Dans cette vidéo, je te donne 7 raisons pour lesquelles j’ai décidé d’apprendre le russe.
Près de 300 millions de personnes parlent russe dans le monde et j’y ai vu l’occasion d’acquérir une nouvelle compétence qui pourrait m’apporter de nouvelles opportunités en dehors de la France et de l’Europe.
Je t’en dis plus dans cette vidéo !
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Pourquoi j’apprends le russe (7 raisons) ?
Retranscription de la vidéo :
Les amis, bienvenue sur cette nouvelle vidéo dans laquelle je vais vous expliquer pourquoi j’ai décidé d’apprendre le russe.
Donc là, tu vas te dire : « Waouh, mais quel rapport avec cette chaîne YouTube ? Quel rapport avec l’investissement, l’argent, l’entrepreneuriat et la création de business ? L’immobilier, les start-ups, la Bourse ? »
Peut-être que directement, tu n’en vois pas un. Pour moi, j’en vois un grand. Et je vais t’expliquer dans cette vidéo les 7 raisons qui m’ont poussé à apprendre le russe.
Et ça fait maintenant à peu près 6 mois que j’ai appris. Ça serait bien que j’ai déjà acquis le russe, mais malheureusement, c’est une langue qui est compliquée, comme tu le sais, avec l’alphabet cyrillique.
Alors, ce n’est pas le plus dur, mais il faut quand même l’apprivoiser. Donc non. J’ai commencé à apprendre, on va dire sérieusement, en avril de cette année (2021). Je tourne cette vidéo en fin septembre 2021.
Ça fait quoi ? Cela fait à peu près 6 mois. Je sais parler. Je sais me débrouiller dans toutes les situations. Je sais lire. Je sais écrire des SMS, des messages etc. Mais voilà, il me manque encore évidemment beaucoup de vocabulaire, beaucoup de verbes, beaucoup de constructions.
Je fais également beaucoup de fautes de grammaire. Mais ce n’est pas grave. Si tu me mets là en plein milieu de la Russie tout seul, dans un village, je me débrouillerai. Je sais dire les choses les plus basiques, construire des phrases simples et échanger avec quelqu’un ou comprendre ce qui se dit.
Et ça, tu t’en fous un petit peu. Je vais te dire pourquoi finalement j’ai décidé d’apprendre le russe.
La première raison qui va être très orientée business, c’est que voilà, l’apprentissage du russe, je le vois de mon côté comme étant un investissement, donc qui me coûte de l’argent puisque jusqu’à présent, je paie une professeure particulière.
Je fais des cours avec elle sur Skype. Elle est Ukrainienne. Alors, elle étudie en France, à Lille, mais elle est d’Ukraine et elle vit en Ukraine également pendant les vacances d’été ou les choses comme ça.
Et donc, j’apprends le russe avec elle. C’est un investissement qui coûte de l’argent, mais je pense qu’il me rapportera dans le futur.
Pourquoi ? Parce qu’aujourd’hui, je parle français, même si je bégaie. Tu vois dans mes vidéos que je bégaie, je ne parle pas bien le français. Voilà, non, je parle français comme il le faut.
Voilà, je parle français, je parle anglais. Je sais parler, encore avec des fautes, mais si tu me mets en plein milieu d’une discussion en anglais, il n’y a aucun souci. Je peux te lire des livres en anglais.
Je lis des livres en anglais, je suis des conférences aux Etats-Unis en anglais. Bref, il n’y a pas de souci. Je me débrouille.
Et le russe. Donc j’aimerais bien avoir le trio anglais-français-russe puisque je pense que si tu maitrises ces 3 langues-là, ça me permettrait d’avoir quelque chose qui serait sympathique en termes de business.
Pour certains, ils vont compléter ça avec l’espagnol, d’autres avec l’arabe, d’autres avec le chinois.
Bon, chacun son envie. Moi, je suis plus orienté vers les pays de l’Est. Je sais, ce sera un des prochains points. Donc c’est pour ça que j’apprends le russe.
Je te le glisse comme ça, mais pourquoi pas un jour développer des activités dans les pays de l’Est, que ce soit la Russie, la Biélorussie, l’Ukraine, l’Asie centrale.
Alors, tout ça, ce sont des pays qui politiquement, économiquement sont loin d’être stables, et la corruption, des pots de vins partout, donc ce n’est pas quelque chose qui m’attire.
Mais voilà, parler russe peut potentiellement m’attirer, m’offrir des opportunités que je n’aurais pas eues si je ne parle pas russe, puisque là, je sais que je passerai beaucoup de temps dans le futur dans les pays de l’Est, et que je vais potentiellement être amené à rencontrer des gens qui parlent russe, qui font du business en Russie, ou avec la langue russe.
Et je me rappelle de quand j’étais au Kirghizistan en Asie Centrale, il y a de ça 2 ou 3 mois, où j’ai rencontré un club de business entrepreneurs à Bichkek, la capitale du Kirghizistan. On avait fait une excursion toute une journée.
Il y avait un mini-bus rempli d’entrepreneurs. Ce n’étaient que des business physiques, dans le domaine du bâtiment. Il y a des mecs qui ont acheté des immeubles, des gros immeubles, des gens dans l’automobile, des gens dans la restauration. Bref, des gens très intéressants.
Et moi, j’étais là avec mon russe qui était tout cassé. Je n’arrivais pas à communiquer avec eux. Donc tu vois, c’est chiant quand tu veux parler business avec quelqu’un qui ne comprend pas ta langue, qui ne capte pas.
C’est chiant puisque ça reste un peu technique quand même. Et pour eux, l’anglais, au Kirghizistan, c’est pareil. Ça ne marche pas. Ils ne savent pas parler anglais, ou c’est vraiment très sommaire.
Donc moi, j’étais frustré toute la journée. Eux aussi. On voulait échanger. Il y avait un investisseur de France qui était là avec eux. Moi, j’avais des gens locaux qui pouvaient m’apprendre des trucs sur le marché du Kirghizistan, et je n’y arrivais pas. Et eux non plus, ils n’y arrivaient pas.
Donc voilà, c’est pour ça aussi que je veux pouvoir maitriser le russe. Ce n’est pas que pour aller draguer les jolies blondes aux yeux bleus en Russie. C’est aussi parce qu’il y a beaucoup de business à faire dans ces pays là, et qu’un jour, potentiellement, c’est quelque chose qui pourrait m’intéresser.
Donc, j’ai beaucoup développé ce premier point : les opportunités de business. Mais c’est un point qui était également très important.
Deuxième chose, c’est parce que j’ai envie de me désolidariser de la France et plus largement de l’Europe.
C’est-à-dire qu’aujourd’hui, la France, c’est un très beau pays. Je l’adore. J’y suis né, j’ai passé 20-25 ans dans ce pays. Ce pays m’a offert beaucoup de choses, beaucoup d’opportunités. Et jamais je ne cracherai là-dessus.
Bien qu’aujourd’hui, tout le monde dit : « La France est nulle, la France est ci », je sais reconnaitre à quel point la France est un beau pays, surtout quand j’ai voyagé dans plus de 79 pays à 28 ans. Je peux te dire que j’ai vu des choses, et la France, c’est très très bien.
Mais aujourd’hui, il y a aussi beaucoup de choses qui ne me plaisent pas. Et la directement que prend la France n’est clairement pas une direction qui me plait.
Je ne vais pas rentrer dans les détails parce que ça va être politique, ça va être des grands débats qui peuvent extrêmement polariser, comme ça polarise en ce moment la France. Donc je n’entrerai pas dans ces débats-là, mais voilà, la France c’est l’Europe.
L’Europe, c’est la France. Tout est ensemble maintenant. Ce que dit l’Europe, les autres pays le font. C’est pour ça que je vais me désolidariser de la France et de l’Europe.
Aujourd’hui même, si j’ai un autre passeport qui est italien de par mes origines, ça reste l’Europe. Et même si aujourd’hui, je suis expatrié en Estonie. Ça reste l’Europe.
Donc aujourd’hui, j’ai un gros point d’ancrage en Europe, et j’aimerais bien, pourquoi pas, à terme, pouvoir réussir à obtenir un visa long terme, ou même encore mieux, un passeport d’un pays non européen, d’une façon ou d’une autre.
Et une des façons, c’est la naturalisation. Quand tu passes beaucoup de temps dans un pays, par exemple le Kirghizistan pour avoir regardé, par exemple, tu passes 5 ans non-stop dans un pays (non-stop : tu peux faire des coupures de 3 mois, mais c’est 5 ans minimum), tu peux demander le passeport.
Mais le problème du passeport, c’est que souvent, ils te font passer des tests de langue. Et si tu arrives avec un russe qui est totalement éclaté au sol, ça ne va pas le faire.
C’est pour ça aussi que j’apprends le russe, parce que j’aimerais pouvoir m’offrir des opportunités et avoir des lieux de résidence supplémentaires hors France, hors Europe, pour pouvoir avoir plus de choix.
Quand on a plusieurs passeports, quand on a plusieurs visas ou lieux de résidence, cartes de résidence, ça nous permet d’être beaucoup plus libres, flexibles, et surtout à l’abri de certains problèmes, puisque j’entendais dire que la France va chavirer et devenir un déchet.
Mais je n’aime pas du tout ce qui se dit dans les médias, ce que je vois, ce que je constate. Et en voyageant beaucoup et en étant beaucoup de temps à l’étranger, ce qui se dit à l’étranger par rapport à ce qui se disait avant, ce que je constate de l’étranger quand je regarde ce qui se dit sur la France, beaucoup de choses, je n’entrerai pas dans les détails.
Je sais que vous aimeriez peut-être que je vous en dise un peu plus mais je ne suis pas là pour parler de ça. C’est très polarisant. C’est très délicat comme sujet. Ce n’est pas le moment d’en parler. On a compris. Okay ?
Troisième chose, c’est la qualité de vie. Ça revient un petit peu sur le point précédent. C’est que j’aime les pays de l’Est. Tu le sais très très bien.
Tu me vois potentiellement sur les réseaux sociaux traîner beaucoup dans les pays de l’Est : Biélorussie, Kirghizistan récemment…
Voilà, je ne sais pas pourquoi je n’ai aucune raison d’être attiré par ces pays, mais c’est une réalité. Je suis attiré par ces pays, par cette langue, par cette culture, la façon de penser, les villes, les rues, la langue, la sonorité. J’aime tout.
Et aujourd’hui, être dans ces pays, c’est très bien. On peut se débrouiller, même en ne parlant pas russe, en ne parlant qu’anglais. Mais tu te débrouilles sur un certain niveau.
Si tu veux passer le prochain niveau, il faut évidemment parler la langue locale, parce que ça va être gage d’intégration, ça va être gage d’ouverture aux autres, ça va être gage d’être mieux compris, parce qu’encore une fois, une langue, quand tu ne la maitrises pas parfaitement, tu peux dire des choses qui veulent dire l’inverse.
Avec mon prof de russe des fois, je dis des trucs, elle rigole. Elle me dit : « Tu viens de me dire ça. » Et je dis : « Ah oui, merde ! »
Je n’ai pas fait attention que je disais totalement l’inverse. Même des fois des grosses bêtises ou des gros mots, ou des choses totalement irrationnelles. Parce que des fois, ça se joue sur des accents.
En russe, il faut savoir que si on fait une intonation sur la première syllabe ou la deuxième syllabe, ça peut changer les sens, des fois. Bref, c’est toute une galère.
Donc ça me permet d’être intégré et de ne pas être le mec relou qui est là mais qui ne capte rien, qui ne comprend rien. Et ça fait toujours plaisir aux locaux quand on parle leur langue.
C’est une façon d’être intégré quasiment immédiatement parce qu’on va être le côté exotique qu’on aime. Je ne te parle pas de la différence qui n’est pas appréciée. Je te parle de la différence qui n’est pas appréciée parce que voilà, tu es l’étranger qui est dans le pays, qui fait l’effort de parler la langue et qui est un peu mignon – tu vois – parce qu’il a l’accent français et qu’il essaie, et que c’est un peu galère. Tu vois ?
Donc ça, c’est pour également améliorer ma qualité de vie parce que je sais, comme je te l’ai dit, que je passerai beaucoup de temps dans ces pays-là, et j’ai envie de passer du temps qualitatif, de rencontrer des locaux, de développer des relations avec des locaux qui soient intéressantes.
Okay ?
La quatrième chose, c’est pour avoir un meilleur cerveau, parce que tout simplement, apprendre une nouvelle langue, c’est quelque chose qui est bon pour le cerveau.
On enclenche le processus d’acquisition de nouvelles connaissances. Ça fait travailler les cellules grises. Ça améliore la créativité.
Donc, moi, je ne suis pas une personne avec une grosse créativité de base, donc ça me permet d’être plus créatif, notamment pour mon business, pour avoir de nouvelles idées.
Ça me permet également d’avoir moins de risques de démence. Et crois-moi que c’est un risque sérieux de mon côté de devenir fou très rapidement. Et ça améliore la mémoire.
Donc c’est que des bonnes choses d’apprendre une nouvelle langue et de faire travailler son cerveau, parce que ça le conserve, et ça l’entretient. Ça le fait travailler. Okay ?
La cinquième chose, dans la continuité, c’était que c’était un défi. Moi, quand j’étais petit, les cours de langues, je détestais ça.
Les cours d’anglais, je les détestais. Les cours d’allemand que j’ai eus, je les détestais. Les cours d’anglais, je détestais ma prof, je n’ai rien retenu du tout de l’anglais. J’ai appris tout seul par la suite avec les jeux vidéos, et ensuite avec les business.
Les cours d’allemand, j’ai fait 7 ans. Aujourd’hui, je sais te dire quoi ? Kartoffel (patate), Ich bin müde (je suis fatigué), Guten Tag (bonjour), et Arschloch (trou du cul) !
On ne va pas très loin quand même… Je vais peut-être faire une discussion de bar, tu vois, mais pas plus. Et encore !
Donc ce n’est pas terrible.
Donc voilà, je ne me pensais pas aujourd’hui capable d’apprendre une nouvelle langue. C’est aujourd’hui aussi un challenge dans le sens où aujourd’hui, il me faut des choses qui me challengent.
Aujourd’hui, c’est-à-dire que j’ai déjà fait pas mal de choses dans ma vie, et j’ai toujours envie d’avoir cette nouveauté qui me permet de me challenger, et de me faire dire : « Voilà, tu peux faire encore quelque chose de nouveau. »
Et aujourd’hui, apprendre une langue, je ne pensais pas pouvoir le faire. Et je vois que je peux le faire. Alors, ce n’est pas encore acquis du tout.
C’est dur, mais tous les jours, tous les jours, puisque je fais des cours tous les jours (une heure par jour) au moins 5 ou 6 fois par semaine en tout cas si ce n’est pas tous les jours (parce qu’il y a des imprévus), et surtout ça avance vite quand c’est des cours particuliers.
Donc voilà.
La sixième chose, c’est la confiance en soi, parce qu’on ne s’en rend pas compte, mais quand on sait qu’on a des compétences, on a confiance en soi.
Ça, c’est une chose évidente. Quand tu sais que tu peux écrire un livre, le sortir et le vendre. Quand tu peux organiser un séminaire et qu’une centaine de participants viennent au séminaire. Quand tu sais que tu sais investir dans un immeuble de rapports et que tu vas le rénover de A à Z et que ça va se passer.
Quand tu sais que tu peux investir dans des start-ups dans le monde entier. Quand tu sais que tu peux créer un business sur internet et réussir à générer des dizaines et des dizaines de milliers d’euros, des centaines de milliers d’euros, des millions, ça fait plaisir.
Voilà, ça, ce sont des compétences.
Quand tu sais que tu vas apprendre le russe, ça fait plaisir. Quand tu sais que tu montes en compétences, tu sais qui tu es et tu deviens une meilleure personne, et ça renforce ta confiance en soi.
Egalement, se faire considérer par les locaux comme étant un local, ça fait plaisir. Parce que plusieurs fois quand j’étais dans les pays de l’Est, on m’a parlé comme si j’étais un local. On m’a souvent dit que j’avais un faciès de Russe, de Georgien…
Alors après, attends, peu importe les pays où je me rends, on me dit souvent ça, que ce soit l’Egypte, la Géorgie, la Biélorussie, le Kirghizistan, l’Ouzbékistan. Voilà, dans tous les pays où je vais, on me dit : « Putain, tu ressembles à un local. Je pensais que tu étais un local. »
C’est assez incroyable. A côté, c’est une capacité d’adaptation. On se « camoufle » facilement. Mais ça fait plaisir de se faire considérer comme un local par les locaux, en parlant leur langue, et sans qu’ils aient l’impression qu’on ne soit pas d’ici.
Donc ça, c’est cool aussi. Ça augmente la confiance en soi.
Et septième argument qui va clôturer très rapidement cette vidéo : évidemment, j’apprends le russe pour une seule et unique raison. J’ai envie de dire que c’est même la plus importante. C’est pour pouvoir…
Non, je ne peux pas dire ça. Je vais censurer.
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