MON ARTISAN PLEURE DEVANT MOI !

Je te raconte une des plus grosses peurs que j’ai rencontré sur un chantier immobilier…

MON ARTISAN PLEURE DEVANT MOI !

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Retranscription de la vidéo :

Tu étais où comme ça Moka ? Tu es revenu tout seul? Tu es plein de joie.

Salut à tous! Bienvenue sur cette nouvelle vidéo, vidéo un petit peu différente où je vais te raconter une histoire qui s’est passée sur le chantier sur lequel je me trouve actuellement: une maison qu’on est en train de rénover actuellement, un comble.

Comme tu peux le voir, je suis en train de monter dans les combles qu’on est en train de rénover pour aménager deux chambres. Et cette histoire, elle concerne également Bernard. Bernard a été vu dans une précédente vidéo. Bernard est devenu la mascotte.

Vous avez apprécié Bernard. Vous avez voulu d’autres vidéos avec Bernard. Ecoutez, j’exauce tes « vœux », puisqu’on va discuter avec Bernard un petit peu de ce qui s’est passé sur ce chantier. Oui, Bernard, toujours très stoïque, toujours très calme en tant qu’associé et comptable. Il ne perd pas le nord.

Donc Bernard, c’est toi le principal intéressé de cette vidéo, puisqu’il s’est passé un truc de ouf, une de mes plus grosses peurs sur un chantier. C’est certainement également la plus grosse peur de l’artisan.

Il n’avait jamais dû voir ça en 20 ans de métier, je pense. Mais il était très très mal. Et je vais te raconter entièrement toute l’histoire parce qu’elle s’est seulement résolue hier vers 14h. On a cru que ça n’allait jamais se résoudre, et on a surtout bien cru que ce chantier allait tourner certainement « en drame ».

Donc voilà, Bernard, ce n’est pas mon chien, mais je suis pas mal de temps avec Bernard de temps en temps. Actuellement, il est avec moi sur le chantier, donc c’est plutôt cool. Il est très agréable comme chien. Beaucoup de gens l’adorent. Bernard, tu viens ici ou pas?

Je te rassure. Bernard n’est pas son vrai prénom. Je ne sais pas pourquoi je l’ai appelé Bernard. Mais voilà, il s’appelle Bernard pour les vidéos.

Donc qu’est-ce qui s’est passé, tout simplement? Avant qu’on ne commence, abonne-toi à la chaîne si ce n’est pas encore fait, pour recevoir d’autres vidéos, puisque c’est du contenu qui est relativement intéressant.

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Egalement pour les tee-shirts, lis bien la barre de description pour acheter directement et commander chez toi tout un tas de tee-shirts. Donc voilà. J’étais sur le chantier tranquillement il y a de ça 2-3 jours, avec les artisans qui étaient en train de bosser le comble.

Ils aménageaient justement ce plafond ici, pour y mettre la laine de verre, poser les rails etc. quand je décide de m’absenter de la maison pour aller je crois à Leroy-Merlin acheter soit encore des petites conneries ou du mobilier. Je ne sais plus trop quoi exactement.

Et je décide donc de laisser le chien à la maison en prévenant les artisans de bien faire attention. Il n’a pas un caractère fugueur, Bernard. Peut-être qu’il a envie de faire des visites immobilières, mais il n’y va pas sans moi.

Donc je dis quand même à l’artisan: « Fais attention. Il est là le chien ». Donc voilà. Je suis en centre-ville quand je reçois un coup de fil de l’artisan qui me dit: « Ecoutez, Monsieur Carteni. J’ai un gros problème. Le chien, il vient de s’échapper. J’ai à peine eu le temps d’ouvrir la porte qu’il a tracé comme un malade. Il a traversé l’avenue », puisque là, juste devant, c’est une avenue très fréquentée, il y a beaucoup de passages.

Je ne pense pas que tu vas pouvoir le voir ici. Oui, il y a beaucoup de voitures qui passent, et c’est dangereux. On ne va pas se mentir. Ça peut passer vite. Il y a l’hôpital juste en face. Donc ça bombarde avec les ambulances et les pompiers.

Quand il me dit ça, je me dis au début: « Ce n’est pas possible. Ce n’est pas possible. Ce n’est pas son caractère. Ce n’est pas son genre, à ce petit chien, de se barrer comme ça. » Mais c’était bel et bien la réalité, puisque l’artisan, il ne va pas s’amuser à faire des blagues. Il était surtout très paniqué.

Donc ni d’une ni de deux, je reviens sur place à la maison, essayer de voir si le chien n’est pas dans le quartier. Visiblement, il aurait été apeuré par les artisans qu’ils ne connaissaient pas. Bon, très surprenant.

Les artisans, j’ai une confiance absolue en eux. Je ne doute en aucun cas de ce qu’ils ont pu faire, ou quoi que ce soit. C’est la « faute » du chien. Il a eu peur et s’est échappé, et c’est comme ça.

Donc l’artisan a essayé de le récupérer, qui va sur l’avenue pour essayer de rattraper le petit chien parce que ça doit être un petit chien, un petit teckel. Apparemment, il courait très très vite. Et vu qu’il est petit, c’est dur de l’attraper.

Donc voilà, l’artisan court sur le boulevard ici, sur l’avenue, qui se mange une voiture, qui tombe au sol sur le dos. Il avait les chevilles en sang, les poignets en sang également. Donc là, quand je reviens et que je vois ça, je me dis: « Waouh, waouh, waouh, quel délire! » Et le chien est introuvable.

C’est-à-dire qu’on a fait tous les alentours du quartier, on ne le trouve pas. On l’appelle, on ne le trouve pas, on ne le trouve pas, on ne le trouve pas. On s’imagine tout de suite le pire. Il s’est fait écraser. Ça bouge beaucoup.

S’il est totalement apeuré et qu’il court à mort, on ne va jamais réussir à le retrouver. Donc on s’imagine tout de suite le pire. Hein Moka? Il s’appelle réellement Moka. Allez viens mon pépère.

Donc Moka, on ne sait pas où il est parti en fait. Moka, encore aujourd’hui, c’est un mystère. Dieu, merci, il est là parmi nous aujourd’hui. Mais ça a duré 48 heures, quasiment, plus de 48 heures, 49 heures avant que Moka soit de nouveau parmi nous.

Des fois, j’ai l’impression qu’il comprend ce que je raconte, puisque dès qu’on parle de l’histoire, il se met parfois à pleurer. Donc voilà, imaginez-vous 2 nuits sans savoir où est Moka.

C’est un tout petit chien. Ce n’est pas un doberman. Ce n’est pas un pitbull. Ce n’est pas un labrador. On se dit tout de suite que c’est un petit chien qui est un peu à la merci de ce qui peut se passer à l’extérieur.

Il peut avoir froid la nuit. Il peut rencontrer un plus gros chien errant. Il peut tomber sur des gens malhonnêtes, se faire kidnapper, puisque c’est un chien de race qui coûte un peu d’argent, mine de rien, et que les gens dans le Nord n’ont pas forcément beaucoup d’argent.

Il y a des réseaux. Il y a la frontière à côté avec la Belgique. On s’imagine tout de suite le pire, les laboratoires qui peuvent le kidnapper pour faire des tests… On entend tout un tas de théories et on se demande ce qui peut se passer.

Donc on a eu des signalements, puisque on a mis sur des sites comme PetAlert ou des choses comme ça le fait que le chien était perdu. On a eu 2-3 signalements, donc on ne sait pas s’ils étaient vrais.

On a eu des pistes carrément de kidnapping, qu’on l’aurait aperçu dans les bras de jeunes femmes qui l’auraient déposé à un kebab, et qu’ensuite, il aurait été monté dans un appartement à côté de l’immeuble du kebab.

Donc ça s’est transformé vraiment en tout un scénario, crois-moi. Une enquête de malade. A parcourir la ville, des kilomètres entiers à pied, en voiture, à tout observer, à rentrer dans des immeubles, à toquer aux portes, aller à la Police. On a vu énormément de choses. Aller à la SPA.

Crois-moi, aller à la SPA également, c’est une épreuve. Quand tu vois tous ces chiens abandonnés ou perdus qui hurlent, qui pleurent, qui sont dans la détresse, vraiment du jour au lendemain, d’une minute à l’autre, on passe à un autre monde.

Et finalement, tout ce qui est immobilier, marchés financiers, rentiers, indépendance financière, argent, ça n’a plus trop d’importance. Et on doit résoudre une situation qui nous est mise devant les yeux.

Donc Moka, en fait, au bout de 48 heures, on n’y croyait plus. On était en train de manger tranquillement à midi… Il a disparu vers 13 h. Et 48h plus tard, vers midi, 13h, on mange. On reçoit un coup de fil d’un monsieur qui nous dit: « Ecoutez, je pense avoir vu votre chien il y a environ 10 minutes à côté de l’hôpital.

Donc l’hôpital, il est juste au bout de la rue, à 5 minutes. Et là, on court, on court, on court. On va ouvrir la porte d’entrée.

Et ce qu’on aperçoit, c’est quasiment de façon synchrone, le petit Bernard qui arrive à nos pieds comme s’il rentrait à la maison après être parti toute la nuit vagabonder dans un club ou parti serrer de la petite chienne. « La petite chienne » au sens premier du terme, pour le coup, ça marche ici.

Et il est rentré totalement fou de joie à pisser partout, et à pleurer à mort, à mort. Je te mettrai une petite vidéo après. Il  n’a pas arrêté de pleurer. Encore, ce matin, il pleure encore un petit peu, 2 jours après. Il est super content. 48 heures dans la rue. Oui, ça te fait peur d’en parler. Oh…

Et encore une fois, le mystère reste complet puisque où est-ce qu’il était, qu’est-ce qu’il a fait pendant 2 nuits dehors, est-ce qu’il a mangé, est-ce qu’il a bu? Il n’a pas l’air en mauvais état du tout. C’est ça qui est assez fou. Il est un petit peu amaigri sur les flancs mais pas plus que ça.

Donc en fait, on pense peut-être qu’il a été recueilli par quelqu’un de bonne ou de mauvaise volonté, on va dire, puisque si c’est une bonne volonté, pourquoi ne pas l’avoir signalé au vétérinaire en fait, très rapidement?

Donc peut-être de mauvaise volonté, mais notre acharnement à placarder des affiches partout, à rentrer dans tous les commerces, les immeubles, à dire: « Ecoutez, il y a un chien… »

On a vraiment fait marcher le réseau, Twitter, beaucoup de retweets, Instagram, des choses comme ça, tous les commerces alentours. On a vraiment bien sympathisé avec beaucoup de personnes qui nous ont soutenus comme des réseaux d’autres commerçants.

Et on leur a mis une bonne pression, je pense. Encore une fois, on ne saura jamais ce qui s’est passé. On a regardé les caméras de la ville. On s’est frottés. On s’est heurtés aux administrations qui sont très compliquées à gérer, parce que l’urgence pour un chien, c’est « secondaire ». Il y a d’autres urgences bien plus graves, peut-être des vies humaines en jeu.

Mais forcément, comme c’est notre chien, on a envie que ça aille vite. Et surtout quand on a des suspicions qu’il se trouve dans un immeuble, et qu’on nous demande des paperasses ou des allers-retours débiles dans des bureaux, pour juste regarder une caméra.

On ne va pas rentrer dans les détails. Mais un pays comme la France, pays le plus taxé au monde, pour des services publics soi-disant, mais quand on a besoin d’eux, des fois, on se fait un petit peu jeter salement.

Bref, encore une fois, c’est pour un chien. Je peux comprendre qu’il y a plus important à gérer. Mais sur le coup, ils n’avaient pas d’autre chose à gérer quand on était en face d’eux, mais ils ne voulaient pas quand même. Il faut un OPJ qui valide… Il faut je ne sais pas quoi…

Bref, voilà. En tout cas, l’artisan, il n’était vraiment pas bien. Il n’était vraiment pas bien puisqu’il se sentait vachement responsable d’avoir ouvert la porte ne serait-ce qu’une demi-seconde, et que le chien se soit barré comme une balle comme ça, d’autant plus que son chien, visiblement, avait dû se faire piquer quelques jours avant. Son petit yorkshire.

Il m’a dit qu’il avait dû faire piquer son chien quelques jours avant parce qu’il avait une maladie. Il n’était pas vieux mais il avait une maladie et que ça devenait vraiment ingérable. Donc vraiment, l’artisan, limite en pleurs devant moi, il n’était vraiment pas bien.

Donc oui, c’est assez fou pour l’artisan, assez fou pour nous, puisque c’est un début de chantier mais que derrière, il y aura l’isolation, toute l’électricité, il y a tout le sol, il y a tout le placo à poser, les cloisons, la peinture, un peu de plomberie.

Donc voilà, nos relations se passent très bien avec l’artisan, mais ça aurait été dommage qu’on commence comme ça ou qu’on termine même sans le petit Bernard.

Donc Bernard, est-ce que tu as un petit mot à nous dire? Où est-ce que tu étais comme ça? Woho! J’en perds mon téléphone! On ne sait pas où tu étais Bernard. Tu étais où comme ça?

Bernard, si ça se trouve, il faisait sa vie tranquillement. Il est parti serrer de la fille à… J’ai failli dire où est-ce que j’étais. A Valence. De toute façon, ce n’est plus un mystère puisque j’ai fait des signalements sur Instagram pour essayer de retrouver le petit chien-chien. Donc voilà, en tout cas, il aime toujours autant les caresses. Ça, ça n’a pas disparu. Un petit coquin.

Ma chaîne YouTube va se transformer en série animalière. Bon voilà, sinon le chantier se passe très très bien malgré le fait qu’à cause du financement bancaire, on a eu du retard.

Ecoutez, l’artisan, il fait vraiment bien son travail en tout cas. Là dessus, on est vraiment très contents. Tout est bien fait. Pour l’instant, tout est bien géré. On est dans les temps. Il a de bonnes recommandations pour faire ça vraiment très bien.

Donc j’ai hâte que ce soit terminé en fin septembre, normalement en fin septembre. Je vous montrerai la vidéo. Je vous ferai une vidéo avec la maison entièrement meublée, comme ça tu pourras avoir un aperçu de toutes les chambres et de ce qu’on va proposer.

Et sur ce, moi je vais te laisser. Je t’ai raconté cette histoire un petit peu folle. Je ne pense pas que tu t’attendais à ça. Je pense que tu t’attendais peut-être à ce que je te dise que tout s’était effondré, et que finalement, le chantier avait triplé de prix, qu’il y avait un artisan qui était mort sur le chantier, je ne sais quoi.

Dieu merci. Ce n’est pas ce qui est arrivé. Ça aurait pu être grave également, mais tout se passe bien. Donc abonne-toi, like, commentaire.

Et puis je te dis à très très vite. Ciao ciao.

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