Ma 1ère start-up fait faillite (remise en question ?)

Après 84 investissements dans des start-ups, il fallait que ce jour arrive. Ce jour, c’est la faillite d’une des start-ups du portefeuille. Cela fait évidemment partie du jeu et il est impossible de n’investir que dans des start-ups qui vont produire quelque chose pour les investisseurs.

Dans cette vidéo, je te partage :

– ce que faisait la start-up

– pourquoi elle a fait faillite

– ce que je retiens de cette faillite

– si mon état d’esprit a changé vis-à-vis des start-ups

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#StartUp #Canada​ #Investissement

Ma 1ère start-up fait faillite (remise en question ?)

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Retranscription de la vidéo :

Les amis, ma première start-up vient de faire faillite officiellement et je commence sincèrement à remettre en question tous mes choix de vouloir investir dans des start-ups.

Alors, pas du tout. Pas du tout frérot. Rassure-toi, je ne vais pas te faire un discours anti-start-ups. Bien loin de là. Puisque si tu ne le sais pas, si tu me découvres sur cette vidéo, j’ai 84 start-ups en portefeuille. Et, naturellement, il fallait qu’une faillite arrive à un moment ou à un autre.

Je ne peux pas prétendre être the investisseur du siècle qui quand il fait un pari réussit ce pari systématiquement surtout dans des entreprises dites jeunes et immatures comme les start-ups.

Alors, les amis. On va creuser un petit peu. On va contextualiser cette start-up. Qu’est ce qu’elle faisait etc,… Je vais aller sur le bureau, ici, avec toi, juste après et je vais te partager les leçons que je retire de cette faillite de start-up.

Pour poser un peu le contexte, on est ici à Asunción, au Paraguay. Je ne sais pas si tu vois bien la petite vue, je ne sais pas si tu es déjà venu ici. On est tout simplement en train de finaliser ma résidence que je suis en train d’obtenir ici à Paraguay.

Alors, oui, il faut suivre entre Panama, l’Estonie, le Paraguay. Bref, on ne va pas parler de ça, aujourd’hui. Mais, en tout cas, nous sommes, ici, à Asunción, dans la capitale du Paraguay.

Ce que je te propose plutôt, c’est qu’on aille, ici, sur mon ordinateur et que je te partage plus d’informations sur cette start-up.

Donc, voilà, rassurez-vous les amis. On est d’ailleurs là, tout juste, en train de réaliser une due diligence pour une nouvelle start-up dans laquelle on va investir. Donc, rassurez-vous, l’investissement dans les start-ups est toujours d’actualité. Et c’est toujours un excellent moyen pour gagner de l’argent, voire même, beaucoup d’argent.

Les amis, qu’est ce qui s’est passé sur cette start-up ? C’est une start-up canadienne. Donc, là, j’ai mon fichier Excel de suivi qui fait presque 100 lignes.

On a investi en janvier 2022 dans cette start-up, donc, au Canada, qui avait pour activité la livraison de groceries, de courses à domicile en 15 minutes. Donc, ça c’est un business modèle qui marche dans certains pays, qui marche moins bien dans d’autres pays.

En Occident, Europe c’est un peu compliqué. Etats-Unis, Nord-Amérique, un peu compliqué. Mais, je sais qu’en Asie, notamment Bengladesh, Inde, Pakistan, tout ça, ça marche très très bien, très très fort. Il y a des fortes croissances. On a d’ailleurs des start-ups dans ces pays, dans ces secteurs. Et c’est pour ça que je te dis ça. Je ne te sors pas ça de nulle part. Et la croissance est plutôt très très bonne. Donc, dans ces pays-là, ils sont demandeurs de ce genre de service.

C’est vrai qu’en Nord-Amérique, Europe, on a eu un boom de ce genre de services, il y a 2 ans, justement. Et beaucoup ont déjà disparu.

Alors, pourquoi notre start-up, elle a disparu ? Je vais te dire évidemment pourquoi. Est-ce que c’est parce qu’il y a trop de concurrence, est-ce que c’est parce qu’elle exécutait mal ? Je vais te dire ça.

Donc, on avait investi à l’époque sur une valorisation en plus de 40 millions de dollars. Donc, je ne sais plus quelle était la nature du chiffre d’affaires à ce moment-là. Mais, déjà, ça me parait un petit peu élevé quand je le revois comme ça, c’est normal.

En 2022, pareil, il y a eu une inflation des valorisations. Il faut savoir qu’en fonction des cycles, comme dans tout, la bourse, l’immobilier, et les start-ups, il y a des cycles. Parfois, l’argent est abondant, parfois, les investisseurs sont généreux et les valorisations augmentent, aussi bien au moment où tu as investi ou au moment où tu es introduit en bourse ou racheté. Donc, c’est, pour tout le monde, des gros chiffres.

Et puis, parfois, l’argent est un peu plus rare, les investisseurs sont un peu plus frileux. Et là, les valorisations descendent. Donc, voilà, il y a des cycles.

2022, on était quand même sur un cycle plutôt haussier et c’est justement ce qui a causé « la perte » de notre start-up. Tu vas voir pourquoi.

Il faut savoir que sur cette start-up, j’ai récupéré 2% de mon capital. Donc, on a fait un multiple de X0,02. Donc, c’est ridicule mais on n’a pas tout perdu. Donc, voilà, c’est l’essentiel. On a récupéré 2% qu’on va pouvoir redéployer. Donc, c’est clairement peanuts.

Et je vais t’expliquer pourquoi on a pu récupérer 2% parce que, en réalité, dans une start-up, souvent tu fais soit un multiple soit tu perds tout. Mais, l’entre deux, il est quand même, souvent assez rare, comme je le dis à mes clients. Il faut s’attendre à soit tout perdre soit à gagner.

Donc, là, je vais te dire également pourquoi on a récupéré 2% ? Et, c’est encore une fois, tu vas voir, la magie de l’Occident.

Donc, voilà. Que te dire de plus ? Ce n’est pas mal déjà comme introduction. Et, donc, je vais te dire pourquoi la start-up, elle a fait faillite et pourquoi elle a été shutdown.

Alors, tout se passait bien. Tout se passait bien quand on a investi. Donc, en janvier 2022, comme je te le disais, elle faisait 4 millions de GMV. Donc, Gross Merchandise Volume. Donc, en gros c’est du volume de chiffres d’affaires sur toutes les livraisons qui étaient réalisées.

Et seulement, 4 – 5 mois plus tard, en mai 2022, elle était déjà à 7 millions. Le problème de ce genre de start-up, c’est que tu as ce qu’on appelle un burn, qui est élevé.

Donc, un burn c’est combien tu craches chaque mois pour alimenter la croissance de ta start-up. Donc, généralement, on parle en burn et en runaway. Donc, le burn c’est combien tu craches tous les mois pour faire fonctionner la boite et le runaway c’est combien de mois il te reste à vivre vis-à-vis de ce burn que tu as.

Donc, par exemple si tu crames 100.000 par mois et que tu as 1.000.000 sur ton compte en banque, il te reste 10 mois de survie si tu n’as pas gagné du blé. Donc, si tu n’as pas été profitable ou si tu n’as pas une nouvelle injection de capitaux par d’autres investisseurs ou tes investisseurs.

Donc, c’est le problème de ce genre de start-up, parce qu’elles ont une activité opérationnelle qui fonctionnent sur la base des dark-stores, donc, des petits magasins qui ne sont pas ouverts au public mais où tous les produits sont stockés et où des coursiers viennent chercher les produits pour les livrer. Donc, il faut ouvrir des dark-stores, il y a tout une logistique à avoir sur l’alimentation de ces dark-stores. Donc, il y a un burn qui est évidemment élevé.

Et, donc, en juin, ils ont voulu refaire une nouvelle levée de fonds, justement pour continuer de stimuler la croissance, même, l’hyper-croissance. Et en fait, ils avaient voulu faire une levée de 5.000.000. Ils avaient un investisseur, donc, ce qu’on appelle un lead investor, donc, quelqu’un qui était prêt à prendre la majorité de la levée de fonds, donc, de ces 5.000.000 de dollars.

Et le problème c’est que cet investisseur, il s’est retiré en dernière minute. Donc, ça, c’est déjà un truc qui m’est arrivé 2 fois, en tout cas, dont j’ai la connaissance, où un investisseur se retire en dernière minute, et où ça cause de très très très gros problèmes.

Sur l’autre start-up où c’est arrivé, elle n’est pas encore morte mais ça l’a détruite et une restructuration, c’était une des plus belle start-ups du portefeuille. Et une restructuration, elle était comme ça parce que, évidemment, tu attends un chèque de plusieurs millions, tu vois, tu es en hyper-croissance, tu as pleins de charges, tu as fait des engagements également. Et tu ne peux plus les honorer, donc, tu déconstruis là où tu es censé construire. Ou tu fais avec ce que tu as alors que tu n’as presque plus rien.

Bref, c’est très compliqué comme situation. Et c’est vrai qu’un investisseur qui se retire, c’est une catastrophe. Donc, ça c’est la réalité, malheureusement, du private equity. C’est que tu as certains investisseurs qui font des promesses, qui disent : « Oui, on va investir, nous, votre start-up nous plait », blablabli, blablabla. Et le jour où il faut faire un chèque, il n’y a plus personne.

Malheureusement, c’est assez courant. C’est un peu comme partout, comme dans le business, comme dans les affaires. Tout le monde est chaud, tout le monde est beau, tout le monde est content. Par contre, quand il faut payer, ça bégaie.

Donc, c’est ce qui s’est passé. Donc, la start-up n’a pas reçu les 5.000.000. Evidemment, étant en hyper-croissance, elle n’avait plus de cash, parce qu’elle cramait beaucoup. Et ce qu’ils ont essayé de faire c’est d’essayer de faire un exit, de se revendre en mode : « On essaie de trouver quelqu’un qui veut potentiellement consolider sa position de leader sur le marché ». C’était une très belle idée. Malheureusement, ils n’ont pas trouvé d’acquéreurs. Donc, ils ont tout simplement fermé.

Alors, ça, c’était, donc, il y a déjà un petit moment. Le problème c’est que fermer une boite au Canada, ça prend du temps. Donc, le temps de tout clôturer de façon administrative, ça a pris du temps. Et, c’est pour ça que c’est seulement maintenant en Août 2024, qu’on peut officiellement tout clôturer et savoir concrètement combien on a récupéré, donc, le X 0,02.

Alors, en sachant que ce n’est pas un deal qui avait été proposé au membre du club que j’ai aujourd’hui, Insolent Capital, c’est un deal que j’avais fait à l’époque où le club n’existait même pas. Donc, voilà.

Alors, pourquoi on a récupéré un peu d’argent pour avoir le fin mot là-dessus ? C’est tout simplement parce que la start-up a eu ce qu’on appelle un remboursement de taxes, un remboursement d’impôts que la start-up avait payé avant même de devoir les payer.

En fait, c’est la magie de l’Occident. C’est-à-dire que tu paies des impôts avant même de devoir payer des impôts.

Donc, ils ont remboursé ce qui avaient été injustement payé mais qui devait être payé. Attention. Donc, la magie du Canada, de la France, où on te taxe avant même que tu aies un truc à aller taxer.

Voilà les amis, pourquoi la start-up a fait faillite et ce qui s’est passé concrètement. Maintenant, qu’est-ce que j’en retire de tout ça ?

Ce que je retiens, moi, personnellement, est-ce que c’est une start-up que j’ai mal choisie ? Alors, non. Je ne l’ai pas mal choisi. Elle correspondait à mes critères. Il y avait un réel potentiel.

La réalité c’est que la seule chose où je l’ai « mal choisie » c’est que ce n’était pas une boite qui faisait partie du Y Combinator. Et aujourd’hui, je ne fais que des boites du Y Combinator. Donc, aujourd’hui, elle n’aurait pas passé mes critères. Simplement parce qu’elle ne faisait pas partie du Y Combinator. Donc, aujourd’hui, je ne l’aurai pas choisie à cause de ça.

Ça peut paraitre bête mais le temps m’a fait comprendre et me fait dire que les boites du Y Combinator ont un avantage concurrentiel indéniable sur toutes les autres start-ups en termes d’accompagnement, en termes d’avantages, de réseaux, d’outils, de compétences qui leur sont fournies, d’effets de réseaux. Donc, voilà, aujourd’hui, je ne l’aurais pas choisie mais je ne regrette pas parce que c’était quand même une start-up à fort potentiel.

Deuxième conclusion, plus de Canada. Canada, c’est l’Occident, c’est la Nord-Amérique. Ce n’est pas l’endroit au monde où on sait qu’il y a de la croissance à venir de fou.

Au contraire, ceux qui se renseignent un peu sur le Canada savent très bien ce qui se passe là-bas en ce moment. Ça devient totalement schizophrène, comme beaucoup d’endroits en Occident. Et ils ne sont pas non plus réputés pour créer des licornes, des start-ups. Les Etats-Unis, oui. Par contre, le Canada, beaucoup moins.

Donc, plus de Canada, à priori, sauf si, vraiment, je vois une boite du Y Combinator qui est au Canada et qui propose une solution tech dématérialisée ou en fait, l’équipe est au Canada mais tout est en Worldwide parce que c’est de la solution tech. Why not ? Mais une activité opérationnelle au Canada, à priori, très très peu de chance.

Ce que je retiens également, c’est que c’est la première faillite sur un portefeuille de 83 ou 84 start-ups. Donc, c’est beaucoup de start-ups. Et, c’est très très bien parce que généralement, on dit que 90% des start-ups font faillite en moins d’un an.

Les staffs, il y en a plein dans tous les sens mais celle-ci elle revient souvent. Donc, c’est pour ça que je te la dis celle-ci. Moi, j’ai investi dans une première start-up en 2019, en mai 2019. Donc, ça fait un petit moment, on est en août 2024. Donc, à priori, je crois qu’on a largement déjoué le stade des 90% de start-ups qui font faillite. Donc, je suis, encore une fois, très confiant sur la gueule de mon portefeuille. Donc, là-dessus, il n’y a aucun souci.

84 start-ups en portefeuille, ça veut dire qu’on est diversifié. Donc, là également, aucun stress. Il faut encore une fois comprendre que c’est normal d’avoir des faillites. C’est-à-dire qu’encore une fois, comme je te l’ai dit, je ne peux pas faire que des shots où je vais gagner de l’argent. Sinon, ce n’est pas une start-up. C’est des obligations d’Etat, c’est un livret A, où tu es sûr de gagner de l’argent. A priori, en tout cas, sur un livret A ou des obligations très safe d’Etat, tu es sûr de gagner de l’argent mais combien. Et, à la fin, en fait, tu ne gagnes rien. Parce que tu déduis l’inflation, etc… tu n’as rien gagné.

Les start-ups, il faut comprendre que tu vas investir, investir, investir, investir, et que tes résultats vont provenir d’un petit nombre de start-ups.

Je te mets à l’écran, justement, la nature des distributions. Ça suit ce qu’on appelle une loi de puissance. Donc, tu peux regarder la courbe bleue. A gauche, tu vois qu’elle est élevée, la courbe. Tu as des distributions qui sont « courantes, régulières », qui arrivent régulièrement mais qui n’ont pas d’impact. Et à droite, tu vois où ça se tasse fortement, c’est là où tu as des distributions qui sont élevées, énervées en termes de retour sur investissement, mais qui arrivent beaucoup plus rarement.

C’est ce que veut dire cette loi de puissance, c’est que les évènements qui ont de l’impact arrivent rarement, voire très rarement. Par contre, ceux qui n’ont pas d’impacts, arrivent « à foison ».

Donc, c’est comme ça que fonctionne les start-ups. Il y a une nature de distributions qui fait qu’il faut accepter que la majorité de tes deals, à priori, vont soit rien fournir soit très peu. Mais, que par contre, il suffit que 1 ou 2 ou 3 deals explosent pour effacer toutes tes pertes et générer beaucoup de gras.

C’est ce qui se passe dans les start-ups. Moi, quand je regarde la gueule du portefeuille, je vois 2 – 3 boites qui sont énervées, qui actuellement, sont en train d’avancer très très vite et qui pour moi, valent déjà plus de 1 milliard même si ça n’a pas été officialisé sur papier parce qu’il n’y a pas eu de nouvelles levées de fonds, elles n’ont même plus besoin de levée de fonds, elles sont profitables, elles avancent très vite. C’est exceptionnel.

On verra, encore une fois, si on va au bout parce qu’il peut se passer beaucoup de choses comme on l’a vu avec la start-up, ici, du Canada. Mais, il en suffit d’une. Même si j’ai une seule start-up sur 84 qui va au bout et qui fait le taf, je peux perdre toutes les autres, je serai encore très heureux d’être dans ce cas de figure. Parce que j’aurai quand même gagné de l’argent.

Donc, c’est extrêmement important d’avoir un portefeuille diversifié. Il faut retenir également que tous les gros investisseurs ont connu plein de faillite. Dans l’exemple de la boite canadienne, je m’en rappelle, que je crois, qu’il y avait un gros investisseur indien que je vois régulièrement sur pas mal de deals, il a mangé une faillite comme moi.

Donc, c’est normal. Souvent, on retient les gros investisseurs comme étant des génies parce qu’ils ont investi dans Uber, AirBnB, ou ce que tu veux, et on dit : « Putain, le mec, il a mis 5.000, il a sorti des millions, il a mis 10.000, il a sorti 20.000.000, il a mis tant et il a sorti des milliards ». Et on se dit : « Putain, le mec, il a eu de la chatte ». Non. En fait, si tu regardes son palmarès, il a eu plein de faillites. Et il a juste mis des pions, il a posé des paris, il a fait des paris, il a diversifié au fil des années, au fil des mois, régulièrement, il a pris des positions.

Et il y a un moment, où en effet, il y a eu la start-up qui a suivi la loi de puissance qui a eu un impact très très fort, qui arrive très rarement mais qui est arrivé parce que le mec, il a pris plusieurs positions et qu’il a diversifié au fil des années. Donc, il faut toujours se rappeler que tous les gros investisseurs que vous connaissez, ils ont forcément bouffé des faillites également et perdu de l’argent sur certains deals. Okay ?

Qu’est-ce que je peux te dire d’autre ? Distribution dite asymétrique et concentrée, qu’est-ce que ça veut dire ? C’est vrai que je ne te l’ai pas dit. Asymétrique, c’est que : un petit nombre de start-ups génèrent des rendements extrêmement élevés et que la majorité des start-ups ne produira pas ou très peu de résultats. Donc, ça, c’est l’asymétrie.

Et le fait que ce soit concentré : c’est que la majorité des bénéfices proviendra d’un petit nombre de start-ups et que le reste, ça produira des rendements médiocres. Okay ?

Est-ce que notre start-up canadienne, elle a mal exécuté ? Non. La preuve en est, elle avait une forte croissance vis-à-vis de son volume de marchandises générées de janvier à juin – juillet jusqu’à sa faillite. Donc, il n’y avait pas de souci là-dessus.

Est-ce qu’elle a fait une erreur à ne pas pivoter ? Donc, pivoter, c’est changer de business modèle. Non. Parce qu’en fait son business modèle, il fonctionnait. Preuve en est de la croissance qu’elle avait. Le problème c’est simplement qu’il n’y avait plus d’argent.

Donc, ce n’est même pas qu’elle n’a pas su pivoter, ce n’est même pas qu’elle avait un business modèle qui ne fonctionnait pas et qu’elle s’est entêtée à vouloir le faire marcher, c’est simplement qu’il n’y avait plus d’argent.

Donc, pas de problème au niveau de la start-up ou des fondateurs qui ont fait des mauvaises décisions. C’est un contexte, on va dire économique parce que… pourquoi le mec qui devait mettre, peut-être pas les 5.000.000 mais, la majorité des 5.000.000 s’est retirée ? C’est parce que à ce moment-là en 2022, il commençait à y avoir « de l’agitation » sur les marchés financiers. Je ne t’ai pas dit les raisons, mais c’est extrêmement important.

Et à ce moment-là, tu as eu énormément d’investisseurs qui sont devenus frileux. Ils ont vu les marchés financiers commencer à trembler. Et ils se sont dit : « En fait, on va voir un petit peu ce qui se passe, on va reculer un petit peu. On va observer ». Et ça a créé un sentiment de paralysie sur le marché des start-ups et du financement.

Et tu as beaucoup de start-ups qui se sont mis à avoir du mal à lever. Tu as notamment, le Y Combinator qui a dit à toutes leurs start-ups de faire très attention, de se concentrer sur la profitabilité, d’être conscientes que lever des fonds dans les prochains mois, ça risque d’être très difficile ou donne des conditions qui ne seront pas bonnes. Donc, il faut que vous vous concentriez sur la profitabilité de façon à ne pas devoir dépendre des investisseurs et d’autres levées de fonds.

Donc, ça a été un moment extrêmement compliqué où il fallait faire très attention à l’argent que les start-ups dépensaient. Parce que les investisseurs commençaient à avoir les chocottes. Okay.

Donc, en fait, pour terminer un petit peu cette vidéo, il faut être conscient qu’une start-up parfois réussie mais qu’il y a tout un contexte autour qui fait que ça ne le fait pas. Ça ne le fait pas pour plein de raisons.

Là, on l’a vu, il y a eu un contexte économique qui a fait que la start-up n’a pas réussi à relever des fonds pour stimuler sa croissance. Donc, ça peut être un contexte économique avec une récession, ça peut être un contexte politique. Si demain, tu as un fou qui passe au pouvoir et qui dit : « Moi, je déteste les entrepreneurs et les start-ups, je bannis tout ça », c’est la merde.

Contexte juridique, il peut y avoir des nouvelles régulations qui peuvent sortir autour des cryptos, plein d’autres choses qui peuvent impacter des start-ups. Un contexte concurrentiel. Je ne sais pas si demain, Apple sort une nouvelle innovation technologique sur laquelle une start-up bossait depuis 3 ans. Apple a tellement de moyens et tellement d’argent que ça va peut-être détruire la start-up.

Ça peut être un contexte social, des difficultés de recrutement, de l’inflation, explosion des coûts, une pandémie. On l’a vu, il n’y a pas si longtemps que ça maintenant, où tout est paralysé et c’est très compliqué. Un mauvais timing. On peut être trop en avance, on peut être aussi trop en retard. Ça peut être une guerre. En ce moment, ça bouge beaucoup sur le plan géopolitique au Moyen Orient, Russie, Ukraine, etc… Donc, on ne sait jamais comment ça peut impacter tout ça.

Bref, il peut y avoir plein de raisons qui sont extérieures à la start-up et qui font que malheureusement, ça vient impacter directement l’activité opérationnelle de la start-up.

Donc, les amis, conclusion de tout ça, est-ce que je vais arrêter d’investir dans les start-ups ? Non, pas du tout. Parce que je suis d’ailleurs en train de terminer une due diligence pour une nouvelle start-up pour les membres du club Insolent Capital. Donc, une boite aux Etats-Unis sur laquelle il y a une forte chance qu’on aille se positionner.

Et on continue de planter des pions comme ça, en fait. C’est un pion, plus un pion, plus un pion. Je ne sais pas lequel va me produire des résultats. Parfois, il y a des boites sur lesquelles on a de fortes convictions. On se dit les fondateurs, la boite tout me parait assez clair pour que ça produise quelque chose. Et au final, ça se fait impacter par un évènement extérieur.

Et puis, il y a des boites où on a investi en ayant de la conviction, évidemment. Par la suite, c’est devenu un peu plus timide. Elles ont du mal à avancer, à délivrer, à stimuler la croissance. Mais, par contre, on n’est pas à l’abri quand, en fait, elle se réveille à un moment ou à un autre parce qu’elle trouve ce qu’on appelle le product market fit. Donc, elle trouve vraiment ce que voulait leur client. Et boum, ça explose. Donc, on ne sait jamais d’où ça peut venir.

Donc, c’est pour ça qu’il ne faut jamais être trop émotionnel. Moi, je dis toujours à mes clients : « Soyez froids, mettez toujours le même montant que vous investissez par start-up et vous verrez de laquelle ça vient ». Mais, à priori, si vous faites 5 – 10 – 15 – 20 paris, il y a, au bout d’un moment, une qui va exploser et vous générer un retour sur investissement qui va dépasser vos attentes et vous faire gagner, à priori, beaucoup d’argent.

Voilà, les amis, si rejoindre le club Insolent Capital est, d’ailleurs, quelque chose qui peut t’intéresser, les investissements dans les startups, je te mets dans la barre de description toutes les informations pour qu’on puisse se faire un petit appel ensemble et qu’on puisse étudier si tu es un potentiel candidat pour le club. Puisqu’on est obligé de filtrer étant donné la nature de l’actif.

Je veux m’assurer que tout le monde comprenne bien les tenants et les aboutissants et qu’il y ait déjà un minimum d’expérience dans l’investissement. Alors, pas forcément en start-up mais au moins dans l’investissement en général.

Et voilà, les amis. Donc, tout est dans la barre de description. N’hésite pas à me poser tes questions si tu en as et je te dis à très très vite pour une prochaine vidéo. Ciao ciao.

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