Comment vivre de ses dividendes en Bourse ?

Vivre de ses dividendes peut sembler être un objectif difficile à atteindre pour beaucoup de personnes. Mais dans cette démonstration chiffrée, je te démontre que ton rêve d’améliorer ta qualité de vie ou de devenir rentier grâce aux dividendes n’est peut-être pas si loin que ça…

En plus d’être à 100% passif, cet investissement te permet surtout de combattre l’inflation galopante à l’heure où ton salaire n’est certainement pas réajusté à cette inflation.

L’avantage des actions à dividendes, c’est que les dividendes ne se contentent pas de suivre l’inflation mais la dépasse !

Ensemble, nous allons poser les chiffres pour déterminer combien tu dois investir en bourse et à quelle rentabilité pour atteindre tes objectifs.

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Comment vivre de ses dividendes en Bourse ?

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Retranscription de la vidéo :

Les amis, bienvenue sur cette nouvelle vidéo, toujours en direct de Moscou, dans laquelle on va voir comment on peut vivre de ses dividendes.

On va vraiment commencer par la base de la base parce que je le sais, il y a une très très grosse objection dès que l’on parle d’investir en Bourse dans les actions à dividendes. C’est : « Il me faut beaucoup d’argent, Raph. Il me faut beaucoup de capitaux que je n’ai pas forcément aujourd’hui. »

On va reprendre un petit peu ça ensemble, et on va poser les bases.

Aujourd’hui, le salaire moyen en France, c’est quoi ? C’est à peu près – voilà tu le vois ici sur mon écran – 2448€ nets par mois. Ça, c’était la source d’INSEE 2019. On est en 2022, donc il ne doit pas y avoir un très très grand écart puisque tu sais, tout comme moi, malheureusement, les salaires n’évoluent pas forcément très rapidement.

Donc par rapport à cette moyenne de 2450€, peut-être que tu es au-dessus, peut-être que tu es en dessous, mais c’est la moyenne globale.

Le problème, c’est qu’aujourd’hui – et tu le vois d’autant plus comme moi en 2022 – ça s’accélère énormément. On a beaucoup, beaucoup d’inflation.

Il suffit de taper le terme « inflation » dans Google et Actualités, « inflation France » ou « inflation » tout court, et tu vas voir qu’en France, en Europe et dans le monde entier, c’est littéralement la catastrophe.

On le voit ici. Si on scrolle un petit peu, on va sûrement trouver rapidement des chiffres. Voilà, l’inflation atteint un niveau inégalé depuis près de 37 ans en France, avec une inflation qui atteint 4,8% sur un an.

Bon, très sincèrement, les 4,8%, ça me paraît encore conservateur ici. Je pense qu’en réalité, c’est bien plus que ça. Et je pense que beaucoup d’entre vous ont constaté des écarts assez monstres sur certaines de leurs dépenses.

Aux Etats-Unis, c’est pire que ça. On est à 8% si je ne dis pas de bêtises. Voilà, bref. Partout dans le monde, c’est la catastrophe.

C’est la conséquence de 2 choses : l’inflation par la demande, la crise du coronavirus qui a fait que les banques centrales ont imprimé et ont injecté énormément, énormément d’argent, ce qui a fait que les gens ont eu beaucoup d’argent, beaucoup de liquidités, et ça a provoqué beaucoup de demandes pour une offre qui a été évidemment chamboulée de par le coronavirus, et de par ce qui se passe pour le moment, d’un point de vue géopolitique puisqu’il y a une inflation également par la rupture des chaînes de productions, où il y a de la demande, mais on n’est pas en mesure de fournir l’offre, parce qu’il y a des chaînes d’approvisionnement qui sont bousculées.

Donc c’est compliqué. L’inflation, elle est bousculée.

Donc la conséquence directe pour toi – on va faire court – c’est que ça coûte plus cher de vivre. C’est-à-dire que ce que tu payais avant 1€, potentiellement aujourd’hui, c’est 1€05 ou 1€10, voire plus. On parle de l’essence, de l’énergie, de l’alimentation, de tout.

Et donc, aujourd’hui, il y a une solution que j’aimerais te proposer, qui est celle qu’en tout cas moi, j’utilise depuis maintenant plusieurs années. Ça fait 8 ans que j’investis sur cette stratégie. J’ai investi plus de 400 000€ sur cette stratégie. C’est ce qu’on appelle les actions à dividendes.

Et pourquoi je les aime tant les actions à dividendes ?

Alors, ce n’est pas le but de dire pourquoi c’est si bien dans cette vidéo, mais c’est parce que c’est premièrement extrêmement passif. On n’a vraiment rien à faire si ce n’est analyser des entreprises, les acheter et les détenir à vie.

Et ce que j’adore parmi tout, c’est que moi, je vais sélectionner des entreprises qui vont augmenter le dividende année après année. Donc ça veut dire que chaque année, le versement que ces entreprises vont me faire sous forme de dividendes, il augmente.

Et un des premiers objectifs à ça, c’est justement de combattre l’inflation.

Je vais te prendre mon petit tableau que j’ai préparé ici, même si ce n’est pas ça que je voulais te montrer tout de suite. Je vais essayer de ne pas trop te spoiler.

Par exemple, si l’inflation allait de 2% pour une année donnée. Okay ? Moi, je vais faire en sorte d’investir dans des entreprises qui augmentent le dividende année après année, peut-être de 3%.

C’est-à-dire que l’année 1, j’avais un montant X de dividendes, et l’année 2, je vais avoir un montant X de dividendes +3%.

Donc l’idée, c’est bien évidemment de contrer cette inflation, de la dégommer, de ne pas être victime de cette inflation, donc de conserver ce pouvoir d’achat, mais en plus de ça, d’avoir un Delta positif supérieur, ce qui fait en sorte que tu t’enrichis finalement. Tu as contré l’inflation. Tu t’es protégé de ça.

Et en plus, tu t’es enrichi, puisque tes dividendes, ils ont augmenté année après année.

Donc c’est vraiment la stratégie moi que j’utilise personnellement pour mes investissements. Et aujourd’hui, c’est vraiment l’investissement que je préfère le plus, ces actions à dividendes, parce qu’au-delà d’être extrêmement passif, c’est extrêmement rentable.

C’est une, si ce n’est la stratégie la plus rentable aujourd’hui d’investissement. On laisse de côté la cryptomonnaie qui est évidemment très très jeune (donc c’est dur de tirer des conclusions sur le long terme).

Mais par rapport à l’ancienneté de l’actif que sont les actions, il y a beaucoup d’études qui démontrent que c’est l’actif le plus rentable. J’en parle en détails, en long et en travers. J’ai montré plein d’études académiques dans mon livre papier La Magie des Dividendes, un livre de 704 pages que tu peux retrouver dans la barre de description.

Mais en tout cas, j’adore cette stratégie.

Le problème, c’est qu’aujourd’hui, il y a beaucoup de gens qui pensent qu’il faut des millions de capitaux, d’argent à investir dans cette stratégie pour pouvoir en vivre. Et c’est ce qu’on va regarder aujourd’hui un petit peu avec ce tableur que je t’ai préparé rapidement. Tu vois, il est très très sommaire.

Mais l’idée, c’est de te montrer quelques chiffres pour te faire quelques démonstrations. L’idée, c’est que oui, en effet, il faut potentiellement – tu le vois ici, capital à investir 5,3 millions – il faut potentiellement des millions à investir si tu investis dans des actions telles que Apple.

Apple est une action très connue que les gens adorent énormément. Le problème, c’est qu’elle coûte 138$ et qu’elle verse un dividende de 0,67%.

La rentabilité de Apple, aujourd’hui en tant qu’actionnaire, on ne parle que du dividende, on ne parle pas des potentielles plus-values, c’est de 0,67%.

Donc si on reprend mon petit tableur, on a une action à 138$. Tu vois, j’ai repris celle de Apple, j’ai arrondi pour faire simple. On a une rentabilité de 0,67% comme on l’a vu ici. Donc ça veut dire que grosso modo, Apple nous verse un dividende de 92 centimes de dollars par action. Okay ?

Donc si aujourd’hui, on fait une projection et qu’on souhaite se dire : « Moi je veux 3000$ » J’ai tout mis en dollars, mais tu peux mettre en euros si tu veux. C’est la même chose, c’est pour la démonstration. Si je veux 3000$ aujourd’hui par mois pour remplacer mon salaire – par exemple de 2500, là j’ai mis 3000 – ça fait 36 000$ par an. Okay ?

Et donc, ça veut dire qu’il me faut 38 900 actions. Donc 38 900 actions, c’est littéralement le montant donc j’ai besoin pour vivre par an, divisé par le dividende qui est versé pour une action de Apple.

Donc ça fait 38 900 actions. Et 38 900 actions X le prix de l’action de 138$, ça veut dire qu’il nous faut un capital de 5 300 000$ presque 5 400 000$ à investir dans Apple pour pouvoir obtenir mes 36.000$ an, mes 3.000$ par mois.

Et en plus de ça, je n’ai pas compté potentiellement les conséquences de la taxation.

Donc voilà, on tire les traits. On fait ça pour la démonstration. Mais l’idée, c’est de se dire que là en effet, il faut 5.3 millions, donc beaucoup beaucoup de gens ne peuvent pas se permettre d’investir 5.3 millions, ni même sur le long terme, progressivement. A la fin de leur vie, ils n’auront pas 5.3 millions à investir dans Apple.

Donc l’idée, c’est de se dire que voilà, il y a plusieurs paramètres qui entrent en compte. En effet, le capital à investir ici pour avoir un certain résultat à l’année de dividendes à encaisser, mais il y a aussi finalement les entreprises dans lesquelles on investit.

C’est sûr que si on investit dans des entreprises qui génèrent 0,67% de rentabilité, ça va être compliqué. Donc il faut aller vers des entreprises qui sont un peu plus performantes.

Moi, par exemple – je t’ai fait un petit screen de mon tableur avec mes différentes rentabilités, et mes différentes positions – j’ai à peu près je crois, 22 lignes ici en portefeuille actuellement. Et on voit que ma rentabilité sur PRU – alors je vais revenir après sur ce qu’est le PRU, c’est le prix de revient unitaire. Je vais t’en parler juste après.

Mais on voit que la rentabilité en tout cas sur chacune de ces actions c’est 11%, 3,88%, 7,28%, 6,28%, 4,11%, 6,61%.

Alors, ça peut te paraitre élevée dans les conditions de marché aujourd’hui. Et c’est normal. C’est en effet élevé pour les conditions de marché aujourd’hui.

Aujourd’hui, toutes ces actions d’entreprises que j’ai et qui m’offrent cette rentabilité, tu ne pourrais plus les avoir aujourd’hui. C’est justement parce qu’en fait, vous avez ce qu’on appelle une rentabilité sur prix de revient. Et je te propose de t’en parler tout de suite pour que ce soit bien plus clair en reprenant mon petit tableur.

Comme ça, tu vas comprendre comment j’ai pu construire ces rentabilités qui se sont construites en fait sur le long terme.

Aujourd’hui, comme je te l’ai dit, moi j’investis dans des actions qui versent un dividende croissant et régulier année après année.

C’est-à-dire que plus les années passent, plus mon dividende, il est en augmentation, il est élevé. Et on va prendre un exemple.

Supposons qu’en 2005, la rentabilité à l’instant T d’une action, c’est ces conditions-là. Tu l’achètes à 100€ ton action. Elle verse 1€ de dividendes. Donc la rentabilité, c’est 1%. Okay ?

Ça c’est en 2005, la rentabilité à l’instant T.

Mais supposons que 5 ans plus tard, en 2010, cette action, elle vaut 200€. Elle verse un dividende de 2€. Donc la rentabilité, c’est toujours 1%. C’est-à-dire que, que tu aies acheté l’action en 2005 ou en 2010, la rentabilité à l’achat, c’est la même, c’est 1%.

Ce qui a changé, c’est que le prix de l’action, il a doublé ; le dividende, il a doublé. Mais in fine, quand tu fais les maths, 2/200, c’est 1% de rentabilité, et 1/100, c’est 1% de rentabilité.

Donc rien n’a changé. A l’instant T, ton acquisition, ton achat d’action te produit la même rentabilité. Sauf que toi, là où c’est intéressant pour toi, ton prix de revient (j’aurais dû mettre ça ici pour que ce soit plus clair), tu as une rentabilité sur prix de revient qui s’est construite.

C’est-à-dire que tu as acheté l’action en 2005 à 100€, mais le dividende entretemps, il a augmenté, et donc, aujourd’hui, tu perçois 2€ de dividendes par action. Donc ta rentabilité, ce n’est pas 1% de rentabilité mais c’est 2% de rentabilité, puisque tu touches 2€ de dividendes sur un prix de revient qui a été de 100€ en 2005. Donc ta rentabilité, c’est 2%.

Donc en fait, sur le long terme, tu construis une rentabilité. C’est ce qu’on appelle une rentabilité sur prix de revient. Quel est ton prix de revient aujourd’hui ? C’est 100€ moins l’action. Je l’ai acheté en 2005. Par contre, aujourd’hui, je touche 2€. Donc j’ai 2% de renta.

Et c’est comme ça qu’en fait, j’ai construit une rentabilité sur prix de revient puisqu’évidemment, quand j’ai acheté initialement ces actions ici, j’avais moins. J’avais peut-être ici 2 ou 3 ou 3,5%. Et en fait, ce qui s’est passé, c’est que le dividende année après année, au fur et à mesure de ces 8 années d’investissements que j’ai réalisées, le dividende il a augmenté, ce qui a permis de construire une rentabilité sur prix de revient.

La rentabilité, si tu achètes aujourd’hui mes actions, ce ne sera pas du tout 4,12% par exemple ici, ou 4,23%.

Ce qui fait qu’aujourd’hui, je n’ai pas pris un portefeuille qui fait une rentabilité de 5 ou 5,5%. Ce qui est tout à fait honorable, puisqu’on voit aujourd’hui la rentabilité du S&P500, qui est de 1,5%. Donc c’est là encore une fois où on voit toute la puissance, finalement, de l’investissement sur le long terme, puisqu’on construit des rentabilités qui sont extrêmement sympathiques, et qui deviennent significatives en termes de revenus pour son portefeuille.

Donc là où ça fait peur et on se dit sur l’instant T : « Il me faut 5,3 millions de capital pour générer 36.000$ par an », c’est une fausse réalité, puisque sur le long terme, le dividende qui est aujourd’hui à 0,64% ou qui est de 92 centimes par action, peut-être que l’année prochaine, il sera de 95 centimes, puis de 1$, puis de 1$05.

Donc on a un effet d’accélération qui fait qu’au début, ça peut paraître décourageant. Il faut un gros capital, ça demande beaucoup de temps pour percevoir 3.000$ par mois. Mais grâce à ce jeu d’augmentation des dividendes année après année, les choses s’accélèrent.

Donc c’est pour ça que quand on investit dans cette stratégie, il faut bien regarder les entreprises qui vont augmenter leurs dividendes année après année pour avoir cet effet d’accélération des choses, et accélérer son processus d’enrichissement. Okay ?

Au-delà également de se dire : « Bon, voilà, ça paraît énorme comme capital », il faut surtout réfléchir en paliers. C’est-à-dire que là on part tout de suite sur l’idée de se générer 3.000$ par mois, 36.000$ par an, de se dire : « On remplace son salaire du travail tout de suite pour devenir rentier ».

Non. On peut également partir dans l’idée de se dire : « Bon, plutôt que de me faire un salaire de 3.000$ par mois, je peux plutôt me dire : « Allez, je vais plutôt m’offrir un 13ème mois. »

Donc si mon salaire, c’est 2.500$, et que finalement je cherche à avoir 2.500$ en plus pour me faire un 13ème mois, ce qui est déjà très sympathique, ça veut dire que ça fait 2.500$ par an. Et donc là, on passe déjà plus qu’à 370.000$ de capital à investir dans ces conditions de Apple à 0.67%.

Si on va sur un portefeuille un peu plus cohérent, parce que 0,67%, clairement en bourse, c’est dégueulasse, si on va sur un portefeuille plus cohérent comme moi, de 4,5% de rentabilité, ce qui n’est pas du tout impossible (allez, on va être conservateur et on va dire 4%), on voit qu’on n’est plus qu’à 62.000$ de capital à investir pour pouvoir percevoir ici 2.500$.

Donc on voit que pour se créer un 13ème mois, c’est déjà beaucoup plus accessible. C’est le prix d’un petit appartement. C’est 62.000$. Si on arrive à 5% de rentabilité, c’est 50.000$.

Donc si on se dit : « Je ne sais pas, je vais peut-être générer la moitié de mon salaire en dividendes », donc plutôt que d’aller avec un salaire de 3.000 par mois, je vais avoir la moitié de mon salaire en dividendes, donc en revenus totalement passifs, ça fait 1.500$ par mois.

On voit qu’on est 360.000$. Donc ça peut peut-être vous paraître beaucoup, mais encore une fois, il ne faut pas se dire : « Je vais mettre 360.000$ d’un seul coup. » Il faut se dire que c’est quelque chose qui va être progressif.

Je vais peut-être mettre un petit apport au début de 5.000 ou 10.000$, et puis ensuite, tous les mois, je vais faire l’effort de mettre 100, 200, 300 ou 500$ par mois.

Et là encore, vous allez peut-être vous dire : « Ouais, mais c’est encore long à ce rythme-là. »

Prenez une calculette des intérêts composés. Vous allez par exemple sur ce site-là qui est très très bien, ici « gerermieuxvotreargent.ca ». C’est une calculette très sympathique. Et vous mettez vos conditions. Par exemple vous mettez 5.000$ dès le début, et puis vous mettez 100 ou 200$ une fois par mois, avec un taux d’intérêt de 8% par an en intégrant vos plus-values.

C’est à peu près la moyenne long terme, la performance long terme des indices américains, 8% par an depuis 1926.

Donc voilà, faites vos calculs. Vous allez voir qu’au bout de 5 ans, 10 ans, 15 ans, 20 ans, vous allez vraiment avoir des résultats qui sont explosifs, encore une fois grâce à la magie des intérêts composés.

Donc l’idée ici, c’est vraiment de se dire qu’il faut déterminer en premier quel est le montant que vous voulez encaisser en dividendes. Ne soyez pas trop gourmands dès le début. Dites-vous potentiellement : « Je vais me faire un 13ème mois » ou « Je vais faire 50% de mon salaire » ou voire même un 14ème mois etc.

Et ensuite, vous allez déterminer un petit peu combien vous allez devoir investir.

Ensuite, la deuxième composante, c’est de se dire : « Quelle est la rentabilité de mon portefeuille ? Quel est le niveau de risque que je veux prendre ? »

Mon portefeuille à moi, il est à 4-5%. On a vu à peu près dans ces conditions ce que ça donnait en chiffres. Mais vous pouvez vous dire : « Je prends plus de risques. Je vais aller vers des 8%, essayer de faire un portefeuille à 8% ou 10%. »

Donc très sincèrement, je vous le déconseille parce que ces entreprises à 8-10%, même 6-7-8-9-10%, c’est généralement spéculatif, et vos dividendes seront à risque. Donc je vais en parler rapidement dans la conclusion juste après, mais faites attention aux entreprises un peu trop rentables.

Mais l’idée, c’est de déterminer ensuite si vous voulez être un peu risqués ou pas risqués. Moi j’aime bien me situer vers des entreprises qui sont entre 3 et 5%, parce que j’estime que c’est là où on a le meilleur rapport bénéfice-risques, où on a de très très belles entreprises qui sont des mastodontes, des leaders dans leurs secteurs et qui versent des dividendes généreux.

Donc j’aime bien me situer ici.

Mais il faut comprendre également qu’il y a une très grosse importance de la rentabilité de vos actifs, des actions dans lesquelles vous allez investir, puisque je vous ai préparé un petit tableau ici qui vous démontre que voilà, là, c’est le montant des dividendes annuels qu’on va encaisser (40.000$) par rapport à différentes conditions de rentabilité, donc le Yield en anglais, et par rapport à la taille du portefeuille.

Et en fait, on voit que pour un même montant de dividendes annuels, un seul pourcentage de rentabilité différent ici génère un écart de 666.000$ d’apport dans le portefeuille. Un simple petit pourcentage de rentabilité.

Donc là encore, on se rend compte que ce sont des micro-pourcentages dans l’investissement qui génèrent in fine énormément de différence.

Il y a beaucoup de gens qui me disent, notamment pour les frais : « Oui Raph, je ne paie que 0,1% de frais pour ci, ou 0,2% de frais ». Les gens ont l’impression que c’est très très faible, parce que c’est un 0,2%. Mais en fait, in fine, c’est énormément d’argent.

Tout comme ici, un seul petit pourcent de rentabilité sur une action peut provoquer un écart de presque 700.000$ de capitaux à investir pour avoir le même résultat à la fin de 30.000$ de dividendes. Entre 3 et 4%, là, c’est 33.000$. C’est moins, mais c’est encore énorme.

Donc vous voyez ce que je veux dire ? Il faut faire très très très attention à ça. Et entre un actif qui a 3 et 4% de rentabilité ou 2-3% de rentabilité. Si l’actif à 3% de rentabilité est tout aussi solide que celui à 2% de rentabilité, évidemment, il ne faut pas se priver parce qu’on voit que ça peut avoir des conséquences qui sont monstres.

Donc faites très très attention également à ça, puisque ça peut avoir des conséquences monstres à la fin. Okay ?

Est-ce que j’ai oublié de vous dire quelque chose ? Non. Je vais terminer sur la conclusion qui sont les 2 conseils que je vais vous partager : un sur la rentabilité, et le deuxième sur le cashflow.

Le premier, c’est la rentabilité. Comme je vous disais, faites attention aux rentabilités qui sont beaucoup trop élevées.

C’est vrai que les rentabilités, généralement à partir de 2,5X (je vais vous le noter ici), pour la rentabilité de l’indice, c’est suspicieux ; il faut faire attention. Il faut être sceptique un petit peu. Donc la rentabilité du S&P500 aujourd’hui, c’est 1,5%. Okay ? Donc si vous avez des entreprises à 3,75% et plus de rentabilité, il faut faire attention.

Alors, je ne dis pas que c’est une contre-indication, que de ne pas investir dans une entreprise. Evidemment, moi, j’investis dans des entreprises qui sont à 4-5% de rentabilité. Encore, le mois de mai, j’ai investi dans une entreprise qui avait 4% tout plie de rentabilité.

Le mois d’avant, 4,2 ou 4,3% de rentabilité. J’investis tous les mois, vers le 15 du mois dans des actions, et voilà, j’avais à peu près 4 à 4,5% de rentabilité. Ce n’est évidemment pas le seul critère à regarder.

Moi, je regarde à peu près 20 à 25 critères et indicateurs avant d’investir dans des entreprises, mais à partir de 2,5X la rentabilité de l’indice, posez-vous des questions : « Est-ce que ce dividende, il est bien viable ou pas ? »

Donc ça, c’est le premier réflexe à avoir.

Et le deuxième réflexe, c’est de regarder comment le dividende, il est payé par l’entreprise, parce qu’il est payé sur la base du cashflow de l’entreprise. Donc ça, c’est un indicateur que je regarde évidemment à chaque fois. C’est ce qu’on appelle le « free cashflow », le FCF qu’on peut retrouver dans les bilans comptables et les comptes de résultats de l’entreprise.

Et il faut regarder si l’entreprise, elle paie bien son dividende avec son free cashflow. Le free cashflow, c’est réellement l’argent qui reste dans la caisse de l’entreprise après avoir payé toutes ses charges. Et si l’entreprise, finalement, elle vend des actions, ou elle contracte de la dette pour payer le dividende à ses actionnaires, il faut faire très très attention parce que ça ne va pas être du tout viable sur le long terme.

Evidemment, si on contracte de la dette pour payer les dividendes aux actionnaires, ce n’est pas bon du tout, tout comme une entreprise qui a un Yield qui est beaucoup trop supérieur à la moyenne de l’indice, posez-vous des questions.

Il y a de fortes chances que tout se passe bien si on est en période de Bull Market. Mais dès que ça sera un Bear Market, l’entreprise, elle va subir de plein fouet l’économie qui n’est pas au beau fixe. Et ce qui va se passer, c’est que le dividende, il risque très fortement d’être réduit ou supprimé. Et tous les investisseurs qui se jettent sur les entreprises à très forte rentabilité, un jour ou l’autre, en paient le prix.

Sur l’instant T, ça semble être magique. On fait ses petites projections – vous savez – avec les rentabilités ici. On a l’impression qu’on a des chiffres de malades, qu’on va devenir rentier très rapidement.

Et dès que l’économie, un petit peu, n’est pas au beau fixe, qu’il y a les nuages qui arrivent, malheureusement, toutes les entreprises coupent ou versent les dividendes. Et là, ils s’en mordent les doigts. Et ceux qui avaient une vision un peu plus long terme, un peu plus safe, un peu plus bon père de famille, évidemment s’en sortent mieux avec des rentabilités à 3-4-5% sur leur portefeuille.

Donc voilà ce que j’avais à vous dire sur cette vidéo sur comment vivre de ses dividendes. Ne vous faites pas cette image globale qui peut faire très très peur où on peut arriver à des montants de capitaux à investir qui peuvent être énormes.

L’idée, c’est de se dire : « Allez-y, allez-y progressivement. Et surtout n’ayez pas peur d’avoir une vision long terme. Ayez de la discipline. Ayez de la persévérance. » C’est souvent là où on a les meilleurs résultats.

Les investisseurs long terme sont toujours ceux qui rafflent la mise.

Donc voilà. N’hésite pas à me poser tes questions dans la barre de commentaires ci-dessous, si tu as la moindre question sur cette stratégie. Dans la barre de description se trouve mon livre papier de 704 pages dans lequel je t’explique toute ma stratégie de A à Z.

Tu vois, ça fait déjà 20 minutes que je te parle. Je pourrais vraiment t’en parler très longtemps de cette stratégie. Il y a également une formation gratuite en 4 vidéos dans la barre de description. Il y a également une formation de 30 heures. Il y a également un service dans lequel je te partage toutes les actions dans lesquelles j’ai investi, moi, personnellement, mon propre argent tous les mois.

Donc voilà, tout ça, c’est dans la barre de description. N’hésite pas à regarder tout ça. Like cette vidéo si tu l’as aimée. Abonne-toi à la chaîne YouTube et partage cette vidéo à tes amis investisseurs.

Je te dis à très très vite pour une prochaine vidéo. Ciao ciao.

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