L’euro est en chute libre et plus que jamais les européens se sentent pauvres chez eux et à l’étranger lorsqu’ils voyagent. L’inflation les grignote à l’intérieur des frontières de l’Europe.
La dévaluation massive de l’euro détruit leur pouvoir d’achat lorsqu’ils voyagent en-dehors de l’Europe. Voyageant toute l’année à l’international, je vois très bien comment mes € ont entrainé une baisse de mon pouvoir d’achat de 10 à 30% en fonction des pays où je me rends.
Ne dépendre que de l’euro est un danger que tout le monde semble négliger. Pourtant, il existe des solutions et je t’en parle dans cette vidéo.
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Pourquoi vous devez investir dans plusieurs devises
Retranscription de la vidéo :
Allez les amis, on va parler aujourd’hui de devises, un sujet extrêmement important en tout cas duquel il faudra se préoccuper, même si j’ai l’impression qu’il n’y a pas forcément beaucoup de gens qui se préoccupent.
Mais on voit, en tout cas, il y a l’inflation qui est galopante en ce moment, que ce soit en Europe ou aux Etats-Unis. On voit une parité euro/dollar qui est arrivée. Ça y est. Et donc tout ça, ont évidemment des conséquences sur notre pouvoir d’achat.
Et en fait, le problème, c’est que nous, en tant que petits Français, en tant que petits Européens, et en tant que petites personnes avec des euros, malheureusement, ça nous impacte bien plus que ce qu’on imagine.
En tout cas, j’ai l’impression qu’il y a beaucoup de gens qui ont le sentiment que rien ne change pour eux, et en soi c’est normal.
C’est normal parce que si sur ton compte en banque, tu as 10.000€ sur un livret A et que tu vois toujours 10.000€, tu as le sentiment que rien n’a changé, que tout est okay, que tu as toujours tes 10.000€ et que tu vas pouvoir dépenser tes 10.000€.
En réalité, c’est vrai. Tu as toujours tes 10.000€ et tu vas pouvoir aller dépenser tes 10.000€. Mais là où c’est beaucoup plus vicieux, c’est que ces 10.000€ te permettent d’acheter beaucoup moins de choses, te permettent de faire beaucoup moins de choses, et ce c’est dont on va parler aujourd’hui, parce qu’il faut évidemment se préoccuper de ces effets monétaires – même si tu vas voir, ils sont très difficiles à contrer. Mais il y a des solutions quand même.
Parce que moi je le vois. On est en plein mois d’été. On a l’impression que tout le monde est en train de profiter de sa meilleure vie. On voit les hôtels qui sont pleins avec des prix à la nuit qui sont extrêmement élevés.
On voit des avions qui sont pleins mais surtout avec des grosses problématiques logistiques aux aéroports. Tu as dû le voir ou peut-être le subir comme moi, où les avions ne décollent pas, ils sont en retard, ils sont annulés, il n’y a plus les équipes.
Parce que même si le coronavirus n’est plus là, il y a encore un peu de coronavirus qui fait que ça provoque des complications dans les chaînes des équipes, tout simplement, dans les chaînes humaines.
Donc il suffit qu’il y a un mec dans une équipe qui a chopé le Covid et ça fout le bordel. Donc évidemment, tout ça est démultiplié à l’échelle du monde. Et sur des millions de personnes, ça fait du bordel encore.
Mais en tout cas, on voit que les gens vivent de façon assez naïve. Cet été, moi ça me surprend assez quand je vois ce qui se passe quand même à l’économie. Et quand je vois potentiellement vers quoi on va avec cette inflation et avec cette parité euro/dollar.
Le petit Français, le petit Européen, malheureusement, il est très très mal placé. Donc s’il y a une chose qui est certaine, c’est que contrer le risque monétaire, c’est très très dur.
C’est-à-dire que savoir quelle va être la devise qui va être plus forte, plus faible, sur le court, moyen et long terme, c’est extrêmement dur.
Et d’ailleurs, quand on a demandé à Warren Buffett quel était l’impact de son exposition sur plusieurs devises vis-à-vis de son entreprise Berkshire Hathaway qui a quand même une dimension mondiale, il a dit : « Je ne sais pas. »
Tout simplement parce que Warren Buffett, il sait très bien qu’on ne peut pas contrer ça. Et en fait, la meilleure protection pour contrer les devises et les fluctuations des devises, c’est d’avoir plusieurs devises.
Donc c’est pour ça que vous devez à tout prix détenir plusieurs devises. Là vous avez certainement potentiellement que des euros parce que vous êtes Français, vous êtes en France, vous investissez peut-être dans l’immobilier en France, dans des actions en France via un PEA ou dans des petites entreprises en France, des choses comme ça, et vous n’avez que des euros.
Et ça ce n’est vraiment pas bon, parce que la meilleure protection sur le long terme contre ces fluctuations monétaires, c’est d’avoir des actifs qui sont libellés en plusieurs devises ou d’avoir tout simplement en cas plusieurs devises.
Et on va parler de comment on peut faire ça.
Aujourd’hui, on est quand même en 2022. C’est-à-dire qu’en 2022, on a une possibilité qui est monstre que de pouvoir aller toucher à d’autres actifs à l’étranger, Europe mais même en dehors de l’Europe.
Avant, investir aux Etats-Unis dans des actions en Bourse était clairement pas aussi simple aujourd’hui où on a des courtiers en ligne qui nous proposent en 3 clics d’avoir des actions de Apple, Coca-Cola, McDonald’s, ce que tu veux. C’est extrêmement simple.
Donc il n’y a plus d’excuse en 2022 de dire : « C’est dur d’aller investir en Inde. C’est dur d’aller investir en Colombie. C’est dur d’aller investir aux Etats-Unis. C’est dur d’aller investir au Nigeria. » Non.
Vous pouvez investir partout dans le monde, détenir des devises de tous les pays du monde sans aucun souci.
Et en fait, ce qui se passe en ce moment, c’est que notre euro, notre cher euro est en train de se faire démolir.
Donc on ne va pas entrer dans le débat politique de l’Europe, de l’euro, si c’est bien, si ce n’est pas bien, de ce qui se passe. On n’est pas du tout là pour faire de la politique. Mais une réalité concrète, c’est que quand nos politiques nous disent haut et fort : « On va détruire les autres », c’est notre euro qui se détruit. Okay ?
En tout cas, sur le court terme pour l’instant, c’est ce que je constate. C’est que mon euro, quand je l’ai dans les mains et que je voyage à l’étranger, il ne vaut plus grand-chose.
Là, je suis actuellement à Baku, en Azerbaïdjan, dans le Caucase. Mon euro a beaucoup moins de pouvoir ici qu’il y a 1 an, il y a 2 ans, qu’il y a 3 ans.
Et en fait, je me suis rendu compte depuis le début de l’année 2022 que mon euro valait de moins en moins parce qu’il y a eu 2 phénomènes. Il y a eu déjà le côté guerre – on va dire – en Europe. On va faire très très simple. On va simplifier les choses comme ça. Et il y a eu le côté évidemment coronavirus, augmentation de la masse monétaire mondiale et inflation par les devises.
On va faire très très simple dans cette vidéo-là pour ne pas perdre qui que ce soit. Okay ?
Et en fait, ce qui s’est passé, c’est que ça a provoqué énormément d’inflation. Donc on l’a vu. On a une inflation de 8,6% en zone euro. C’est énorme, c’est énorme !
Donc vous perdez 8,6% de pouvoir d’achat, donc presque 10%. Donc on arrondit encore une fois les angles parce que ce n’est pas impossible du tout qu’on soit à 10%. Et d’ailleurs, sur certaines choses, on est à 10%. Sur la nourriture, on est 10%. Sur l’énergie, on est à un peu plus de 40%. Donc on voit qu’on est à 10%.
C’est-à-dire que pour maintenir 1.000€ de pouvoir d’achat, il faut qu’aujourd’hui, vous dépensiez 1.100€ par rapport à il y a 1 an, ou alors vos 1.000€ d’aujourd’hui sur votre compte en banque vous permettent en réalité de n’acheter que pour 900€ de produits.
Donc c’est ça que ça veut dire l’inflation. Ça veut dire que littéralement, avec 1€ vous faites beaucoup moins de choses qu’auparavant. Okay ? Vous avez perdu 10% de pouvoir d’achat.
Donc ça c’est extrêmement grave. Et également, il y a aussi cette perte de 15% de l’euro sur la dernière année. Donc ça veut dire que l’euro est beaucoup moins fort.
Comme je te le disais ici, en Azerbaïdjan, par rapport à la devise locale, mon euro est beaucoup moins fort. J’ai beaucoup moins de devises locales pour 1€. Peut-être que pour avoir 1€, j’avais 4 de devises locales ici. Peut-être qu’aujourd’hui, je n’en ai que pour pour 3.
Donc évidemment, tout coûte beaucoup plus cher. Le capuccino, le restaurant, le taxi, tout me coûte plus cher. Et ça, je l’ai vu quand je suis allé en Russie vers mai-juin, je l’ai vu. Je ne m’attendais pas à ça. Je pensais arriver comme un petit Français avec plein d’euros et d’aller dans un pays « d’ex-URSS », des pays de l’Est et que j’allais pouvoir vivre très très bien comme tous les autres pays d’ex-URSS et de l’Est où je suis allé.
Et en fait, je me suis rendu compte qu’à Moscou, j’étais une petite merde, et qu’avec mon euro, je faisais déjà pas grand-chose parce que le rouble était devenu super fort depuis la manœuvre militaire en Ukraine, et que également, Moscou c’est une capitale et que l’euro avait perdu de la valeur.
Donc je me suis dit : « C’est chaud. Là je ne suis vraiment pas quelqu’un de riche à Moscou. » Alors que je gagne bien plus que la moyenne des gens. Et je me suis dit : « Ah ouais, je ne m’attendais vraiment pas à ça. »
Donc il y a ça.
Là, j’étais en Arménie la semaine dernière. Moins 30% de l’euro par rapport à la devise locale. Donc quand j’ai payé certaines choses et que je me suis dit : « Putain, je trouve ça quand même cher. Je ne comprends pas. Le salaire local, il est à 500€ en moyenne par mois, et je paie un capuccino 5€. »
Donc oui, je n’étais pas à l’endroit le moins cher d’Arménie, mais c’est cher. C’est cher. Et c’est parce que l’euro a également perdu 30%.
Aux Etats-Unis, par rapport à la parité de l’euro/dollar, et le fait que l’euro a perdu 15% par rapport au dollar sur la dernière année, c’est chaud. C’est chaud parce que là auparavant où avec 1€, on avait – au début des années 2000, et tu sais, quand on commandait des choses sur eBay, pour 1€, on avait 1,20$.
Aujourd’hui, pour 1€, on n’a plus qu’1$.
Donc là, ce sont les Américains qui sont contents, les Américains qui vont venir cet été en Europe sur la Côte d’Azur pour dépenser. Ils vont se dire : « Putain, avec 1$, j’ai 1€. Avant, je n’avais que 0.80. »
Donc aujourd’hui, ils ont plein d’euros avec leurs dollars. Et c’est là où vous devez diversifier vos devises parce qu’aujourd’hui, si tu ne perçois que des euros, tu te fais bouffer par déjà l’inflation intra-Europe. Ça veut dire que tu t’appauvris au sein de l’Europe. Okay ? Il te faut beaucoup plus d’argent pour avoir la même qualité de vie.
Mais également, avec cette parité euro/dollar par rapport aux autres devises, ça veut dire que quand tu sors de l’Europe, tu t’es également appauvri. Puisque tu vas aux Etats-Unis maintenant, tout te coûte une tonne plus cher, vu qu’on est sur une parité de 1 pour 1.
Avant, tu avais plein de dollars pour 1€. Aujourd’hui, tu n’as plus que 1$. Okay ?
Donc ce qui s’est passé en ce moment, ce qui se passe n 2022, c’est que tu es plus pauvre en Europe, et tu es également plus pauvre en dehors de l’Europe.
C’est-à-dire que dans les 2 cas, tu es baisé. Ça veut dire que si tu as tes euros aujourd’hui, c’est – simple conclusion – tu as moins de pouvoir d’achat en Europe et en dehors de l’Europe.
A l’inverse, ceux qui ont d’autres devises, notamment le dollar qui est une grande devise aujourd’hui – on va parler de celle-ci – c’est très très bien. Parce que la parité euro/dollar, c’est chiant si tu as des euros. Mais si tu as des dollars, tu t’en fous.
Si tu perçois des revenus en dollars – par exemple moi je perçois des revenus de dividendes en dollars de la part d’actions d’entreprises que j’ai aux Etats-Unis – là où avant avec 1.000$ que je percevais de dividendes aux Etats-Unis, j’avais peut-être 800€, là aujourd’hui avec 1.000$, j’ai 1.000€.
Donc je me suis enrichi avec mes dollars si je les convertis en euros. Evidemment, les euros, si je veux les convertir en dollars, je ne suis pas gagnant. Mais vu que j’ai les deux, je joue sur le tableau qui m’intéresse le plus.
Je vais aller piocher là où j’ai le plus de pouvoir d’achat, et là où l’échange est beaucoup plus intéressant pour moi, et je vais en profiter. Et ça marche comme ça à l’infini.
C’est-à-dire que si tu veux jouer avec des devises de Sud-Amérique, d’Asie, d’Afrique, etc, tu es invincible.
Donc c’est pour ça qu’il faut vraiment avoir plusieurs devises pour pouvoir dépenser les devises qui ont le plus de pouvoir d’achat.
Si tu perçois des revenus de sociétés de sociétés indiennes, de sociétés nigérianes, de sociétés colombiennes, tu as une diversification de devises et tu te rends beaucoup plus fort, tu te rends beaucoup moins vulnérable vis-à-vis des manœuvres monétaires.
Là, tu vas me dire : « Oui, mais Raph, attends, quand même, c’est chaud. Moi, je suis salarié en France. Je touche des euros. J’ai un salaire en France. Comment tu veux que j’aie des revenus en plein de devises ? Comment tu veux que j’aie des revenus d’Afrique, d’Amérique du Sud, d’Asie ? »
Evidemment, c’est extrêmement compliqué, pas simple. Ça demande quand même un certain niveau de revenus et de patrimoine. Et je ne suis pas en train de te dire qu’il te faut en portefeuille 50 devises, parce que sinon, on ne s’en sort plus.
Je te dis juste qu’il faut diversifier au-delà de l’euro parce que l’euro, c’est une chose – je ne suis pas en train de te dire que l’euro va disparaître et mourir, et que ça va devenir du papier qui ne vaut vraiment plus rien.
Mais il ne faut pas faire une confiance aveuglément à la devise de son seul et unique pays où on vit et on travaille, et on investit. Il faut avoir des back-ups. Okay ?
Aujourd’hui, il y a quand même pas mal de devises qui sont fortes dans le monde et qui sont intéressantes à détenir.
Donc là, je te laisserai faire ton choix et tes études sur ce qui t’intéresse le plus, mais on a quand même les dollars, on a quand même le franc suisse, on a quand même la couronne norvégienne. On peut avoir des devises africaines, sud-américaines, ce que tu veux.
Tu peux compléter avec tes appétences personnelles en fonction de tes origines, en fonction de là où tu aimes passer du temps, etc. Par exemple, si tu aimes passer du temps dans les pays de l’Est ou en Russie, tu peux pouvoir avoir des roubles russes. Si tu aimes passer du temps en Afrique, tu peux avoir du franc CFA.
Bref, tu peux diversifier en fonction de tes appétences personnelles.
Moi, j’aime bien avoir euros et dollars. C’est la base selon moi, et c’est super important. Et comment on peut faire ?
Pour le dollar, c’est extrêmement simple. C’est-à-dire qu’il suffit d’investir dans des entreprises américaines qui versent des dividendes, et tu perçois des revenus américains qui sont directement des dollars. Et donc là, c’est extrêmement simple. Okay ?
Donc c’est la façon directe. Il y a vraiment des façons directes et des façons indirectes, pour entrer un petit peu dans le vif du sujet.
La façon directe numéro 1, c’est vraiment d’investir dans des actions, par exemple en Bourse américaine et de percevoir des dollars. Mais tu peux aussi rester dans des actions en Bourse en Inde pour percevoir des revenus indiens, mais aussi coréennes, sud-coréennes, et percevoir des revenus de Corée.
Tu vois l’idée.
Tu peux investir sur les Bourses du Brésil, ou ce que tu veux, et percevoir des revenus dans cette devise. Il n’y a aucun souci. Tu vas recevoir tes dividendes dans cette devise. Ton courtier va afficher tes revenus, tes dividendes, tes espèces dans la devise du pays duquel tu as perçu tes dividendes, et c’est terminé. Okay ?
Tu peux également, sur certaines banques en ligne qui te proposent des comptes multi-devises, convertir une partie de tes euros dans la devise de ton choix. Donc il y a Wise qui fait ça très très bien.
Tu peux, si tu veux, ouvrir une balance en Turquie – pourquoi pas (alors ce n’est pas forcément la même devise en ce moment vu l’inflation mais c’est l’idée. En Turquie ou à Singapour, ou ce que tu veux. Okay ?
C’est l’idée pour avoir également une détention directe de devises différentes, ou alors du cash. Tu vas dans un pays, ça te plait. Tu as envie d’avoir cette devise un peu plus conséquente dans ton patrimoine. C’est limité à 10.000€, le transfert de cash d’un aéroport à un autre, d’un pays à un autre (ça c’est la loi).
Mais tu peux te dire : « Voilà, je vais aller me prendre 5.000 ou 10.000€ de cette devise en cash. »
Alors, évidemment, il faut qu’il y ait un schéma derrière qui soit intéressant pour toi, parce qu’encore une fois, stocker du cash, ce n’est pas forcément la meilleure solution. C’est du papier. C’est uniquement la confiance qu’on veut bien lui accorder qui règne dans ce morceau de papier.
Ce n’est pas ce que je ferais personnellement mais ça peut être une solution que je t’évoque comme ça. Okay ?
Et la façon indirecte, c’est de détenir des entreprises à l’étranger. C’est ce que je fais également.
Alors, moi personnellement, pour te dire ce que je fais, pour un petit aperçu, la Bourse américaine, comme ça j’ai des dollars. J’ai quand même pas mal de dollars aux Etats-Unis. Ça, c’est super important.
Sur Wise, je ne le fais pas. Sur Wise, il y a simplement dollars, euros, et c’est tout. Et quand je vais dans d’autres pays comme ça, en Azerbaïdjan, Arménie, Géorgie, ce que tu veux, autres pays, je dépense directement de ma balance euro/dollar dans la devise du pays.
Tu sais, aujourd’hui, les banques mobiles en ligne telles que Wise, N26, Revolut, te permettent de convertir ta balance euro/dollar ou ce que tu veux dans la devise du pays à moindres frais, à moindres coûts. Donc je fais comme ça.
J’ai un petit peu de roubles russes en cash, mais c’est tout. Ce n’est pas non plus des montants mirobolants.
Et par contre, ce que je fais de façon indirecte, c’est la participation dans des entreprises qui sont implémentées à l’étranger.
Donc si tu me connais depuis un petit peu de temps, tu sais que j’investis énormément dans des start-ups, et j’investis notamment dans plein de start-ups des pays émergents, tels que l’Inde qui est un pays très représenté, mais également le Nigeria, le Mexique.
J’ai quoi d’autre qui est bien représenté ? Un petit peu le Pakistan, mais j’ai aussi des entreprises en Chine, Israël, Ouganda, Colombie – je ne sais pas si je te l’ai dit – le Pérou. Bref, j’ai pas mal d’entreprises dans pas mal de pays.
Et donc je suis propriétaire, je suis actionnaire de ces entreprises à l’étranger qui, évidemment, opèrent sur leur pays dans lesquels elles sont implémentées – donc tous ceux que je t’ai cités – donc qui encaissent des devises de ces pays-là.
Donc de façon indirecte, étant donné que je suis actionnaire et propriétaire de cette entreprise, évidemment dans les caisses de ces entreprises, il y a ces devises de ces différents pays.
Donc ça, c’est une façon également de diversifier son risque monétaire, parce que si aujourd’hui, tu as des entreprises partout dans le monde par rapport à quelqu’un qui n’a que des entreprises en France, mieux vaut avoir des entreprises partout dans le monde.
Parce que imagine quelqu’un qui a plein d’entreprises en France, l’immobilier, la logistique, le bâtiment, tout ce que tu veux, c’est cool, mais c’est que le marché français, donc tu dépends de l’euro. Tu ne dépends que de la politique française, du système juridique français, de tout ce qui se passe en France.
Alors que si tu diversifies dans le monde entier sur plusieurs continents, évidemment, tu limites ton risque.
Si demain, l’Inde explose, ça peut te faire gagner énormément d’argent. Si demain, le Nigeria s’écroule, ce n’est pas très grave. Il y a encore plein d’autres pays dans lesquels tu as investi.
Donc c’est vraiment l’idée à retenir, c’est de se dire qu’il faut diversifier son risque monétaire.
Donc je suis curieux de savoir. Dis-moi dans les commentaires ci-dessous si tu as déjà investi dans plusieurs devises. Si oui, lesquelles et pourquoi ? Je suis curieux de savoir pourquoi. Comme ça, ça nous permettra d’avoir un petit peu un aperçu.
Alors, même si je pense qu’il y en a beaucoup qui n’ont que de l’euro ou un petit peu de dollars mais pas plus que ça, je suis quand même curieux de savoir si parmi vous, vous avez déjà diversifié votre risque.
Posez-moi la moindre question que vous puissiez avoir dans les commentaires ci-dessous. Je me ferais un plaisir d’y répondre. Abonne-toi à la chaîne YouTube si ce n’est pas encore fait. Partage cette vidéo à tes amis qui sont investisseurs également. Ça pourrait vraiment leur rendre un bon service que de comprendre que c’est important de diversifier.
Et si tu souhaites justement investir dans des actions à dividendes aux Etats-Unis ou même dans des start-ups tel que je le fais dans le monde entier, de l’Inde à la Chine, de l’Amérique du Sud à l’Afrique, n’hésite pas à lire la barre de description. Il y a pas mal de ressources qui devraient pouvoir te plaire, et ça sera un plaisir de pouvoir t’accompagner là-dedans.
Je te remercie de m’avoir écouté et je te dis à très très vite pour une prochaine vidéo.
Ciao ciao !
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