Pourquoi je n’investis pas dans les start-ups françaises

J’ai investi dans 82 start-ups dans 19 pays.

La France ne fait pas partie de ces pays.

Mais alors pourquoi ?!

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#StartUps​ #France​ #YCombinator

Pourquoi je n’investis pas dans les start-ups françaises

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Retranscription de la vidéo :

Parlons start-ups aujourd’hui, les amis. Pourquoi je n’investis pas du tout en France ? Pourquoi j’investis exclusivement à l’étranger ? J’ai même envie de dire en dehors de l’Europe. C’est une question qu’on me pose parfois, de temps en temps.

Si tu ne me connais pas, je m’appelle Raphaël, j’ai investi dans 82 start-ups à l’heure où je tourne cette vidéo, dans 19 pays différents. Et, parmi ces 19 pays ne se trouve aucune start-up française. Il n’y a qu’une seule boite qui est en Europe, plus précisément en Espagne. Et ça a été vraiment une exception.

De prime abord, je n’investis dans aucun deal en Europe. Je regarde ce qui se passe, je reçois des deals de start-ups européennes mais rien ne m’enchante et je vais te dire pourquoi, dans cette vidéo.

Il faut savoir que chaque année, je scanne à peu près 3.000 dossiers. Donc, tu vois, j’en vois un petit peu passer tous les jours. Tous les jours dans ma boite e-mail, j’ai des propositions d’investissement, des pitch-decks de start-ups provenant du monde entier, Etats-Unis, Inde, Amérique du Sud, Amérique Latine, Afrique, Europe, le monde entier littéralement. Et, aujourd’hui, parmi les 19 pays dans lesquels j’ai investi, les pays qui sont les plus représentés, ce sont les Etats-Unis, ça reste évidemment l’endroit où sont fabriquées les plus belles start-ups, notamment dans la Silicon Valley.

En deuxième, on trouve l’Inde, et ensuite, on doit avoir du Mexique, Nigeria et tout un tas d’autres pays pour arriver à 19.

Aujourd’hui, dans cette vidéo, je vais vraiment opposer Etats-Unis – France. Pourquoi, finalement, le marché français, n’a aucune, mais alors littéralement, aucune chance face au marché américain ?

C’est purement statistique. C’est purement les chiffres qui parlent. Encore une fois, ce n’est pas pour dire : « Non, la France, c’est trop nul ». Il y a des gens qui peuvent avoir envie de penser ça de moi parce qu’en plus de ça, je suis expatrié depuis 7 ans. Donc, certains ont envie de croire qu’en fait, je fais exprès de cracher sur la France. Comme je viens de cracher, là je crois à l’instant, par plaisir ou par volonté de dire : « Voilà, les gars, moi, je suis parti, je n’investis plus ici », ou que sais-je.

Non, c’est purement mathématique. Encore une fois en tant qu’investisseur, si tous les chiffres étaient au vert en France, etc.., que j’avais le plus de chance d’avoir des exits, de la performance et du cash à en retirer à la fin, c’est ici que j’investirais.

Sauf, que c’est tout à fait l’inverse puisque c’est aux Etats-Unis que j’ai beaucoup plus de chances de gagner de l’argent en tant qu’investisseur. Donc, en tant qu’investisseur, on veut aller là où on peut gagner de l’argent.

Alors, plusieurs choses, le nombre de licornes. Une licorne c’est une boite qui vaut 1.000.000.000 et plus. Donc, c’est déjà un bon signe d’un marché de savoir si ce marché est en mesure de générer des licornes.

Tu vois, il n’y a pas longtemps, en Ouzbékistan, ça a été la première fois qu’il y avait une licorne, voilà, une boite qui valait plus de 1.000.000.000, en tant que start-up.

Donc, à priori, tu te dis que le Ouzbékistan, ce n’est pas forcément là-bas où tu dois investir si tu veux aller faire des investissements dans ce qui va devenir, plus tard, des licornes. Puisqu’ils en ont fait qu’une et c’est il n’y a pas longtemps. Par contre, si tu regardes aux Etats-Unis, il y en a plus de 500. Et en France, il y en a moins de 30.

Donc, tu vois, il y a un ratio quasiment de 25, entre ce qui est produit. Je te mets à l’écran une petite image, tu vois, qui est tirée du site Statista. On voit sur cette image qui date de mars 2022 qu’aux Etats-Unis, il y en avait 554 au moment de l’étude et qu’en France, on en a 24.

Donc, tu vois, l’écart, il est quand même plutôt assez élevé. Donc, de prime abord, je me dis : « Les Etats-Unis savent produire des licornes ». Puisque c’est quand même le pays numéro 1 au monde où il y a le plus de licornes. Donc, premier point.

Deuxième point, si on regarde, cette fois-ci, les décacornes, donc des start-ups qui ont une valorisation de 10.000.000.000 et plus, il y en a 30 aux Etats-Unis. Il y en a 0 en France. Donc, à priori, la France ne sait pas produire des start-ups qui valent 10.000.000.000 et plus.

Donc, là aussi, si je me dis que j’ai envie de gagner beaucoup d’argent en faisant des gros multiples sur mes investissements, la France ne semble pas être l’endroit où je vais pouvoir faire des gros multiples. Et on va en parler un peu plus loin de ce qu’on peut espérer justement en France.

Si on regarde justement la valorisation, puisque c’est un point important, des boites en France versus les Etats-Unis… Je te mets à l’écran tout de suite les valorisations estimées pour certaines grosses boites qu’on connait en France, les plus grosses boites. On a la meilleure sur papier : Doctolib à 6,1 milliards de valorisation, on a Qonto que beaucoup doivent connaitre 5 milliards, Blablacar, que beaucoup doivent utiliser et j’utilise moi-même de temps en temps, 2 milliards, Ledger 1,5 milliards seulement.

Bref, les valo s’étalent entre grosso-merdo, 1 et 5 milliards. C’est extrêmement faible. C’est-à-dire qu’aux Etats-Unis, les boites qui valent des milliards, on l’a vu juste avant avec les licornes et les décacornes, il y en a des centaines et des centaines. En France, on compte littéralement ce genre de boites sur les doigts d’une main puisque tu vois, là, quand on arrive à Ledger, on est qu’au-dessus du milliard, 1,5 point et il y a déjà eu 16 start-ups avant. Donc, il y a seulement, très très peu de boites en France, de start-ups qui valent beaucoup d’argent.

Ensuite, avec, concernant la qualité de l’accompagnement des start-ups, donc, France versus Etats-Unis. Et c’est là qu’en fait toute la différence se crée, puisqu’en fait, moi aujourd’hui, je n’investis qu’exclusivement quasiment dans des boites du Y Combinator qui est donc, considéré comme étant le meilleur incubateur au monde, où sont sorties des boites comme AirBnB, Twitch, Stripe que tu dois connaitre et pleins d’autres peut-être plus confidentiels mais que tu utilises certainement, probablement, au quotidien.

Et en fait, dans cet incubateur, le Y Combinator, donc, les start-ups postulent, envoient leurs dossiers. Tu as moins de 1% de toutes celles qui postulent qui sont acceptées. Donc, généralement, tu as 20.000 applications et tu en as moins de 200 à peu près, tu en as 200 qui sont acceptées. Ça c’est tous les 6 mois, une saison d’hiver, une saison d’été et ensuite, elles ont 3 mois d’accompagnement ces start-ups avant de lever officiellement auprès des investisseurs du monde entier lors de ce que l’on appelle le Demo Day.

Donc, il y a 3 mois d’accompagnement intensif directement à San Francisco où les start-ups sont accompagnées. Et en fait, le Y Combinator investit donc 500.000 $ dans chacune de ces start-ups, donc, dans les 200 start-ups. Et va ensuite apporter tout son réseau, tous ses conseils pour faire grossir sa start-up.

C’est un avantage « injuste » de faire partie du Y Combinator puisque directement quand tu rejoins le Y Combinator, tu as accès à un très très gros réseau, tu as accès à 9.000 CEO qui sont déjà passés par le Y Combinator auparavant. Tu as accès à plein de crédits gratuits pour plein d’outils que ce soit du Cloud, de l’hébergement, pleins d’outils tech dont tu pourras avoir besoin. Tu as déjà accès à plein d’outils gratuits et tu as surtout tes premiers clients gratuits puisque toutes les boites du Y Combinator bossent avec toutes les autres boites du Y Combinator.

Donc, tu as toujours un très gros vivier de clients potentiels auprès de qui tu peux aller soit vendre ton produit, ton service, faire du business, etc, etc… donc, directement, tu génères de la traction financière.

Et, en France, on n’a pas d’équivalent, on n’a pas d’équivalent, il y a Station F mais, qui n’apporte pas du tout la même chose que le Y Combinator. A la limite, Station F est très bien pour le réseau, ça va permettre de connecter pleins de CEO pour potentiellement faire des partenariats, échanger, essayer de créer quelque chose ensemble. Mais, il n’y a surtout pas autant d’investissements, autant d’accès à des ressources ou un carnet d’adresses d’investisseurs, etc, etc…

Donc, là-dessus, quand tu compares Y Combinator et Station F, c’est encore une fois, le jour et la nuit, comme on dit.

La qualité des boites françaises et américaines également, ça n’a rien à voir. Quand je vois des pitch-decks américains et quand je vois des pitch-decks parfois français ou européens, ça n’a strictement rien à voir.

En comparaison, on peut, alors, ce n’est pas une bonne comparaison, ou c’est une « comparaison bâtarde » quand on regarde « Qui veut être mon associé », on se rend compte tout de suite que la qualité des types qui passent dans « Qui veut être mon associé » sont probablement des deals choisis pour plaire au grand public, pour qu’ils soient compréhensibles.

Evidemment, si on commence à sortir une boite tech qui fait quelque chose que Madame Michu ne comprend pas, ça va être compliqué. Il faut que ce soit du grand public, ça passe sur des heures de grande audience, à la télé nationale française. Donc, il faut que tout le monde comprenne.

Evidemment, si on dit qu’on fait, qu’est-ce qu’on a vu passer dans « Qui veut être mon associé », je ne sais plus, je crois un tee-shirt, pour éviter la noyade, ce qui est très très bien pour éviter la noyade des enfants, ce qui est très très bien, attention.

Mais, ce n’est pas du tout des projets sur lesquels on peut scaler, on peut aller chercher des grosses marges, on peut internationaliser rapidement, ou on peut revendre potentiellement très cher. Donc, ce n’est pas du tout des projets qui vont faire potentiellement gagner beaucoup d’argent à leurs investisseurs.

Donc, clairement, la qualité des boites françaises et américaines, et on le voit par les statistiques qu’on a pu dire avant, ce n’est pas du tout également la même qualité. En fait, les Etats-Unis ont des cerveaux qui marchent très bien. Et surtout, ils ont cette capacité à attirer des cerveaux étrangers, je vois beaucoup de fondateurs d’autres pays, notamment d’Inde ou d’Afrique, etc, etc… qui viennent directement aux Etats-Unis pour créer.

Donc, tu vois, c’est fou de se dire que tu as des pays, enfin, les meilleurs cerveaux de certains pays partent de leurs pays pour aller innover dans la Silicon Valley. Donc, c’est un peu frustrant pour les pays qui voient ses cerveaux très bons partir. Mais, encore une fois, c’est parce que les Etats-Unis, offrent un écosystème qui… voilà, ce n’est pas pour rien que la Silicon Valley, c’est « La Mecque » des start-ups. On sait faire des start-ups qui marchent aux Etats-Unis.

Je vais en parler tout de suite, je voulais en parler à la fin mais où investissent les plus gros investisseurs ? Aux Etats-Unis. Si tu regardes Y Combinator, évidemment, c’est un incubateur américain, donc, ils investissent dans les boites qu’ils sont en train de sourcer. Mais, si on regarde tous les gros investisseurs, que ce soit ACZ, Soma Capital, Founders Fund, Rivers Fund, plein plein de VC, etc, etc… ils sont tous aux Etats-Unis. La majorité de mes partenaires avec lesquels on fait des levées de fonds pour des start-ups du Y Combinator sont tous localisés aux Etats-Unis, à San Francisco, et pour certains d’entre eux, à Chicago, New York, etc… Mais, la majorité sont directement à San Francisco, parce que c’est là-bas, encore une fois, que ça se passe.

Egalement, il y a tout ce qui est culture de l’échec, mindset – je vais m’asseoir un petit peu, je commence à fatiguer, à rouiller. La lecture, le mindset de l’échec. Evidemment, en France si tu échoues, tu es une merde. Tu es évidemment une merde si tu fais quelque chose de travers. Pour toi, c’est fini, c’est limite marqué sur ton CV en rouge surlignée en gras, police 44 « a échoué ». On ne lui fera plus confiance.

Aux Etats-Unis, si tu échoues, et on l’a déjà vu au sein du Y Combinator, des fondateurs qui sont passés au Y Combinator avec une boite, qui ont raté cette boite et qui reviennent plus tard avec une autre boite et qui rejoignent à nouveau le Y Combinator.

Donc, tu vois, le Y Combinator ne s’est pas dit : « Ah mais non, attends, lui, on lui a filé 500.000 balles, il nous a planté une boite, on ne va quand même pas lui refiler de l’argent, pour qu’il nous replante une boite ». Non. Au contraire, j’ai vu pleins de fois ce cas de figure. Parce qu’en fait, aux Etats-Unis, on sait que si tu échoues et que tu ré-échoues et que tu ré-échoues, il y a un moment ou à un autre, ça va marcher.

Evidemment, il ne faut pas que tu sois non plus trop un neuneu. Il faut qu’on comprenne que tu as quand même une plus-value en tant que fondateur, que tu aies un minimum de trucs qui te connectent à l’intérieur et que tu as le potentiel pour monter une boite. Mais, à priori, l’échec est, en tout cas, bien vu. Et ça, en France pas du tout. Donc, c’est vrai que ça fait également la différence, je pense.

Comme je te le disais, le Y Combinator te permet d’avoir accès à une database d’investisseurs de 50.000 personnes, si je ne dis pas de bêtises. Ils ont une database au sein du Y Combinator de 50.000 investisseurs et lors du Demo-day, je te disais, après les 3 mois d’accompagnements, ils présentent devant 1.500 investisseurs et médias du monde entier.

Donc, en fait, les boites du Y Combinator n’ont aucune difficulté lorsqu’elles commencent à lever des fonds. Et pourtant, c’est un stade où c’est généralement le plus dur parce que tu es en pré-seed, seed, c’est les premières levées de fonds que tu réalises. Donc, ton produit, ton service est imparfait. Il n’y a peut-être pas de traction financière. Tu n’as peut-être encore simplement qu’une idée. Et donc, c’est potentiellement là où c’est plus dur de convaincre les investisseurs de te donner de l’argent.

Mais, grâce à la puissance du réseau du Y Combinator, c’est quasiment toujours très très simple pour la majorité des boites et au contraire, même tu as beaucoup d’investisseurs qui se battent où on voit les valo parfois augmentées et où c’est parfois très compétitif d’avoir des enveloppes.

Moi, ça m’est arrivé plus d’une fois où il a fallu négocier sec pour réussir à avoir un petit morceau d’enveloppe. Et, en France, à ma connaissance, en tout cas, ça ne se passe pas du tout dans ces conditions-là. Ce n’est pas « aussi simple ».

Egalement, anecdotique, enfin, pas du tout anecdotique, mais je te le cite un petit peu entre 2 choses, c’est ça que je voulais dire. La taille du marché intérieur, Etats-Unis, on est 333.000.000, France, 67.000.000.

Donc, évidemment pour vendre son produit/service, ce n’est pas du tout la même taille des marchés. Donc, tu ne scales pas de la même façon, tu n’internationalises pas de la même façon. Donc, évidemment qu’aux Etats-Unis, il y a de plus grosses boites.

Concernant les possibilités d’exit, donc, de se faire racheter ou d’être introduite en bourse, en France, honnêtement si tu fais fois 10 ou fois 30 ce sera très très bien. Parce que, en fait, on a vu que les plus grosses boites valaient entre 1 et 3 et 4 et 5 milliards, donc, si tu t’es positionné à une valo de 10 – 15 – 20 millions, en fait, c’est…  je ne sais pas même 50 millions, 100 millions, c’est extrêmement dur d’aller chercher des gros multiples parce qu’en fait, on voit que tout de suite, tu vas être capé sur la taille des boites françaises.

Alors qu’aux Etats-Unis, on a vu, il y a pleins de licornes, pleins de décacornes. Et, donc, aux Etats-Unis, faire un fois 50, un fois 100, voire même plus, fois 1.000, c’est des choses qui peuvent littéralement arriver. Dans chacun des deals que je réalise, je pense faire un minimum de fois 100. Mais, je sais qu’il y a des deals où potentiellement, on fera fois 1.000 ou en tout cas, ça a le potentiel si on va vraiment jusqu’au bout, de faire du fois 1.000, fois 500, fois 200.

Alors, évidemment, tout ça c’est théorique, c’est du papier mais, le potentiel est réalisable. C’est-à-dire que si tu me dis : « Demain, je vais faire une licorne qui va valoir, ou une boite qui va valoir 33.000.000.000 dans un tout petit pays, qu’est-ce que je pourrais citer, en Erythrée, un pays d’Afrique de l’Est », non, non, non, ça ne marche pas. Ça me parait très compliqué.

Aux Etats-Unis, il y a évidemment plein de boites technologiques, puisque j’investis quasiment dans des boites tech, peu importe l’industrie, qui ont cette capacité d’aller chercher des fois 100.

Donc, ça, c’est également une réalité du terrain et je crois que je t’ai à peu près tout dit. Voilà, je pense que ce n’est déjà pas mal d’arguments en faveur des Etats-Unis et notamment de l’incubateur, le Y Combinator.

Encore une fois, s’il y avait des très belles boites, des très beaux potentiels en France, j’investirais en France, mais la réalité c’est qu’il n’y rien à se mettre sous la dent. En tant qu’investisseur, on veut gagner de l’argent, donc, il faut rester froid. Si demain, c’était, je ne sais pas, au Zimbabwe, qu’on pouvait gagner le plus d’argent parce que le Zimbabwe avait prouvé qu’elle savait créer des start-ups qui se revendaient très chers avec des gros multiples pour les investisseurs, j’irais investir au Zimbabwe.

Là, je crois beaucoup à l’Inde, donc, j’investis beaucoup en Inde puisqu’il y a énormément de choses à faire. Il y a pour le coup une très grosse population, on parle en milliards. Il y a surtout un gros gap à combler d’un point de vue technologique sur beaucoup d’industries en Inde. Donc, c’est pour ça que j’ai à peu près, je crois, une quinzaine, 18 boites en Inde dans pleins de secteurs différents. Et ça avance bien pour beaucoup d’entre elles.

Donc, il y a énormément de marchés également intéressants, il y a le Bengladesh, le Pakistan, le Mexique, ça pousse très fort, la Colombie, ça pousse très fort.

Donc, il y a beaucoup de choses à faire à l’étranger, notamment, dans les pays émergents que j’adore. Mais la France, en plus d’être une économie plutôt stagnante, voire décroissante, a prouvé dans le passé que pour le moment, ce n’était pas la meilleure pour créer de la richesse pour les investisseurs dans les start-ups.

Brefs, les amis, dites-moi, dans les commentaires ci-dessous, si vous avez déjà investi dans des start-ups. Si oui, dans quels pays ? Si non, pourquoi ? Qu’est-ce que vous attendez ? Si vous souhaitez justement commencer à investir dans les start-ups, lis bien la barre de description parce que j’ai justement ce club d’investisseurs avec lequel on investit tous ensemble dans des start-ups. Donc, je source ce deal grâce à mon réseau exclusivement, principalement au Y Combinator.

Et, ensuite, on lève des fonds quand j’ai trouvé des deals tous ensemble pour ces boites et on prend des parts de ces boites et ensuite, on espère qu’elles travaillent bien pour nous amener jusqu’à un exit, donc, l’introduction en bourse ou une acquisition par une autre boite.

Voilà les amis, c’est tout ce que je vais vous dire aujourd’hui et je vous retrouve dans une autre vidéo. Ciao ciao.

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