Dans cette vidéo, je reviens sur l’email de Yoann, un client de mon service Club Dividendes dans lequel je partage chaque mois les positions dans lesquelles j’investis mon propre argent.
En réalité, Yoann a testé le service un mois puis a décidé de se désinscrire pour les raisons qu’il évoque dans son email.
On reprend ensemble son email et les arguments qu’il met en avant pour justifier que, selon lui, le service ne lui correspond pas et que j’investis dans de mauvaises actions.
Je décortique l’email de Yoann en 6 points puisque vous allez voir que Yoann a omis pas mal de choses…
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Faut-il investir dans les actions au cours décroissant ?
Retranscription de la vidéo :
Les amis, bienvenue sur cette nouvelle vidéo en direct de Tashkent en Ouzbékistan, l’Asie Centrale. Je n’ai pas grand-chose à te proposer, de bien magnifique comme vue si ce n’est une vue sur un magnifique bâtiment de l’URSS.
Mais aujourd’hui, on ne va pas parler d’immobilier ni d’architecture. Je vais te parler – en tout cas on va réagir ensemble à un email que j’ai reçu de la part de Yoann. Yoann, ça a été un client très rapide de mon service Le Club Dividendes, puisqu’il s’est inscrit et il s’est très rapidement les prochains jours désinscrit en m’envoyant un email et en me disant pourquoi il n’a pas aimé mon service.
Et je me suis dit : « Bon voilà, je vais vous le partager », parce que potentiellement, il y a des gens qui vont penser comme Yoann, qui vont réagir comme Yoann. Et je pense que c’était une bonne chose que de partager cet email et de réagir ensemble sur cet email.
Vous allez voir qu’en fait, le Club Dividendes, le service sur lequel Yoann s’est inscrit, déjà je vais te faire un petit aperçu de ce que c’est, c’est juste un service dans lequel je te partage tous les mois les actions dans lesquelles j’investis mon propre argent.
Donc vers le 15 du mois, généralement, je te dis : « J’ai investi mon argent dans cette action. Voici pourquoi. » Il y a plusieurs raisons, plusieurs lignes que je t’envoie sur pourquoi j’ai décidé d’investir dans cette action, et ensuite, libre à toi de recopier ou non.
Et Yoann donc il s’est inscrit à ce service, et très rapidement, il s’est désinscrit.
Tu vois à l’écran l’email qu’il m’a envoyé. Je te le montre et on va le lire ensemble. Il dit : « Bonjour, pas de problème. Je vais vous répondre honnêtement ». Je lui ai demandé : « Pourquoi tu te désinscris ? » On demande systématiquement à tout le monde pourquoi on se désinscrit, pourquoi les gens se désinscrivent, pour avoir des études et des statistiques, et pour savoir quel est le niveau de satisfaction du produit.
Et il a dit : « Voilà, je vais vous répondre honnêtement. Je ne suis pas entré dans l’analyse fondamentale des sociétés. Avant de le faire, j’applique un des préceptes du livre de Raphaël qui dit que le cours de l’action doit être croissant sur les dernières années. Or 3 actions qu’il y a dans son portefeuille ne font que baisser depuis au moins 10 ans (il en cite 3), et quand bien même il les a achetées il y a 10 ans, il conseille dans le livre de procéder à des arbitrages si le cours ne fait que baisser. Or ces actions sont de véritables pistes de ski, voire grave. Ensuite pour les entreprises qu’il conseille d’acheter en juillet, pour les exemples de… (il cite 2 entreprises) les cours sont aussi baissiers, ce qui va à l’encontre de ce qu’il a écrit dans son livre. »
Okay ? Bon, on va revenir sur l’email de Yoann en 6 petits points parce qu’il y a des choses qu’il a dit qui sont fausses.
Si tu as lu le livre également, peut-être que tu t’es dit : « Mince, je ne comprends pas ce qu’il dit. Moi je n’ai pas lu ça dans le livre. » Voilà, le livre est également dans la barre de description. C’est un livre de 704 pages sur la stratégie des actions à dividendes. Yoann l’a lu et reprend des éléments de ce livre qui ne sont pas vraies, ou qu’il les a mal perçus, il les a mal compris, etc.
Donc première chose que je dis systématiquement, c’est qu’en effet, le cours des actions doit idéalement être croissant et régulier, et on doit éviter ce qui ressemble à des montagnes russes, donc à un moment ça croît, puis ça décroît, puis ça croît, puis ça décroît.
On veut quelque chose de relativement stable, de croissant et de régulier. Ça veut dire que voilà, c’est plutôt bon signe pour l’entreprise, son développement et sa croissance.
Encore une fois, je dis « idéalement », c’est-à-dire que ce n’est pas une condition sine qua non. C’est-à-dire que dans le livre, je partage 25 à 30 critères que je regarde personnellement avant d’investir dans une entreprise, et évidemment les 25 à 30 critères ne seront jamais respectés dans leur totalité.
On en parlera un petit peu plus loin dans cette vidéo. Donc attention, ce n’est pas une condition obligatoire. C’est idéalement croissant et régulier.
Donc évidemment, parfois ça m’arrive d’investir dans des valeurs qui ont des cours au niveau du cours de l’action qui ne sont pas forcément extrêmement réguliers, puisqu’évidemment, on n’a jamais un cours d’actions qui fait tout le temps comme ça. Ce serait trop beau, trop magique, la Bourse, si on avait des cours d’actions systématiquement tout droit et en croissance. Ça n’existe pas.
Et évidemment, parfois, il y a des montagnes russes quand il y a des crises, quand l’entreprise travers des évènements difficiles, un procès, des pertes de marché ou ce qu’on veut. Evidemment, l’entreprise peut décroître.
L’idée, c’est de se dire : il faut voir pourquoi ça décroît, dans quelles proportions et quel est selon moi le juste prix de l’entreprise par rapport au moment où je l’achète.
Si c’est en décroissance mais que c’est carrément sous-évalué par rapport à ce que vous pensez que ça vaut, il n’y a aucun souci pour l’acheter, même si c’est un petit peu en décroissance ou beaucoup en décroissance.
J’ai déjà acheté des valeurs qui étaient en décroissance qui m’ont généré de très très belles plus-values par la suite, parce que j’estimais d’après mon analyse fondamentale que ça valait largement plus et que les dividendes étaient très sympathiques.
Donc c’est là le premier point.
Deuxième chose, on va rebondir sur ce que je viens de dire plus ou moins, c’est de toujours regarder les fondamentaux de l’entreprise, les capitaux propres, les dettes, le chiffre d’affaires, la marge, le résultat net, le bénéfice net par action, le ROE, le ROA. Bref, 25 à 30 critères comme je te l’ai évoqué à l’instant. Et il le dit lui-même dans son email.
Il le dit : « Voilà je ne suis pas rentré dans l’analyse fondamentale des sociétés. » C’est peut-être quelque chose qu’il aurait fallu faire, parce qu’encore une fois, on n’investit pas dans des entreprises au hasard.
C’est-à-dire que simplement regarder le cours d’une action avant de se dire : « Oui, j’investis » ou « Non, je n’investis pas », c’est extrêmement primaire comme raisonnement, et ce n’est évidemment pas suffisant.
S’il suffisait de regarder tout le cours des actions des entreprises et de se dire : « Voilà, c’est croissant et régulier. J’achète. Là ce n’est pas croissant et régulier. Je n’achète pas. Ou c’est en décroissance, je n’achète pas. » Non, ça serait beaucoup trop simple. Tout le monde deviendrait riche.
Donc encore une fois, l’analyse fondamentale, ce n’est pas juste pour s’amuser. C’est évidemment pour regarder la santé de l’entreprise.
Donc toujours regarder l’ensemble des critères et faire une analyse fondamentale.
Ensuite, dans l’email, il est écrit que si le cours baisse, « il conseille dans le livre de procéder à des arbitrages si le cours ne fait que baisser. Or ses actions sont de véritables pistes de ski. »
Alors, non. Je n’ai jamais dit dans le livre que je procédais à un arbitrage si le cours des actions baissait. Au contraire, je dis dans mon livre que je ne procède quasiment jamais à des arbitrages parce que je considère que c’est une perte de temps de se dire : « Bon, cette action générait suffisamment de plus-values, je la revends pour autre chose. Ou cette action, elle est en moins-value à -20%, je m’en sépare parce que voilà c’est une position dans le rouge. »
Non. Je ne réagis par du tout comme ça. Au contraire, je dis que lorsque j’ai fait une analyse fondamentale de mon entreprise au tout début et que j’estime que c’est une belle entreprise et que j’ai envie de la détenir, à la Warren Buffett, je l’achète et je la détiens sur le long terme.
Donc le long terme, c’est des dizaines d’années, voire à vie. Voilà, vraiment, quand j’achète une entreprise, je considère que je peux la détenir très très très longtemps. Ça me plait. J’ai vu de belles choses d’un point de vue fondamental sur le dividende, sur la solidité de l’entreprise et sur ses chiffres et je veux la conserver pendant très longtemps.
La seule et unique raison qui va me pousser à revendre une entreprise, c’est lorsqu’il y a un impact sur le dividende. Parce que rappelle-toi, je suis un investisseur orienté sur le dividende. Je cherche à avoir des dividendes qui pour le coup, eux, sont réguliers et croissants sur le long terme.
Donc là, je n’autorise aucune exception sur le dividende.
C’est-à-dire qu’un cours qui baisse, ce n’est pas très grave. C’est pénible parce que potentiellement, ça va générer sur le court terme de la moins-value, mais bon, c’est comme ça. Ça fait partie du jeu. On ne peut pas avoir que des cours de Bourse qui sont croissants.
Par contre, les dividendes, je ne peux pas négocier là-dessus. C’est-à-dire qu’un dividende qui est baissier ou qui est supprimé, très très rapidement, généralement, ça va déclencher chez moi un ordre de vente.
Alors, pas forcément immédiatement, parce qu’encore une fois, généralement, le problème, c’est que l’annonce d’une baisse, d’une suppression du dividende va immédiatement impacter le cours de façon relativement conséquente. Et donc revendre immédiatement, ça serait à la fois voir un dividende qui a été baissier ou supprimé, et en plus voir une grosse moins-value qui a été immédiatement matérialisée sur les cours de Bourse.
Donc généralement, je ne vends pas immédiatement. Je temporise. J’attends un petit peu ce qui va se passer. J’attends de voir quelle est la raison de la baisse ou de la suppression du dividende. J’attends de voir ce que fait le cours et on essaie toujours de revendre à un moment idéal pour limiter ses pertes parce qu’évidemment, l’opération a été mauvaise, ce dividende a été supprimé ou baissé.
Honnêtement, ça ne m’est arrivé que 2 fois, et c’était en pleine période de coronavirus pour une entreprise, et une avant. Je ne sais même plus pourquoi elle a baissé son dividende, mais ça ne m’est arrivé que 2 fois en 8 ans. Donc là, c’est quand même très très peu.
Donc non, encore une fois, un cours qui baisse ne veut pas dire « arbitrage ». La seule raison de vendre pour moi, c’est un impact sur le dividende. Okay ?
Quatrième point : Quelle est la signification d’un cours qui baisse ?
Un cours qui baisse, encore une fois, ça ne veut pas dire que l’entreprise va mal. Il faut comprendre que derrière les marchés, il y a qui ? Il y a des humains. Il y a vous, il y a moi, il y a des investisseurs qui ont des émotions et qui sont parfois très optimistes, et qui sont parfois très craintifs, et qui vont parfois réagir sans forcément réfléchir, ou qui vont surréagir à une nouvelle.
Encore une fois, il faut comprendre ça. Et on le voit très bien, 2022, c’est un très très bel exemple où on a la moindre nouvelle qui déclenche des mouvements de volatilités qui sont monstres. Il suffit que Poutine fasse un mouvement, ou que la Chine fait quelque chose, ou qu’Elon Musk dise quelque chose, ou que les Etats-Unis fassent quelque chose ; il peut se passer beaucoup de choses et beaucoup de volatilités.
Et encore une fois, ce n’est pas parce que Musk a mis un Tweet et que le marché a pris -10% ou que Poutine a fait quelque chose et que le marché a pris -10%, que tout de suite, toutes les entreprises, d’un point de vue fondamentalement parlant, elles ont régressé de 10%.
Non, elles ont toujours potentiellement autant de brevets, autant d’usines, autant d’employés, autant de produits, autant voire même plus de chiffres d’affaires etc.
Donc il faut vraiment voir si la baisse du cours d’une action, c’est quelque chose qui est généralisée. Est-ce que c’est tout l’indice ? Est-ce que c’est tout un secteur et pourquoi ? Ou est-ce que c’est ciblé à l’entreprise ?
Si c’est ciblé à l’entreprise, évidemment, potentiellement, là il y a un souci quelque part. Il faut voir pourquoi l’action et uniquement cette action, elle a baissé de 10%, de 15% ou de 20%. Et là, potentiellement, il se passe quelque chose.
Mais encore une fois, il faut comprendre que les marchés sont parfois un petit peu irrationnels, et qu’il y a des craintes qui ne sont pas forcément toujours justifiées, ou qui ne sont pas toujours très très claires, et qu’il y a parfois des économies qui sont un petit peu tremblantes comme on le voit en ce moment. On nous parle tout le temps de récession en ce moment.
Et donc, quand on nous parle tout le temps de récession en permanence dans les médias, ce qui se passe, c’est que les investisseurs vont être frileux envers les entreprises par exemple du secteur cyclique.
Les entreprises du secteur cyclique sont des entreprises qui suivent l’état de l’économie. Donc si l’économie va mal, ces entreprises vont mal. Si l’économie va bien, ces entreprises vont bien.
Donc dans ce cas de figure où les médias nous disent sans cesse que ça va mal, ça va mal, ça va mal, on est en récession, on va rentrer en récession, ces investisseurs ne vont pas aller vers les entreprises cycliques mais vers les entreprises non cycliques, donc qui se portent généralement toujours plutôt bien peu importe l’état de l’économie : la boisson, la nourriture, le gel douche, le dentifrice, tout ce que tu veux. Okay ?
Donc voilà, encore une fois, signification d’un cours qui baisse, ça ne veut pas dire que tout va forcément mal, donc il faut faire attention à ça.
Moi, j’ai des entreprises dans mon portefeuille qui ont en effet des cours qui baissent. J’en ai 22 positions dans mon portefeuille. Je crois que j’ai 3 positions qui sont en moins-value, et pour autant, ce n’est pas très très grave parce que je sais que parmi ces 3 positions, il y en a 2 qui sont extrêmement solides, qui ont vraiment des magnifiques fondamentaux.
Et je sais qu’en ce moment, elles ne se font pas respecter parce qu’il y a une ambiance autour des marchés financiers et de l’économie qui font que les investisseurs ont un petit peu peur de ce genre de valeurs qui sont justement cycliques mais qui sont selon moi d’un point de vue fondamental magnifiques, c’est-à-dire qui sont extrêmement solides, l’historique du dividende est très très long, elles ont traversé énormément de récessions, elles sont là depuis très longtemps, elles ont plein de brevets, elles font des beaux chiffres d’affaires, de belles marges.
Bref, il n’y a aucun souci pour moi, et elles sont pour autant en moins-value. Mais j’ai une vision long terme et très long terme.
Donc je sais qu’à un moment ou un autre, ces positions vont repasser dans le vert. Je n’en ai strictement aucun doute, parce que je les ai selon moi achetées à de très très bons prix par rapport à ce que ça vaut, selon moi. Donc ce n’est pas très grave.
Il y en a une troisième pour laquelle c’est un peu moins rose. Elle vit réellement de beaux challenges sur sa transition, mais ce n’est pas perdu d’avance. C’est-à-dire qu’encore une fois, parfois on est en retard vis-à-vis de ses concurrents, parfois on repasse devant ses concurrents.
J’ai même envie de te dire, c’est un peu comme une course de Mario Kart. Des fois, tu es devant, des fois tu es derrière, mais l’essentiel c’est de continuer d’avancer et d’essayer de gratter ses concurrents.
Donc voilà, pour moi, un cours qui baisse, évidemment, ce n’est pas forcément toujours très très grave. Okay ?
Egalement, cinquième point, les entreprises du Club Dividendes, donc du service dans lequel je partage mes positions ont maximum 3-4 ans, puisque ce service, ce Club Dividendes, n’a que 3-4 ans d’existence.
Donc évidemment, c’est beaucoup trop récent pour tirer des conclusions. C’est-à-dire que là où je te dis que je suis investisseur long terme, tirer des conclusions sur 3-4 ans de détention d’un actif et d’une action, c’est beaucoup trop court-termiste.
C’est-à-dire tirons les conclusions dans encore 5-6 ou 7 ans, au bout de 10 ans. Là, on pourra commencer à parler et voir ce qui s’est passé pour l’entreprise, puisque 10 ans, ça devient quand même relativement une durée de temps où on peut commencer à parler de conclusion.
Donc voilà, d’autant plus que je t’ai dit que 2 des 3 valeurs qui sont en moins-value dans mon portefeuille, pour moi il n’y a aucun souci, elles vont faire leur bout de chemin et revenir à des niveaux de valorisation beaucoup plus corrects quand l’économie se sera tassé. Okay ?
Et dernier point que j’aimerais partager, c’est que encore une fois, il faut faire une hiérarchie sur les critères. C’est-à-dire qu’on me dit souvent quand je partage une position dans le Club Dividendes ou que j’achète une action pour moi et que je la partage, on me dit : « Je ne comprends pas. Pourquoi tu as acheté cette action alors que ce critère n’est pas respecté, ou que ce critère n’est pas respecté tel que tu l’as évoqué dans ton livre ou dans ta formation. »
Et en fait, ce qu’il faut comprendre, encore une fois, c’est qu’il y a 25 à 30 critères. Il n’y a aucune action en Bourse – en tout cas j’attends qu’on me la montre – qui correspondra à ces 25 à 30 critères sur le cours de l’action, le dividende, son historique, ses marges, ses capitaux propres, son niveau de dettes, le ROE, le ROA, tout ce que vous voulez.
Ça n’arrivera pas. C’est impossible. Donc il y a un moment ou un autre où il faut faire un compromis. Et c’est ce que je dis tout le temps : « Faites-vous une hiérarchie ».
C’est-à-dire que ma hiérarchie à moi n’est pas votre hiérarchie à vous sur l’importance des critères. Pour certains, ça va être très important de mettre en premier le dividende, puis le niveau de dettes, puis le montant des capitaux propres, puis ensuite la rentabilité sur les capitaux propres, puis ensuite ce que vous voulez d’autres, la marge, etc.
Pour d’autres, ça va être plus important de mettre d’abord potentiellement l’évolution des bénéfices, puis le free cashflow, puis ci, puis ci, puis ci. Okay ?
Il n’y a pas de bon ordre. C’est-à-dire qu’il y a un ordre qui correspond à un profit d’investisseur. Okay ?
Moi, j’ai en tout premier, par exemple, le dividende, parce que c’est extrêmement important pour moi, puis ensuite la rentabilité, puis ensuite potentiellement… Je n’ai même pas de critères en fait. Je n’ai même pas d’ordre prédéfini, c’est-à-dire que si je regarde vraiment l’ensemble et j’estime si oui ou non, ça correspond à mes objectifs de dividendes.
Donc voilà, il faut faire sa propre hiérarchie. C’est vraiment le plus important.
Donc voilà en tout cas ce que je voulais répondre à Yoann qui, malheureusement je pense, n’a pas suffisamment fait son travail et qui peut-être pensait trouver des entreprises magiques au sein du Club Dividendes ou pensait… Je ne sais pas trop vraiment ce qu’il pensait trouver, mais voilà.
Evidemment qu’on ne peut pas trouver des entreprises qui ont un cours de Bourse qui est comme ça.
Evidemment que même si je partage mes positions en Bourse, il faut faire sa propre analyse fondamentale, et qu’évidemment, des cours baissiers ne sont pas forcément des actions qu’il faut à tout prix éviter. Au contraire, je ne te l’ai pas dit mais ce sont même des actions qu’il faut potentiellement acheter.
Moi, sur l’année 2022, il y a beaucoup d’entreprises que j’ai achetées qui sont en décroissance, parce qu’évidemment, tout l’indice est en décroissance, donc qu’est-ce que tu veux faire d’autre ?
Il y a beaucoup d’entreprises qui sont évidemment en décroissance. Et pour moi, c’était une aubaine parce que j’ai vu des magnifiques entreprises qui se vendaient, il y a des mecs qui vendaient leurs actions de ces entreprises à des prix sûrement bradés.
Et il y a des actions qui vont – je le sais, je ne vois pas comment ça peut être autre que ça – qui vont générer de très très belles plus-values.
Donc voilà, un cours qui baisse, ça peut être également une opportunité de saisir des opportunités. Voilà.
Donc n’hésite pas à lire la barre de description ci-dessous. Il y a pas mal de ressources que je t’ai citées tout au long de cette vidéo qui sont disponibles dans la barre de description, aussi bien le livre papier de 704 pages, le service mensuel Le Club Dividendes, de la formation vidéo également pour apprendre à analyser des entreprises d’un point de vue fondamental comme je te l’ai expliqué, où on reprend ensemble tranquillement les 25 à 30 critères que je regarde personnellement pour analyser une entreprise.
Bref, tout est dans la barre de description ci-dessous. Si tu as la moindre question, n’hésite pas à me la poser dans la barre de commentaires également ci-dessous. Si tu as la moindre remarque sur l’email de Yoann également, je suis très curieux d’avoir ton retour. Est-ce que tu es d’accord avec moi ou pas d’accord avec moi ? Dis-moi tout.
Et je te dis à très très vite pour une prochaine vidéo. Ciao ciao !
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