois, 1 an, quelques mois, quelques semaines parfois, ça ne veut rien dire.
Initialement, tu as acheté ton action pour les fondamentaux, donc, si tu l’as achetée aujourd’hui, il n’y a pas de raisons que 6 mois plus tard tu te dises que les fondamentaux, en fait, je les remets en question même si il y a une moins-value de je ne sais 10 ou 20% qui est apparue parce que le marché ou que sais-je a fait que l’action elle a décoté un peu. Tu vois ?
Donc, ça c’est vraiment la différence entre la théorie et la pratique chez beaucoup de personnes, c’est que beaucoup pensent la maîtriser mais quand il s’agit de pratiquer, c’est quand même autre chose.
Donc, voilà les amis, il y a malheureusement beaucoup de gens qui en effet, craquent un petit peu. Ah, il y a une insertion dynamique comme on dit. Je ne sais pas si tu entends un petit peu le moteur et les pétards intérieurs. Je ne sais pas ça s’entend dans la vidéo mais c’est vraiment très très agréable.
Bref, je te disais, malheureusement il y a beaucoup de gens qui en fait, craquent en chemin parce que ce n’est pas évident. En fait, c’est le plus dur dans cette stratégie. C’est une stratégie qui est très très très mentale et en fait, tu as beaucoup de gens qui n’arrivent pas à se dire : « Tous les mois, je vais mettre de l’argent et je vais être patient que ce soit en plus-value ou en moins-value, que ce soit beau ou pas beau dans l’économie, je vais être patient ». Il y a beaucoup de gens qui ont du mal à ça.
Donc, je vois des gens, des clients parfois même arrêter la stratégie parce que, en fait, ils ne sont pas patients, ils ne sont pas patients.
Et, en fait, là où certains vont devenir multimillionnaires, etc. grâce à cette stratégie, d’autres auraient pu le devenir mais ne vont pas le devenir parce que ils auront perdu cette patience.
Et pour le coup, cet argent qu’ils vont récupérer pour mettre dans d’autres stratégies potentiellement, il ne faut pas croire que d’autre stratégie sera un miracle. Elle va potentiellement même leur faire perdre tout leur argent parce qu’ils se seront tournés vers des stratégies plus offensives comme du trading, de la crypto, ou ce que tu veux. Et ils auraient tout perdu dans leur espoir de potentiellement aller plus vite et de gagner plus gros.
Donc, tu vois, finalement, en voulant potentiellement gagner plus d’argent en prenant plus de risques, on prend aussi le risque de tout perdre. Donc, il faut faire très attention à ça.
Dans cette conclusion, un peu, des 600.000 € également investis, il y a un débat éternel qui revient tout le temps. Frérot, c’est le courtier. Le courtier. Combien de discussions il y a au sein de mes clients, de mes membres sur nos groupes d’échanges privés sur le courtier. Lequel est le meilleur ? Lequel est le moins cher ? Lequel il faut choisir et combien ça coûte de transférer ?
En fait, il y a une très grosse erreur, c’est que beaucoup de gens veulent commencer sur un courtier peu cher, sur un courtier facile, simple, efficace, en français qui fournit l’IFU. Bref, il y a plein d’arguments pour choisir un courtier qui est simple.
Et en fait, à la fin les gens commencent à se dire : « Ouais, mais en fait, ce courtier, il n’était pas si bien parce qu’en fait, je me rends compte qu’il me coûte peut-être plus cher que marketé sur le papier ou de ce qu’il y a écrit en gros sur leur site, etc, etc,… »
Et il y a beaucoup de gens, en fait, qui perdent beaucoup de temps à comparer des courtiers, à aller chez un courtier puis transférer leur compte et blablabli, et blablabla et se rendre compte que transférer un compte ça prend du temps et ça peut aussi coûter de l’argent en fonction des courtiers.
Donc, voilà, ça, le débat éternel, je ne comprends pas parce qu’aujourd’hui il y a des courtiers qui sont là depuis une éternité, je pense notamment à Interactive Broker qui sont là depuis quasiment 50 ans. Ils sont cotés en bourse. Leurs comptes sont donc, publics et transparents. Si c’est coté en bourse, tous les trimestres il y a un bilan trimestriel qui sort.
Là, où beaucoup de néo-courtiers, qui sont des start-ups, et qui ne sont pas encore profitables et dont les bilans sont opaques. Parce qu’en fait, on n’y a pas accès. C’est des start-ups donc, par nature, la boite est privée. Donc, on ne sait pas si elle est profitable. Et la réalité, c’est qu’elle n’est pas profitable. Elle cherche la croissance de ses membres en priorité et non pas la profitabilité. Puisque derrière, il y a des business-angels qui sont là pour alimenter et investir dans la boite.
Donc, il y a tout ça qui fait que en fait, je ne comprends pas parce qu’aujourd’hui Interactive Broker c’est le moins en terme de frais. C’est indéniable malgré ce que beaucoup de courtiers, de néo-courtiers prétendent avec des frais très peu chers, des frais de passage d’ordres gratuits etc… Pour moi, c’est du bullshit, ce n’est pas du tout la réalité. Il y a beaucoup de frais cachés notamment sur tout ce qui est taux de change, euro, dollar, etc… qu’on se cachait bien de dire et de montrer publiquement parce qu’en fait, c’est là-dessus qu’ils font tout l’oseille.
Et je ne comprends pas. Aujourd’hui, Interactive Broker, c’est utilisé pas les multimillionnaires, les institutionnels, les professionnels et ces gens-là, évidemment, ils ont envie de payer le moins de frais possible.
Donc, pourquoi le petit particulier s’emmerde à aller chez des néo-courtiers qui n’ont pas encore fait toutes leurs preuves, qui sont récents, qui ne référencent pas tous leurs produits, qui coûtent finalement plus chers, qui sont moins transparents et tout ce que tu veux. Pourquoi ?
Parce que ils ont un fort marketing et que malheureusement les particuliers encore une fois c’est souvent les plus attrapables, les plus influençables, ils connaissent beaucoup moins de choses que les professionnels ou les riches, les multimillionnaires. Et donc, tu coup, ils se font alpaguer facilement parce que c’est simple, c’est beau, ça brille, il y a une belle interface, c’est en français. Tu sais, on maquille un peu les choses, on va vous fournir un IFU, c’est en français, donc, ce sera facile. Le service client, il est en français, donc ce sera facile.
Tout ça c’est du bullshit, ça ne sert à rien. Ça ne sert à rien. Et ça ne devrait pas être un élément important. Donc, bon voilà, ça c’est un petit peu dommage et c’est ce que je vois souvent, les éternels débats sur le courtier pour moi, il n’y a pas de débats.
Tiens, je te fais apparaître d’ailleurs un screenshoot de ce que j’ai payé il y a 3 jours pour passer mes ordres d’achat. Sur à peu près 22.000 $ d’achat, ça m’a couté donc 2 $ pour convertir mes 22.000 €, ou mes 20.000 €, c’est ça, j’ai déposé 20.000 €, que j’ai converti en 22.000 $. Ça m’a couté 2 $ de frais. Et ensuite, pour passer 2 ordres, 2 fois à peu près 11.000 $, ça m’a couté 2 $ 94, comme tu le vois à l’écran. Donc, ça m’a coûté littéralement moins de 5 $ pour 3 transactions. Ce qui est très très très très très faible. Okay ?
Qu’est-ce qu’on peut dire de plus encore ? Le débat avec les ETF ou le marché français. Ça c’est quelque chose que je vois, encore une fois, de façon permanente après 8 ans d’investissement. « Est-ce que ce n’est pas mieux un ETF ? Est-ce que finalement t’es sur que, Raph, le marché français, ce n’est pas mieux que d’investir sur le marché français ? »
Bon, ma réponse, elle reste toujours aussi définitive. Le jour où vous me voyez parler d’un ETF ou du marché français, c’est que probablement, j’ai retourné ma veste, comme un sale lâche.
Mais jusqu’à preuve du contraire, le marché américain est toujours le marché le plus performant au monde avec la plus grosse culture de l’argent, les dividendes versés le plus souvent, avec les plus grosses augmentations de dividendes. Il n’y a pas de débats, il n’y a pas photo, c’est la réalité des choses. Le marché français à côté, il fait pâle figure, bien que ce soit un très beau marché.
Le marché français à l’échelle européenne, il est très très bien. A l’échelle du monde, malheureusement, il ne représente rien par rapport au marché américain.
Et pour ce qui est des ETF, encore une fois, vous savez très bien que je n’aime pas les ETF, et surtout, je considère que ça correspond à une toute autre stratégie. C’est-à-dire que quelqu’un qui veut un ETF, n’est probablement pas quelqu’un qui a la même ambition, la même stratégie que quelqu’un qui veut du dividende.
Donc, encore une fois, mieux vaut acheter un ETF que de ne rien faire, mais pour moi, l’ETF n’a clairement pas sa place dans une stratégie pour quelqu’un qui cherche un cash-flow positif et qui cherche à générer de la performance à long terme.
Donc là-dessus, il n’y a encore une fois pas de débat, je ne vais pas m’attarder là-dessus dans cette vidéo pour les trackers parce que ce n’est pas l’objet de la vidéo.
Le but c’est de faire un petit peu un bilan de 600.000 € investis. Mais, voilà, je reste sur mes positions, les ETF et le marché français pour moi, toujours la même merde.
Et pour conclure, écoutez… Alors, pour conclure, pas encore… Pour conclure quand même cette vidéo, ce qui devient agréable quand même à partir de 500 – 600.000 € investis c’est que, en fait, on commence vraiment à sentir les intérêts composés dans les dividendes qu’on perçoit. C’est-à-dire, quand on perçoit déjà tous les mois, 2.200 $ de dividendes et qu’on dépose encore du capital, on voit que ça avance bien. On voit que ça avance bien, que vraiment les dividendes grossissent à vue d’œil.
Puisque quand on passe de 1 $ à 2 $ de dividendes, on a fait fois 2, c’est énorme, en multiplicateur. Mais, pour autant, dans le portefeuille et dans la vie de tous les jours, ça ne se ressent pas concrètement.
Par contre, quand on passe de 2.100 – 2.200 – 2.300 – 2.500 – 2.600 – 3.000 $ de dividendes, on commence à sentir. Parce que concrètement, dans la vie de tous les jours, c’est du pouvoir d’achat. C’est-à-dire que quand tu passes de 2.500 à 3.000 $ de dividendes, tu as 500 $ en plus de pouvoir d’achats de tous les jours où 500 $ en plus de capacité de réinvestissement dans de nouvelles actions.
Donc, là tu commences vraiment à le sentir. Et ça c’est vraiment quelque chose de très très très agréable. C’est que plus on grossit, et plus les choses vont vite. Et comme son nom l’indique, la puissance des intérêts composés commence vraiment à faire son effet.
Je conduits vraiment comme un Kéké, la main comme ça. Des fois, je me saoule.
Donc voilà, je peux te mettre à l’écran, là, l’évolution de mes dividendes. Tu vois que si je ne touche plus à mon portefeuille, ce que je veux dire par ne plus toucher, c’est-à-dire que si je ne réinvestis plus de capitaux, je laisse simplement mes dividendes se réinvestir naturellement, en fait même pas se réinvestir mais simplement grossir avec la croissance des dividendes. Donc, là c’est vraiment sans ajout de capitaux et sans réinvestissement de dividendes, on voit que dans 10 ans, je vais percevoir 42.500 $ de dividendes, dans moins de 10 ans.
Donc, c’est énorme. C’est-à-dire que là, j’en touche à peu près, je crois 26.000 $. Si je ne fais rien, dans 10 ans, je serais à 42.000 $, simplement par le jeu des intérêts composés et encore une fois, sans réinvestissement de mes dividendes et sans ajout de capitaux frais de ma part.
Donc, je trouve que c’est vraiment énorme et encore une fois ça démontre, en fait, toute la puissance des intérêts composés.
Insertion dynamique, non, gentillesse des Estoniens pour laisser passer une voiture, non plus. Alors, ce qui est fou, c’est que moi, je laisse passer systématiquement quasiment tout le monde, les piétons, les voitures. Je te jure, on ne me dit jamais merci, jamais un sourire, jamais on me regarde. Même pas on me considère, genre, je suis un fantôme, je suis une machine automatique. Je ne sais pas ce que je suis mais la courtoisie, ici, ce n’est pas vraiment ça.
Bon, voilà, il faut savoir que les Estoniens, ils sont comme ça. Ce n’est pas, ils ne sont pas caliente, Espagnols, Italie, Colombie, tu vois. C’est plutôt, voilà, on est une tombe et c’est comme ça.
Donc, voilà les amis, ce que je voulais vous dire, un petit peu pour cette vidéo des « bilans 600.000 € » si on peut l’appeler comme ça. Dis-moi dans la barre de commentaire ci-dessous si tu as la moindre question, je me ferai un grand plaisir d’y répondre. Alors, c’est rouge mais les gens avancent, je ne sais pas pourquoi.
Et et lis bien la barre de description, il y a tout un tas de ressources qui devraient pouvoir t’aider notamment si tu souhaites investir dans les actions à dividendes, que ce soit du format livre, de la vidéo, du service mensuel. Il y a tout ce qu’il te faut dans la barre de description et je te dis à très très vite pour une prochaine vidéo.
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