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On se retrouve pour la deuxième partie de cette interview où je demande à Gabriel quels sont les dessous des business de box par abonnement !
Si vous n’avez pas vu la première partie, c’est par ici : https://www.youtube.com/watch?v=9Gjs9…
Dans cette seconde et dernière partie de l’interview, on rentre dans le vif du sujet des détails techniques et des dessous de ce type de business.
Si tu as des questions, n’hésite pas à les poser dans les commentaires ci-dessous ou à suivre la formation gratuite de Gabriel qu’il t’offre.
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Comment lancer son business de Box par abonnement ? – Partie 2
Retranscription de la vidéo :
On se retrouve pour la deuxième partie. Vous avez été suffisamment chauds dans les commentaires. On a vu avec Gaby que vous vouliez la deuxième partie.
Donc, on va faire cette deuxième partie. On va répondre à la fameuse question de s’il y a du potentiel de croissance et comment tu comptes aller chercher cette croissance.
Mais avant qu’on en parle, restez bien jusqu’à la fin de la vidéo, encore une fois, puisqu’on a encore beaucoup de contenus pour vous. Je pense que c’est toi qui vas nous dire tout ça, mais je pense qu’il y a beaucoup de viande encore dans cette vidéo.
Raphaël Carteni : Est-ce que tu pourrais peut-être, pour les gens qui sont chauds pour se lancer dans ce genre de business, nous dire un peu c’est quoi les 5 étapes, ou je ne sais pas, j’ai un peu spoilé, mais je sais qu’il y en a 5, je ne sais pas pourquoi. Les 5 étapes en fait en gros à suivre pour lancer un business de Box par abonnement ?
Gabriel : Ouais, bien sûr. Du coup, tu as spoilé. Il y a 5 étapes pour se lancer. Donc, la première étape, déjà, c’est de trouver sa niche, choisir une niche dans laquelle on veut se lancer. Donc, moi, ce que je conseille si la niche est trop vague, il faut aller plutôt sur un positionnement. Donc, c’est plus précis. Par exemple, tu ne peux pas lancer une box de sport.
Raphaël Carteni : Il faut le nicher.
Gabriel : Voilà. Genre, par exemple box de cross fit, tu vois ?
Raphaël Carteni : Okay. Donc, dans tous les marchés, généralement, quand tu es niché, c’est plus simple de se positionner. On est d’accord ?
Gabriel : C’est ça !
Raphaël Carteni : C’est pareil pour les box ?
Gabriel : C’est pareil pour les box ! Pour les boxs, il faut être niché.
Raphaël Carteni : Okay. Donc, trouver une niche vague et creuser, creuser jusqu’à trouver une « spécialité ».
Gabriel : C’est ça !
Raphaël Carteni : Okay.
Gabriel : Première chose. Deuxième chose, c’est de créer son offre. Créer son offre, c’est-à-dire, penser un peu les couleurs de sa marque, tu vois ? Penser les couleurs de sa box. Penser un peu son logo. Se demander : « Okay, quels produits je vais mettre dans la box ? Combien est-ce que je vais en mettre ? ». Tout ce genre de questions.
Raphaël Carteni : Les prix. Calculer les marges. Tout ça.
Gabriel : Voilà !
Raphaël Carteni : Un truc dont on n’a pas parlé dans la première partie qui est intéressante: la box. Finalement, le nom du business, c’est autour du mot « box », donc, boîte. Il y a le design de la boîte. Comment ça se passe ? Est-ce que c’est aussi ton logisticien qui gère ? Est-ce que tu lui envoies le design et il imprime ça, il imprime la boîte et le carton ? Comment ça se passe derrière ?
Gabriel : Alors ça, on a un fournisseur spécial avec lequel on travaille qui, lui, fait des box.
Raphaël Carteni : Son business à lui, c’est de créer des box.
Gabriel : Son business à lui, c’est de créer des box.
Raphaël Carteni : Des emballages en carton et custom en fait ?
Gabriel : C’est ça ! Il fait des box custom. Tu vas sur son site, tu les custom toi-même directement et après il t’envoie tout ça à ta logistique.
Raphaël Carteni : Et lui aussi, il envoie tout au logisticien. Donc, en fait, le logisticien, c’est lui qui reçoit tout de tout le monde. Les boîtes, les box, les produits de marque, tout tout tout, il emballe et il renvoie.
Gabriel : C’est ça ! C’est lui qui fait tout.
Raphaël Carteni : Et il gère les SAV derrière ? S’il y a des problèmes de retour et des choses comme ça ?
Gabriel : C’est lui qui reçoit les retours.
Raphaël Carteni : On a un petit peu dévié. Donc, deuxième étape, c’était créer son offre. Vraiment savoir ce qu’on va vendre, à combien, créer la couleur, l’image de marque.
Gabriel : C’est ça ! Une fois que tu as bien pensé ton offre, tu as vraiment créé ton produit, ta box et tout, là, ce que tu vas devoir faire, c’est créer ton site web.
Raphaël Carteni : Okay.
Gabriel : Créer ton site web. Donc, pour créer ton site web, nous ce qu’on recommande d’utiliser, c’est Shopify. Shopify aujourd’hui, c’est le mieux en e-commerce. Tu vois, en fait, on peut se dire : « Ouais, il y a de l’abonnement et tout donc on ne sait pas trop si Shopify, c’est adapté ou pas ».
Raphaël Carteni : Oui.
Gabriel : En fait, Shopify, il y a une application qui s’appelle ReCharge. Et ça, c’est une application qui permet de créer des abonnements dans Shopify. Eux, ils travaillent avec des box qui ont plus de 100 000 abonnés, avec vraiment de très très grosses box.
Raphaël Carteni : Shopify ?
Gabriel : Shopify plus ReCharge, oui. Donc, en fait, ils sont vraiment très secure. Il n’y a aucun problème avec eux. Nous, on travaille avec eux depuis un an. Et en fait, on n’a jamais eu de problèmes. Tu vois, tu as vraiment tout…
Raphaël Carteni : Okay. Ca se passe comme sur des roulettes. Les plus grosses boîtes aujourd’hui utilisent ce système aussi ?
Gabriel : Ouais, clairement. En fait, si tu veux, l’avantage de ReCharge, c’est que tu as plein de données et tu peux gérer très facilement tous tes abonnements. C’est-à-dire que par exemple, moi, il y a un truc que j’aime bien avec ReCharge, c’est que j’ai accès à ce qu’on appelle la projection des revenus. C’est-à-dire que Recharge, il me fait des statistiques pour me dire combien je vais encaisser le mois suivant, le mois d’après et dans 3 mois.
Raphaël Carteni : En fonction du, ce qu’on appelle le MRR, les Revenus Récurents Mensuels.
Gabriel : Exactement. En fait, ça me permet de savoir comment est-ce que je peux refaire mon investissement dans mon business.
Raphaël Carteni : Ouais, combien de trésorerie tu vas encaisser de mois en mois et avec une projection de croissance.
Gabriel : C’est ça ! C’est intéressant. Donc, du coup, une fois que tu as créé ton site, tu mets en place ton site, tu crées ton site. Et ensuite, tu vas contacter les marques. Alors, ça, c’est la quatrième étape.
Raphaël Carteni : Okay. Alors, juste avant qu’on ne revienne dessus, tu voulais dire un truc en plus ou pas ?
Gabriel : J’allais dire pourquoi est-ce qu’on crée le site avant de contacter les marques. Tout simplement parce que si on contacte les marques alors qu’on n’a pas de site, les marques…
Raphaël Carteni : Ce n’est pas sérieux.
Gabriel : C’est ça ! Donc, en fait, nous, on crée d’abord le site. Et après, comme on a le site, on va avoir une image professionnelle. Et là, on va pouvoir contacter les marques.
Raphaël Carteni : Alors, quel est le coût de cette infrastructure, du site Internet ? Est-ce que c’est moins de 100 € par mois, plus de 100 € par mois ? Pour que les gens aient un peu une idée.
Gabriel : Alors, le site Internet avec Shopify, ce qui est bien, c’est qu’on peut se lancer avec zéro.
Raphaël Carteni : Okay.
Gabriel : Donc, en fait, tu as 14 jours d’essai gratuit avec Shopify. Donc, déjà, tu peux commencer à faire ton site. Donc, si tu sais faire un site sur Shopify, que tu sais comment mettre en place les abonnements et tout ça, en une semaine, ton site, il peut être créé.
Raphaël Carteni : D’accord. C’est très rapide. Tout seul ?
Gabriel : Ouais, si tu es seul et que tu es vraiment dessus, il est créé en une semaine. Si tu te mets au boulot, quoi. Donc, en fait, tu crées ton site pendant les 14 jours. Et ensuite, tu vas payer un abonnement. C’est 30 € par mois.
Raphaël Carteni : D’accord.
Gabriel : 30 € par mois, et ensuite, voilà. C’est tous les mois. Si admettons, tu veux te lancer, tu te dis : « Okay, je me prends (prenons large) deux mois ». Tu en as pour 60 €.
Raphaël Carteni : Okay. Et l’application, l’extension ReCharge, elle est gratuite ?
Gabriel : Ouais, en fait, ce qui est bien avec Recharge, c’est que tu as 2 mois offerts. Donc, au final, tu as le temps de préparer ton lancement. Et ensuite, c’est 40$ par mois.
Raphaël Carteni : Okay. Et est-ce que tu as d’autres frais d’extension, d’application, de choses comme ça ou pas du tout ?
Gabriel : Alors, tu vas avoir quelques frais d’application. Grosso modo, nous ce qu’on recommande pour se lancer une Box, on dit qu’il faut en général un peu moins de 1 000 €. Voilà.
Raphaël Carteni : Avec moins de 1 000 €, tu as lancé ton business ?
Gabriel : Moins de 1 000 €.
Raphaël Carteni : C’est largement accessible à tout le monde.
Gabriel : C’est un business comme ça ouais.
Raphaël Carteni : Si quelqu’un est sérieux et qui veut se lancer dans un business avec moins de 1 000 €, c’est sérieux. Okay. Et vos ventes sont 100% numériques, je suppose ?
Gabriel : 100% e-commerce. On marche totalement e-commerce. Tout se passe sur Internet. Bien sûr.
Raphaël Carteni : Okay, okay. Donc, ça, c’était la troisième étape.
Gabriel : C’est ça !
Raphaël Carteni : Donc, la quatrième du coup.
Gabriel : La quatrième étape du coup, c’est de contacter les marques.
Raphaël Carteni : Okay.
Gabriel : Alors, contacter les marques, ça fait peur à beaucoup de personnes. Parce que là, ils se disent : « Ouais, les marques ne vont pas vouloir travailler avec moi ».
Raphaël Carteni : Le problème de refus, et tout ça ?
Gabriel : C’est ça ! Alors, ce qu’il faut se dire, c’est que si on contacte les marques n’importe comment, évidemment qu’elles vont nous dire…elles ne vont même pas nous répondre, en fait !
Raphaël Carteni : C’est clair. C’est l’approche qu’on a, au final.
Gabriel : C’est ça. Donc en fait, ce qu’il faut, c’est tout simplement de les contacter de manière professionnelle. Nous, ce qui se passe, c’est qu’on les contacte par e-mail.
Raphaël Carteni : Toujours ? Ou téléphone des fois ?
Gabriel : Toujours par e-mail. Et ou alors sur les réseaux sociaux. On peut aussi le faire sur Instagram.
Raphaël Carteni : Instagram, en priorité?
Gabriel : Plutôt e-mail. Ça dépend des préférences.
Raphaël Carteni : Sur les réseaux sociaux, c’est plutôt Instagram ?
Gabriel : Instagram ! Nous, c’est plutôt Intsagram . On les contacte. Par téléphone, ça peut arriver mais enfin, voilà, c’est très rare. Sinon, ça passe toujours par e-mail. Donc, on contacte les marques par e-mail. Ensuite, avec la marque, il va y avoir une petite phase de « négociation » parce qu’on va leur expliquer qu’on est une box, qu’il faut qu’ils mettent leurs produits dans notre Box, etc. Donc, on leur propose.
Raphaël Carteni : Vous vous présentez.
Gabriel : C’est ça. Et une fois que la marque a accepté, ce qui se passe, c’est que on a mis le partenariat en place, elle attend juste notre go, qu’on lui envoie notre fichier de commande pour envoyer les produits.
Raphaël Carteni : Okay. Est-ce que c’est long de négocier avec une marque ou est-ce que ça se fait genre, je ne sais pas, en une semaine, un mois. Ou est-ce qu’il faut vraiment y aller « faut battre » ?
Gabriel : Alors, en fait, au début, ça va prendre entre une à deux semaines avant d’avoir la réponse de la marque. Et après, ça se fait en quelques jours.
Raphaël Carteni : Okay. En fait, c’est toujours pareil. Au début, tu as peu d’abonnés. Tu es peu crédible donc, c’est plus long. Elle te répond le moins souvent. Elle ne te prend pas au sérieux. Mais plus tu as d’abonnés, plus tu as une force de frappe. Plus les marques, comme tu disais dans la première partie de la vidéo, elles sont là après toi comme des sangsues parce qu’elles ont compris que, comme tu disais, il y a des gens qui ont peur de les contacter mais en fait, elles font du business aussi.
Gabriel : C’est clair.
Raphaël Carteni : Il ne faut pas oublier qu’elles gagnent tout autant, voire même plus en donnant des produits comme ça. Donc, il ne faut pas avoir peur des marques. C’est ça qu’il faut retenir.
Gabriel : Absolument, ouais.
Raphaël Carteni : Il faut y aller.
Gabriel : Aucun problème.
Raphaël Carteni : Okay. Donc, on était sur la quatrième étape, c’est ça ?
Gabriel : C’est ça !
Raphaël Carteni : Il faut aller voir les marques.
Gabriel : Voilà. Contacter les marques.
Raphaël Carteni : Okay.
Gabriel : Une fois que tu as contacté tes marques, tu t’es mis d’accord avec le marque, ce qui va se passer, c’est que tu vas lancer ta box.
Raphaël Carteni : Yes, le grand jour.
Gabriel : Ça, c’est le grand jour. Donc, là, moi, ce que je conseille de faire, la plupart des business, en gros, ce que les gens vont conseiller de faire, c’est de faire de la publicité sur Facebook, sur Instagram etc. Le problème de ça, c’est que tu risques de mettre du budget en publicité et de ne pas avoir de retour, tu vois ? Moi, ce que je conseille de faire, c’est de se lancer avec ce qu’on appelle des effets de levier.
Raphaël Carteni : D’accord.
Gabriel : C’est-à-dire que quand tu lances une box, c’est un produit qui est vraiment sympa, qui est vraiment intéressant pour beaucoup de monde. Et du coup, tu peux trouver très facilement autour de toi des effets de levier. C’est-à-dire que tu peux trouver des personnes qui vont être intéressées pour parler de toi. Tu peux trouver des personnes qui vont être intéressées tout simplement pour s’abonner. Et du coup, ce qui se passe, en général, c’est qu’il y a beaucoup de gens aussi qui font par exemple, je ne sais pas si tu connais, les campagnes de crowdfunding.
Raphaël Carteni : Ouais, bien sûr.
Gabriel : Tu sais, le fait de lancer un produit en avance. Voilà.
Raphaël Carteni : Pour les boxs, c’est adapté ça ?
Gabriel : Ouais, clairement !
Raphaël Carteni : Il y a beaucoup de box qui font des campagnes comme ça ?
Gabriel : Ouais, ouais. Clairement. En fait, ça te permet de faire ton lancement, tu vois ? Et de susciter l’intérêt des gens. Je te donne un exemple d’effet de levier. Il y a un effet de levier qui a été utilisée par une box qui est la Box des Monastères.
Raphaël Carteni : Okay. La fameuse !
Gabriel : Exactement. En fait, eux, ce qu’ils ont fait. C’est quand ils ont commencé, ils ont contacté plein de monastères. Ils leur ont dit : « On crée une box dans le monastère. Parlez-en à vos adhérents ».
Raphaël Carteni : C’est excellent ! Bouche-à-oreille en fait.
Gabriel : Bouche-à-oreille, en fait.
Raphaël Carteni : Le plus ancien moyen de communication.
Gabriel : Exactement. Et en fait, comme les monastères avaient tout intérêt à en parler à leurs adhérents, ce qui s’est passé, c’est qu’ils ont commencé avec zéro frais en publicité et ils ont commencé direct avec plusieurs centaines d’abonnés, tu vois ?
Raphaël Carteni : Avec une croissance pour un coût de zéro.
Gabriel : Exactement. En fait, voilà. En fait, si tu sais un peu comment trouver ces effets de levier et que tu arrives à déceler ces effets de levier-là, tu peux vraiment te lancer et faire de beaux…
Raphaël Carteni : A moindre coût.
Gabriel : Voilà ! Exactement. Tu vois nous, comme je t’ai dit, on s’est lancé, on avait 200 abonnés. Céline qui s’est lancée avec 400 abonnés.
Raphaël Carteni : Okay, alors. Justement dans la fin de première partie, on disait, on parlait des axes de croissance. On disait qu’on allait en parler dans la deuxième partie, c’est le moment, je pense, de vous révéler un petit peu de tout ça. Quels sont, de ton côté tes axes de croissance et comment tu vois les choses sur le marché français ? Est-ce que tu as peut-être même des idées d’expansion ailleurs, Europe, international ? Comment tu vois les choses ?
Gabriel : Absolument. Alors, en fait, ce qu’il faut savoir dans le business de box par abonnement, l’avantage, c’est que c’est de l’abonnement. D’accord ? Donc, en fait, ce qui se passe, c’est que ton panier client, il augmente…il est beaucoup plus élevé que sur un autre business. C’est-à-dire que sur le long terme, tu vas encaisser beaucoup plus. C’est-à-dire que, je te prends mon exemple. Moi, au début, quand j’avais mon business en dropshipping, je vendais des masques de ski. Quand je vendais des masques de ski à 30 €, il me fallait 10 000 clients pour faire 300 000 € de chiffres d’affaire.
Raphaël Carteni : Tu étais quasiment sûr de ne plus le revoir le gars. Il achetait ton masque une fois et il disparaît.
Gabriel : Ouais, c’est ça ! Donc, en fait, il me fallait 10 000 clients pour faire 300 000 € de chiffres d’affaires. Là, aujourd’hui, comme les clients ils dépensent régulièrement dans mon business, en fait, comme un client dépense 300 €, avec 1 000 clients, je peux faire 300 000 € de chiffres d’affaires.
Raphaël Carteni : Bien sûr.
Gabriel : Donc, en fait, je fais beaucoup moins d’efforts et je peux générer plus de chiffres d’affaire.
Raphaël Carteni : Un autre effet de levier.
Gabriel : Exactement ! En fait, qu’est-ce qui se passe ? Ca veut dire que dans une petite niche, une toute petite niche, tu peux avoir déjà de très beaux résultats. C’est ce que je te disais par exemple avec les monastères. Les monastères, c’est 5 000 abonnés, mais 5 000 abonnés, c’est déjà plus de 100 000 € par mois.
Raphaël Carteni : Ouais, parce que la box est vendue à combien ? Une vingtaine ?
Gabriel : En général, c’est entre 20 et 35 € une Box.
Raphaël Carteni : C’est vrai ? On n’a pas parlé de prix mais on peut aller plus cher que ça ? Des box de luxe ? Je ne sais pas.
Gabriel : Ouais ! Bien sûr. Tu as des box qui montent à 40, 45. Après, au-dessus, ça devient compliqué. Après, ça devient plus rare.
Raphaël Carteni : Parce que j’ai vu des box autour du 20 ou quelque chose comme ça. Est-ce qu’on peut imaginer une box caviar, une box champagne ?
Gabriel : Bien sûr, c’est possible. C’est largement possible. En fait, l’avantage, comme je te le dis, en fait, c’est qu’il te suffit d’avoir 1 000 abonnés et tu as déjà un business qui génère déjà un très très beau chiffre.
Raphaël Carteni : C’est ça ! Donc, il y a un marché de luxe finalement pour les box. Okay. Tes axes de croissance, toi, aujourd’hui. Est-ce que…Comment tu vois les choses ? Dis-nous tout un petit peu. Je pense que les gens attendent comment tu vois les choses pour grossir ? Comment tu as commencé, toi, d’ailleurs au début pour faire grossir. Est-ce que tu as fait la technique du monastère ? Si on peut l’appeler comme ça.
Gabriel : Ouais, clairement.
Raphaël Carteni : Comment tu as fait ?
Gabriel : C’est vrai qu’on a utilisé un peu l’effet de levier quand on s’est lancé. Ça nous a permis de démarrer avec les 200 abonnés.
Raphaël Carteni : Okay.
Gabriel : L’effet de levier, justement, j’en parle dans la petite formation gratuite qu’on a faite.
Raphaël Carteni : On va mettre dans la barre de description.
Gabriel : Voilà. Et ensuite, comment on se développe ? C’est une stratégie classique e-commerce. Alors, plus ou moins classique parce que c’est de l’abonnement donc il y a des stratégies spécifiques à avoir. Mais, ce que je veux dire, c’est qu’on va se développer sur les réseaux sociaux.
Raphaël Carteni : Classique, okay.
Gabriel : Canal d’acquisition, Facebook, Instagram, influenceurs, tout ce type de canal d’acquisition.
Raphaël Carteni : Tu balances quand même du budget pub aujourd’hui.
Gabriel : C’est ça ! Alors, clairement.
Raphaël Carteni : Clairement.
Gabriel : En fait, l’effet de levier, ça te sert à te lancer, à démarrer avec zéro. Et en fait, une fois que tu es lancé, ce qui se passe, c’est que tu passes de 0 à 200 abonnés, tu viens d’encaisser 10 000 €.
Raphaël Carteni : Tu as de la tréso.
Gabriel : C’est ça ! Tu as de la tréso. Et comme tu sais que tu vas dépenser dans un mois pour acheter des produits, etc. Et du coup, tu as un mois avec 10 000 € à l’exposition, tu peux le dépenser en budget. Donc là, ce qui se passe, c’est qu’on utilise Facebook et Instagram.
Raphaël Carteni : Okay.
Gabriel : Alors, pour te parler un peu de ma stratégie e-commerce, ce qui se passe c’est qu’en fait, moi, je me suis rendu compte qu’aujourd’hui, en e-commerce, faire de la publicité c’est devenu très simple. Il y a beaucoup de monde qui en fait. Pour ça, il y a deux raisons. La première, c’est que déjà, c’est très facile à utiliser. Aujourd’hui, les canaux de publicité, ils ont été très simplifiés, donc,c’est très facile de l’utiliser. La deuxième raison, c’est qu’il y a beaucoup de formations là-dessus. On peut se former très rapidement à utiliser les canaux publicitaires.
Raphaël Carteni : Oui.
Gabriel : Du coup, il y a beaucoup plus de monde qui les utilise et ça fait plus de concurrence. Et moi, ce que je me suis rendu compte, c’est que l’erreur que font la plupart des gens, c’est qu’ils se concentrent toujours sur aller chercher de plus en plus de clients. Ils se demandent toujours comment est-ce que je vais aller chercher plus de clients sur Facebook, Instagram, etc. Moi, ce que je fais, c’est que je me concentre sur les clients déjà acquis. C’est-à-dire que comme je me concentre déjà sur mes clients sur la récurrence, et sur le fait que mes clients vont redépenser dans mon business, ce qui se passe, c’est que je dépense moins en publicité puisque quand je vais acheter un client…
Raphaël Carteni : Il est déjà acquis, ouais.
Gabriel : Il est déjà acquis. Et au final, en plus ce qui se passe, c’est que je vais faire plus de marge parce que moi, par exemple, je peux dépenser 10, 20 euros si je veux pour avoir un achat. Et comme la personne reste abonnée et du coup, elle va dépenser derrière, les concurrents ne peuvent pas suivre en fait. Tu me suis ?
Raphaël Carteni : En fait, ta croissance, clairement, aujourd’hui, va vraiment être axée vraiment sur le budget marketing.
Gabriel : Sur le budget marketing.
Raphaël Carteni : En priorité ? Facebook et Instagram ?
Gabriel : Facebook et Instagram.
Raphaël Carteni : Okay. Est-ce que c’est possible dans ce genre de business de mettre en place ce qu’on appelle les upsell c’est-à-dire faire des ventes additionnelles. Alors, je ne sais pas de quelle façon. Peut-être sur d es produits numériques sur lesquels tu aurais full marge ou sur quelque chose de supplémentaire que tu pourrais proposer, ou une version plus développée, plus aboutie, plus luxueuse. Est-ce que ce sont des choses qui existent dans ce genre de business et que tu peux faire ?
Gabriel : Ouais, voilà. Absolument ! Alors, en fait, moi, justement, on parlait de ma stratégie. Moi, ce que je conseille de faire et ce que j’ai fait moi, c’est que je ne me concentre d’abord que sur la box.
Raphaël Carteni : D’accord.
Gabriel : Pourquoi ? Parce que pour moi, c’est un monoproduit. C’est plus facile à vendre, on est plus fort là-dessus. Et l’objectif, c’est de faire entre entrer des abonnés, des abonnés, des abonnés. Et au final, comme on fait entrer des abonnés, on se crée vraiment une communauté de clients très fidèles. Et cette communauté-là, après on va pouvoir leur vendre des choses. Et moi, je conseille d’attendre d‘abord déjà d’avoir une base d’abonnés. Et après derrière, on va ouvrir un shop, on va ouvrir justement sur autre chose. Après toi, tu parlais des upsell, c’est quelque chose qui peut se faire. Par exemple si tu es dans la niche du sport, actuellement, tu peux proposer un upsell produit digitale. Effectivement, ça, il n’y a aucun souci.
Raphaël Carteni : Des recettes, des exercices.
Gabriel : Ça permet d’augmenter tes clients. Alors, en fait, ce que tu peux faire aussi, tu peux faire un upsell, ou tu peux le faire aussi en downsell par vente sur e-mail. Derrière, tu peux le retravailler par e-mail.
Raphaël Carteni : Parce que du coup, tu constitues également une base e-mail à chaque fois. Systématiquement.
Gabriel : Exactement ! C’est une base e-mail très qualifiée.
Raphaël Carteni : C’est clair ! C’est ça. Qu’est-ce que je voulais te demander d’autre également ? Ouais, la croissance, du coup. Est-ce qu’elle est simplement française ou est-ce qu’elle est aussi plus large que ça ? Européenne ? Mondiale ? Jusqu’où on peut aller ?
Gabriel : On peut aller très loin, très loin. On peut aller dans le monde entier, en fait. C’est d’ailleurs pour ça, je ne sais pas si les gens le savent ou pas mais le business de box par abonnement en général, il y a beaucoup de levées de fonds qui se font. De grosses levées de fonds, tu vois ? Il y a des box qui lèvent plus de 300 000, 500 000, 1 000 000 d’euros des fois.
Raphaël Carteni : Donc, en France, et aux States et…
Gabriel : Ouais. Voilà.
Raphaël Carteni : Okay.
Gabriel : Partout, quoi ! En fait, ça, c’est pourquoi ? C’est parce que quand tu arrives à un certain niveau de croissance en France, quand tu as atteint… quand tu as « scalé » au maximum ton business en France,
Raphaël Carteni : Quand tu as atteint ton point de saturation.
Gabriel : C’est ça. Ce qui va se passer, c’est que tu vas vouloir aller à l’international. Et pour aller à l’international, là, ce qui est bien, c’est de faire une levée de fonds auprès des investisseurs. Après, ce n’est pas forcément obligatoire. Ça dépendra des business, si vous gérez bien votre tréso ou pas en fait.
Raphaël Carteni : Standard, ouais, c’est ça.
Gabriel : C’est ça. Et après, du coup, ça va te permettre d’aller dans d’autres pays. Et là après, dans d’autres pays, tu peux scaler. Tu as des box qui sont déjà à l’international et qui font des millions et plus que des millions.
Raphaël Carteni : Okay. Dans ce cas-là, il faut repenser toute la logistique. C’est-à-dire que le logisticien qui est en France, il ne va pas t’envoyer les box à je ne sais pas où.
Gabriel : Exactement ! Et en fait, ça c’est des bons problèmes.
Raphaël Carteni : On est d’accord.
Gabriel : C’est-à-dire que quand tu arrives à ce stade-là, on va dire que le marché français selon les niches. Après, je ne peux même pas le dire parce que ça dépend vraiment des niches, tu vois ? Moi par exemple, ma part de marché, ça va être plutôt 20 000 abonnés.
Raphaël Carteni : Okay.
Gabriel : Tu as des box beauté, c’est plutôt 100, 200, 500 000 abonnés. Tu vois ? Donc, ça dépend vraiment quoi.
Raphaël Carteni : Okay. Ouais, ça dépend vraiment de la thématique. Mais, c’est super intéressant. En plus, ce sont des business qui, si on comprend bien, il y a beaucoup de trésorerie quand même. Plus le temps passe, plus tes clients sont sur une base récurrente.
Gabriel : Ouais.
Raphaël Carteni : Et finalement, on réalise que le coût de l’infrastructure, aussi bien numérique, logisticien et produits, avec les marques, il peut ne pas être si important que ça, on est d’accord ?
Gabriel : Ouais, clairement. En fait, plus tu vas monter dans les quantités, plus ta marge va grossir.
Raphaël Carteni : C’est ça. Et sans forcément embaucher énormément de personnes derrière.
Gabriel : C’est l’avantage de ce business-là et c’est pour ça que je te disais que ça intéresse beaucoup les investisseurs et surtout les grands groupes. Il faut se dire qu’il y a beaucoup de box qui se font racheter par de grands groupes.
Raphaël Carteni : Comme ?
Gabriel : Il y a eu plein de reventes. On en parlait : AuFéminin qui a été racheté 65 000 000. Tu as WoofBox qui a été « racheté », c’est plus ou moins un rachat mais c’est presque un rachat. Tu as VentePrivée, par exemple, qui a été racheté plusieurs millions par une box de vin. Après, tu as plein de rachats dans ce marché-là. Tu as aussi de grands groupes, en fait, qui se mettent maintenant à lancer leurs box directement.
Raphaël Carteni : Okay.
Gabriel : Par exemple, tu as Nike qui a lancé une box récemment. Et tu as Coca-Cola qui a lancé une box aussi depuis 2020.
Raphaël Carteni : Attends, Coca Cola, ils mettent quoi dans leur Box ?
Gabriel : Ils mettent des boissons, des chaussures.
Raphaël Carteni : Tous leurs produits dans une box?
Gabriel : C’est ça ! En gros, tous les mois, ils vont envoyer soit des boissons à leurs abonnés, soit des chaussures à leurs abonnés.
Raphaël Carteni : Donc, les gens ne savent pas ce qu’ils vont recevoir mais, c’est le principe d’une box, quoi. Mais ils ne savent pas ce qu’ils vont recevoir mais autour de la marque.
Gabriel : Exactement. Ouais, quand je te dis que ça marche dans toutes les niches, c’est que ça marche dans toutes les niches.
Raphaël Carteni : Exactement. C’est nouveau ça/
Gabriel : Ouais.
Raphaël Carteni : C’est en train d’émerger, quoi !
Gabriel : En fait, c’est ça ! Aujourd’hui, le business model de l’abonnement est tellement intéressant. En fait, l’abonnement, et les Boxs surtout, c’est un modèle qui est win-win. C’est-à-dire que c’est gagnant-gagnant pour tout le monde. C’est-à-dire que toi, tu crées ton business, tu gagnes dans ton argent. Les clients, ils ont des produits pour moins chers et ils les reçoivent directement à la maison. Et les marques, ça leur fait de la pub.
Raphaël Carteni : C’est clair !
Gabriel : Donc, en fait, c’est tout bénef pour tout le monde dans ce business model-là. Et c’est pour ça que les gros groupes adorent ça. C’est parce que justement, en fait, c’est un business qui est ultra scalable dans le sens où comme ce n’est que du e-commerce, ce qui se passe, c’est que tu vas monter tes équipes mais de manière très échelonnée.
Raphaël Carteni : Oui.
Gabriel : C’est-à-dire que tu vas rester par exemple à 1 ou 2, jusqu’à 1 000, 2 000 abonnés. A partir de 2 000 abonnés, tu vas passer à 4 effectifs. Et ensuite, au-delà de 10 000, là, tu vas passer à une équipe de 10 maximum. Et en fait, pour gérer à l’international, tu as besoin d’une équipe de peut-être 50 personnes tu vois.
Raphaël Carteni : Okay.
Gabriel : Ca reste très peu d’effectif, très peu de masse salariale, et beaucoup de marge qui sont générés derrière. Du coup, ce sont des business qui sont très scalables et qui intéressent énormément puisque comme il y a peu de charges fixes et que c’est largement automatisé, ça intéresse forcément les gens.
Raphaël Carteni : Ce sont des charges que tu prends quand tu en as besoin et quand tu as l’argent. C’est-à-dire que les gens que tu emploies, c’est parce que tu en as besoin maintenant.
Gabriel : Exactement ! Tous les frais se présentent à chaque fois en fonction de ton évolution.
Raphaël Carteni : Tu n’as pas de frais que tu fais en espérant que ça se développe comme tu veux.
Gabriel : Oui, oui, oui. Ce n’est pas comme si tu lances un resto, tu as besoin d’embaucher directs et tout. Ça n’a rien à voir !
Raphaël Carteni : Donc, ce sont des frais dans le bon sens. C’est que c’est nécessaire. Ça veut dire que ça grandit.
Gabriel : Exactement !
Raphaël Carteni : Okay. Bon, je pense qu’on a eu pas mal d’infos dans ces deux vidéos. Si tu n’avais pas vu la première vidéo, regarde bien dans la barre de description. Ça confirme ce qu’on a dit dans première la vidéo. C’est que c’est un marché de croissance, c’est un marché d’avenir.
Gabriel : Ouais, carrément.
Raphaël Carteni : On n’en parle pas forcément énormément comme tu le disais, c’est assez confidentiel. Sur internet, on n’a pas beaucoup d’informations. Moi, personnellement, je ne connais personne d’autre à part toi qui en parle sur Internet de ce genre de business. Et d’ailleurs, dis-nous tout. Où est-ce qu’on peut te retrouver, qu’est-ce qui se passe un petit peu. Dis-nous tout. On mettra tout dans la barre de description mais parles-en nous.
Gabriel : En fait, tout simplement nous, c’est vrai que comme il y a beaucoup de personnes qui nous ont contacté et qui voulaient lancer leur box, c’est vrai que nous, on a beaucoup galéré à ce moment-là. Il n’y avait vraiment rien. Donc, on s’est dit tout simplement, ce qu’on va faire, c’est qu’on va créer un blog sur lequel on va partager des conseils. Et finalement, après le blog, on a fait carrément une chaîne YouTube. On a fait une chaîne YouTube où on partage…
Raphaël Carteni : Okay. Comment elle s’appelle ?
Gabriel : Co-founders. J’ai lancé la chaîne avec mon associé, le même avec lequel je fais la box. Et du coup, on a aussi créé une petite formation gratuite de 4 vidéos dans lesquelles on voit tout le business model des box. On voit vraiment en détail le business model, comment ça fonctionne. Ensuite, on voit toutes les étapes qu’il faut pour se lancer. Vraiment étape par étape. Après, on voit un peu comment créer son site, comment lancer les marques, comment contacter les marques. Et en dernier, on voit comment lancer sa Box. Les stratégies qu’on va utiliser…
Raphaël Carteni : Il y a vraiment un plan d’action qui est créé.
Gabriel : Ouais, On a vraiment un plan d’action qu’on a crés. Donc, totalement gratuit. Une série de 4 vidéos.
Raphaël Carteni : Combien de temps ça dure à peu près ?
Gabriel : Les vidéos font en moyenne entre 15 et 30 minutes.
Raphaël Carteni : Okay. Donc, il y a du contenu. Voilà. On a déjà donné beaucoup de viande sur ces 2 vidéos. Là, je pense qu’on va entrer plus dans les détails avec ces formations gratuites si j’ai bien compris. Donc, je mets tout dans la barre de description. Cliquez, c’est gratuit. Il n’y a rien derrière, il n’y a aucun souci. C’est gratuit. Il n’y a pas de CB demandé. On est bien d’accord ?
Gabriel : Non non, rien.
Raphaël Carteni : Voilà, c’est juste un petit clic comme d’habitude et vous recevrez ça directement dans votre boîte e-mail. Okay ? La chaîne YouTube, je la mets dans la barre de descritption également. On voit ton associé sur la vidéo ou pas ?
Gabriel : Ouais, sur ma chaîne YouTube on est tous les deux. Ne soyez pas étonnés si vous voyez une autre tête. On est deux à faire la vidéo.
Raphaël Carteni : Vous verrez son associé également sur la chaîne YouTube. Et puis, je te remercie pour tout. Sur le contenu, je pense que les gens ont kiffé. Dites-nous dans les commentaires si vous avez kiffé. Mettez un petit j’aime, mettez un petit commentaire, ça fait toujours plaisir. Et puis, vous abonner à la chaîne YouTube de nous deux. Merci à toi.
Gabriel : Merci à toi.
Raphaël Carteni : Et puis à très vite. Ciao, ciao.
Gabriel : Allez, à bientôt.
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