Plus que jamais, diversifier est devenu important. Et je ne parle pas de diversifier à l’échelle de son propre pays ou de son continent. Je parle de diversifier à l’échelle mondiale.
Aujourd’hui, énormément de continents et de pays sont devenus accessibles. Ouvrir un compte à l’étranger est devenu très simple. Investir à l’autre bout du monde dans l’immobilier ou dans des entreprises aussi.
Mais tout cela n’est plus devenu qu’une possibilité, cela est devenu un devoir pour protéger son argent, son patrimoine et sa liberté. On peut voir à quelle vitesse le monde change : les politiques gouvernementales, la fiscalité confiscatoire, la restriction des libertés, le jugement de valeur d’un passeport et j’en passe.
Je te parle dans cette vidéo de comment tu peux diversifier sur les 5 continents.
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Pourquoi vous devez investir sur tous les continents
Retranscription de la vidéo :
Est-ce que tu sais qui sera le prochain grand continent ou la prochaine grande puissance ?
Je commence cette vidéo avec une petite question pour toi parce que, tu l’as compris, cette vidéo elle va être autour de la diversification sur tous les continents, et pourquoi, selon moi, il faut avoir une présence, ne serait-ce que minimale, sur plusieurs pays et même continents.
Si tu es Français, ne serait-ce qu’investir qu’en Belgique, Espagne, Italie, ou aux pays de l’Est ou République Tchèque, Pologne, ce que tu veux, Estonie, ça ne suffit pas. Ça reste, encore une fois, l’Europe.
Je pense qu’il faut vraiment avoir une vision beaucoup plus large.
Donc, dis-moi dans les commentaires ci-dessous, dès le début, est-ce que tu sais si ça va être plus tard, je ne sais pas, la Chine, l’Inde, le Mexique, la Colombie, le Pakistan, la Russie, le Nigéria, le Kenya peut-être.
Tous ces pays ont vraiment des atouts pour le futur qui seront des grandes puissances. Est-ce que tu penses que ce sera toujours les États-Unis, la France, le Royaume-Uni ? Dis-moi tout dans les commentaires ci-dessous. Ça m’intéresse.
Mais dans l’état des choses, moi je pense, en tout cas je fais partie de ceux qu’imaginent et qui pensent que c’est très important de diversifier sur différents continents.
En fait, à l’époque, quand je dis à l’époque, c’était il y a quelques décennies, par exemple la génération de nos parents, de nos grands-parents, c’était quelque chose de pas concevable. C’est-à-dire qu’on n’avait clairement pas ça à penser.
Aujourd’hui, la diversification hors Europe, j’ai envie de dire, ce n’est même plus une possibilité, c’est presque devenu obligatoire.
Premièrement, c’est devenu simple. Alors, pas forcément extrêmement simple mais c’est devenu beaucoup plus simplifié que d’aller toucher d’autres pays et d’autres types d’investissements au-delà de nos propres frontières.
Et en plus de ça, vis-à-vis de la direction que prend notre monde, je pense que c’est important d’un point de vue financier et patrimonial de penser à une diversification en dehors de ses frontières, de son pays, et même de son continent et de sa devise, qu’on connaît et qu’on côtoie au quotidien.
Donc, ce qu’il faut comprendre c’est que, voilà, je l’ai dit dans plusieurs vidéos déjà mais je le répète. On a aujourd’hui beaucoup d’inflation. On a beaucoup d’instabilité économique, même politique.
On a beaucoup de choses qui font qu’on ne sait pas trop vers où se dirige le monde, un monde multipolaire comme on l’appelle avec plusieurs grandes puissances qui dirigent, ou un retournement même des puissances, avec des pays émergents qui prennent une vraie puissance au détriment des pays qu’on appelait aujourd’hui la « communauté internationale » ou les pays « occidentaux » ou appelle-ça comme tu veux.
Donc, on ne sait pas trop vers où on va. Une fin de la mondialisation ou pas. Bref, on parle de beaucoup de choses, et c’est très très très dur de savoir vers où on va.
Donc, c’est pour ça que le meilleur moyen de se protéger de tout ça, c’est d’avoir des billes un peu partout et de se protéger.
Aujourd’hui, en fait, on a eu beaucoup d’inflation parce qu’il s’est passé 2 choses. On a eu 2 types d’inflations. Il faut savoir qu’une inflation peut être déclenchée par beaucoup de choses. Et on a eu une inflation qui a été d’abord provoquée par le coronavirus, ce qu’on appelle une inflation par la demande.
C’est-à-dire qu’on a des banques centrales qui ont injecté beaucoup d’argent, et qui ont même donné de l’argent gratuit à beaucoup de personnes, aux entreprises, aux particuliers un petit peu pour sauver l’économie, ce qui a, évidemment, provoqué de l’inflation puisque pour la même offre, voire même une offre qui a été baissée par ce que le coronavirus a entrainé la fermeture de beaucoup commerces et d’entreprises, pour la même offre et une offre abaissée, on a eu beaucoup de demande puisque les gens ont eu beaucoup d’argent donc ils ont voulu dépenser cet argent, essayé de le dépenser.
Et ça a, évidemment, tiré les prix vers le haut. Puisque, qui dit beaucoup de demande pour une offre qui baisse, ça tire les prix vers le haut.
Et on a, ensuite, eu une inflation par la rupture des chaines logistiques, provoqué par le coronavirus, qui a quand même bouleversé beaucoup beaucoup des chaines logistiques à l’international, avec des transports qui ont été beaucoup plus ralentis, que ce soit par avion, par bateau, par voie terrestre, etc… et des frontières fermées.
Et en plus de ça, par la manœuvre militaire en Ukraine qui a fait qu’on a eu des ruptures de chaines, notamment alimentaires et énergétiques, puisque qu’on n’a plus aussi facilement accès au blé, au engrais, au gaz, au pétrole, etc… ou alors ça nous coûte beaucoup plus cher.
Donc évidemment, si on a une demande qui est la même mais que l’offre est beaucoup plus faible, évidement ça tire aussi les prix vers le haut. Donc, c’est compliqué tout ça. Et c’est pour ça qu’il faut investir, je pense, au moins sur plusieurs continents.
Quels sont les continents ? On va faire un petit cours de géographie rapidement. C’est très simple. On a l’Amérique, que j’invite quand même à diviser en 2 parce que l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud, ce n’est pas du tout la même en termes de développement économique, etc. Donc vraiment, il y a l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud.
Ensuite, évidemment, tout le continent Africain, toute l’Océanie, toute l’Europe, toute l’Asie, l’Asie qui est très très large.
L’Asie, il y a toute l’Asie Centrale, il a l’Asie du Sud-Est. Il y a même le Caucase. Il y a le Moyen-Orient. Donc tu vois, dans l’Asie même, tu as vraiment pas mal de zones d’influence qui sont très uniques, très différentes d’un point de vue économique, politique, religieux, tout ce que tu veux.
Et on a également l’Antarctique. Alors, l’Antarctique, ce n’est pas forcément le continent le plus liquide sur lequel investir. Donc, ça c’est la blague de merde de la vidéo, évidemment. Donc, on ne va pas aller investir en Antarctique.
Mais, en tout cas, si on se focus déjà sur l’Amérique, l’Afrique, l’Océanie, l’Europe, et l’Asie, c’est déjà énorme. Et évidemment, c’est déjà très compliqué d’aller positionner des billes sur tous ces continents, mais on va voir en fin de vidéo, comment on peut quand même commencer à toucher à tout ça.
Personnellement, je suis déjà investi sur tous ces continents sauf l’Océanie. Je n’ai rien du tout en Océanie. Donc, l’Océanie c’est du côté de l’Australie et toutes ses îles. Je n’ai rien là-bas mais j’ai des choses en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, en Afrique, en Europe, et en Asie.
Donc c’est déjà quand même pas mal. Évidemment, l’Antarctique je le laisse de côté. Il n’y a pas grand chose à faire là-bas.
Donc, la meilleure des diversifications, parce que là il y a quand même pas mal de façons d’aller investir dans ces endroits – quand même, c’est de détenir des business dans ces pays.
Parce c’est, quand même, ce qui représente le cœur d’un pays, l’activité économique d’un pays, le PIB d’un pays c’est, quand même ses entreprises, et le côté employeur, également, de ces entreprises qui va faire travailler du monde sur place, créer de la valeur, vendre des produits, des services au quotidien.
Donc, la meilleure diversification, c’est d’avoir des entreprises là-bas où tout est différent de ce qu’on connait nous. Les clients sont différents, sont locaux. La culture est différente. Le marché est différent. Les actionnaires, également, sont différents. C’est des actionnaires, potentiellement, un peu plus locaux.
Bref, vraiment un écosystème à part de ce qu’on a, nous, en France, en Europe, et de ce qu’on connait déjà. Okay ?
Evidemment, quand on investit à l’étranger et dans d’autres continents, c’est extrêmement important de ne pas y aller les yeux fermés. On va vraiment simplifier cette vidéo, mais il faut quand même regarder où on investit d’un point de vue juridique, politique.
Quelle va être la protection juridique qu’on va avoir vis-à-vis de nos actifs, l’exécutif en place, la classe politique en place, comment-elle est ? Est-ce qu’elle est pro-capitaliste ? Est-ce qu’elle est plutôt socialiste ? Qu’est-ce qui s’est déjà passé dans le passé ?
Il faut également regarder la stabilité financière des établissements financiers. C’est quoi, un petit peu, la solidité structurelle de tout ça ? L’aspect religieux, également. Parce qu’il y a certains pays où on ne fait pas tout avec l’argent. La religion et l’argent, ce n’est pas toujours un bon mélange également.
Donc, il faut regarder tout ça, en plus de la comptabilité et la fiscalité.
Donc, c’est pour ça, généralement, quand on fait des investissements à l’étranger, on fait en sorte d’avoir, quand même, un rattachement à ce qu’on connait déjà. Par exemple, moi qui investis beaucoup dans des start-ups à l’étranger, de l’Inde au Mexique jusqu’à l’Afrique, on fait toujours en sorte d’avoir une structure juridique qui va être localisée dans un endroit qu’on connait avec un cadre juridique et financier qui est solide et stable, et qui va nous protéger en tant qu’investisseurs.
Par exemple, on incorpore très souvent les structures aux États-Unis ou, généralement, à Singapour ou de façon un peu plus secondaire, dans les Iles Caïmans, parce que ça permet justement d’avoir une structure juridique qui est stable, qu’on connait tous, avec des documents et des choses qu’on signe qui sont règlementaires et qui nous protègent en tant qu’investisseurs.
Donc, en gros, on va créer une structure, par exemple aux États-Unis, qui va prendre in fine la participation dans un autre pays, par exemple l’Inde, le Nigéria, l’Ouganda, ce que tu veux. Et ça permet de nous protéger et de connaitre beaucoup mieux la fiscalité, la comptabilité, et l’aspect juridique.
Donc, ça c’est extrêmement important, d’aborder les choses parce qu’évidemment, si tu veux investir en direct dans une start-up, dans une entreprise en Inde ou au Kenya, ça peut être beaucoup plus tricky fiscalement, d’un point de vue comptable, et surtout pour ton argent et ta protection à toi.
Tu es vulnérable, on ne va pas se mentir.
Si tu es le petit français qui arrive avec ses euros, ses dollars, qui va, je ne sais pas, en Ouganda investir dans une entreprise locale, je ne vais pas te la faire. En Afrique, il y a quand même beaucoup de corruption et dans plein d’endroits du monde.
En Amérique du Sud, également, en Amérique Latine, et l’Asie. Tout ce que tu veux, partout dans le monde en fait.
Donc, il faut faire attention à ça parce que tu peux très vite devenir le dindon de la farce, et te faire voler ton argent très facilement, et sans que tu aies le moindre recours parce qu’évidemment, va attaquer un mec en Ouganda, je peux te dire bonne chance.
Pour avoir déjà eu des actions en justice peut-être que tu me suis depuis un petit moment, contre Lamborghini en Italie ou l’entreprise New Yorker en Allemagne, je peux te dire que même quand tu es sur le territoire français et européen pour attaquer d’autres entreprises, c’est parfois très très très compliqué.
Donc, voilà les amis.
Egalement, il faut faire ce genre de diversification quand c’est le bon moment pour vous. C’est-à-dire que, si tu vis dans un village du Cantal, et je n’ai rien contre le Cantal, et que tu te mets à investir, je ne sais pas, en Indonésie dans une villa.
Alors je cite cet exemple parce que c’est déjà des choses que j’ai entendu, malheureusement, directement au téléphone auprès de certains de prospects que j’ai pu avoir au téléphone.
Non. Il y a des mecs que j’ai eus au téléphone. Ils ont 0 actif, 0 patrimoine. Ils n’ont, limite, pas de situation professionnelle.
Et ils me disent : « Ouais, j’ai rien fait sauf une villa en Indonésie parce qu’on m’a proposé d’investir avec d’autres investisseurs dans une villa en Indonésie. »
Bon, okay, si tu veux. Mais je ne suis pas sûr que ce soit le meilleur choix à faire si tu n’as rien du tout en patrimoine et en revenus, etc… que d’aller investir en Indonésie.
Parce qu’encore une fois, l’Indonésie est à la mode pour tout ce qui est construction de villas, etc… Mais encore une fois, comme je l’ai dit, il faut comprendre que c’est un cadre juridique, fiscal, comptable, financier, religieux, et tout ce que tu veux, qui est différent, même la langue.
Encore une fois, il faut comprendre que tu vas dans des pays où tu es potentiellement une cible facile. Donc, il faut quand même bien maitriser tout ça, et se protéger dans la mesure où si c’est ton seul et unique investissement et ton premier investissement, je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure des choses à faire.
Il faut avoir un minimum d’épaules pour pouvoir aller quand même côtoyer ce genre d’investissement. Même s’il y a toutes les protections qu’on veut bien t’offrir, et même si on te rassure dans tous les sens, il faut, je pense, que c’est quand même important d’avoir de l’immobilier d’abord chez soi que d’avoir de l’immobilier ailleurs.
Ça me parait, pour moi, logique, mais pas pour tout le monde visiblement.
Egalement, il faut savoir pourquoi vous le faites. Il faut bien être conscient des risques et des bénéfices. Il y a le bénéfice premier de la diversification, comme je l’ai dit. Mais il y a tous les risques qu’on a évoqués auparavant.
Donc, il faut comprendre que la balance elle doit être relativement équilibrée parce que si vous ne prenez que des risques pour un bénéfice qui est relativement faible, on ne va pas se mentir, le but d’un investisseur, ça reste quand même de gagner de l’argent à la fin.
Si vous estimez que le bénéfice à la fin, que vous pouvez faire, elle est bien trop faible, et que le seul bénéfice c’est juste de diversifier un petit peu votre patrimoine, alors soit vous avez suffisamment d’épaules pour prendre ce risque, soit il faut attendre un petit peu parce qu’encore une fois, il faut que ça vaille le coup.
Si vous allez investir en Inde pour, potentiellement, ne faire que x2 sur votre investissement, là ça ne vaut pas le coup. Pour moi, c’est de la perte de temps. Clairement, il faut faire attention encore une fois à ce qu’on fait. Okay ?
Donc, comment diversifier concrètement ? Maintenant, on va parler un petit peu plus concret sur comment on peut faire pour avoir des choses hors de nos frontières, en dehors de nos continents. Il y a une chose très très simple. Ça va être le tracker.
Aujourd’hui, vous le savez très très bien, vos courtiers en Bourse vous proposent d’investir dans tout un tas de choses. On va parler aujourd’hui de produits financiers cotés en Bourse, un tracker qui réplique tout ce qui se passe dans le monde avec plein d’entreprises dans le monde. Ça existe.
Je viens d’en récupérer 1 à l’instant. C’est le Vanguard Total World Index, qui détient 9.500 entreprises différentes, dans tout le monde entier visiblement. Donc c’est une des solutions. Je déteste les trackers. Si vous avez lu mon livre, qui est dans la barre de description ci-dessous, « La Magie des Dividendes », vous savez pourquoi il y a plein de raisons pour ça.
Manque de contrôle, ça coute de l’argent. Encore une fois, les gens ne le disent pas assez, mais avoir un tracker, ça coute de l’argent tous les ans. 0-10%, 0-20%, ça peut paraitre peu parce que ça commence par un 0 et ça finit par un 1 ou un 2.
Mais c’est énormément d’argent. J’en ai déjà parlé dans plein d’autres vidéos et dans mon livre. Les 0-1% par an en Bourse, ça fait la même chose que les intérêts composés. Ça se cumule, ça se cumule, ça se cumule, et à la fin, c’est des dizaines et même des centaines de milliers de dollars de performances en moins.
Ne négligez pas ça.
Donc, je n’aime pas les trackers pour ça. Mais, la solution très très simple, c’est un tracker réplique plein plein plein d’entreprises dans le monde qui, voilà, va te permettre d’avoir une diversification dans plein de continents, et dans plein d’entreprises du monde.
Ce n’est pas ma préférée, mais c’est une possibilité.
Ensuite, tu pourrais avoir des actions en direct. Aujourd’hui, il y a plein de courtiers, Interactive Broker, Lynx Broker, qui vous permettent d’avoir accès à des bourses, à des places de marché étrangères. Que ce soit en Corée, que ce soit en Inde avec le Sensex, que ce soit au Mexique, que ce soit aux États-Unis évidemment, que ce soit au Brésil.
Bref, vous pouvez vraiment investir en quelques clics à l’étranger sur d’autres continents très facilement. Donc, si demain tu veux investir dans une entreprise coréenne ou brésilienne, tu peux le faire. C’est extrêmement facile.
Et ça te permet de diversifier des biens déjà à l’étranger, dans d’autres continents, en détenant des participations d’entreprises sur des entreprises étrangères, parce qu’encore une fois, quand vous avez des actions d’entreprises, vous avez un morceau de l’entreprise. Vous êtes actionnaire de l’entreprise. C’est à vous. Vous avez un morceau de l’entreprise. Vous êtes actionnaire de cette entreprise.
Donc c‘est une façon également excellente d’aller investir à l’étranger, dans d’autres continents.
Autre façon qu’on a évoqué, c’est l’immobilier à l’étranger. Certains vont investir, on l’a dit, en Indonésie. Mais ça peut être, également, les États-Unis. Je connais beaucoup de gens qui le font aux États-Unis, d’autres qui le font en Espagne. C’est aussi à la mode l’Espagne. En Pologne. Je connais des gens qui font en Pologne. Je connais des gens qui le font où ? Bref, dans pas mal de pays.
Aujourd’hui, c’est devenu relativement simple grâce à internet d’avoir beaucoup beaucoup d’informations sur comment investir, les rentabilités, les prix du m², avoir même des contacts francophones à l’étranger.
Aujourd’hui, il y a un tel niveau de mixité dans plein de pays. C’est-à-dire que, moi, quand je voyage dans un pays à l’étranger, systématiquement, quasiment, je rencontre des français, parce qu’il y a beaucoup d’expats, beaucoup de gens qui vivent de leur activité en ligne et qui voyagent.
Donc, aujourd’hui, investir à l’étranger dans l’immobilier, c’est devenu très très simple parce que vous avez souvent beaucoup de services et de personnes qui peuvent vous accompagner pour ça.
Alors, attention. Après, l’immobilier à l’étranger, j’ai rencontré, il n’y a pas longtemps, quelqu’un qui faisait ça, avec pas mal d’immobiliers à l’étranger. Sauf que lui, il avait généralement 1 bien dans un pays, et c’est tout. Et il allait taper un autre pays.
Donc, il m’avait dit, je crois : « J’ai un bien en Monténégro. J’ai un bien en Turquie. J’ai un bien, je crois, en Bulgarie. Un bien en France. Peut-être un bien en Indonésie aussi. Un bien, je ne sais plus où. » Et là, il a regardé pour, je crois, la Géorgie.
Bon, c’est cool. Ça fait rêver. C’est beau en soirée. Ça fait un petit peu briller. Tu as des biens un petit peu partout dans le monde entier. Mais il faut penser à la gestion.
C’est-à-dire que, c’est bien d’avoir un bien dans tous les coins du monde. Même si tu délègues ça à des mecs sur place, des agences, qui tu veux, c’est cool, mais ça sera de la merde. Ça sera des problèmes parce que tu as toujours un problème.
Si tu fais de l’immobilier, tu sais très bien que l’immobilier ce n’est pas reposant, même quand tu le délègues. Moi j’ai de l’immobilier que j’ai délégué à des agents immobiliers, à des agences, à des notaires, tout ce que tu veux. Même quand je suis à l’étranger, on m’envoie des emails. On m’appelle.
On me dit : « Là, il se passe ça. Là, il faut faire ci. Qu’est-ce que t’en penses ? » Alors, ce n’est pas que les mecs ne gèrent pas bien. C’est juste que quand, en fait, tu es propriétaire, il faut quand même un minimum te consulter.
S’il y a une merde, des travaux à faire, une chose comme ça. On te consulte et on te demande ton avis. « Donc, là on a fait un devis pour ça, valide le nous. Là, les locataires se plaignent de ça. Est-ce qu’on peut faire quelque chose ? »
Tu sais, les mecs, tu leur donnes la gestion, mais ce n’est pas non plus leur bien à eux. Donc, toi, il faut quand même que tu donnes parfois ton accord. Donc, quand tu as des biens comme ça partout à l’étranger, déjà, il faut penser à ça.
C’est-à-dire que je préfère concentrer mes investissements à un endroit. Ou alors avoir au moins 4, 5, 6, 7, 10 biens à un même endroit avant de toucher à un autre endroit. Parce que l’immobilier, encore une fois, c’est l’actif qui demande le plus de taf, même quand on l’a délégué.
Donc, ça c’est la troisième possibilité.
Première possibilité : les trackers. Deuxième possibilité : les actions en direct. Troisième possibilité : l’immobilier. Ensuite, on a : ouvrir des comptes bancaires à l’étranger. Ça fait partie d’une diversification hors France, hors Europe. C’est aller ouvrir des comptes bancaires à l’étranger.
Je ne suis pas en train de le dire en mode, non : « Fais de l’évasion fiscale. On ne le déclare pas à notre gouvernement. » Non. Encore une fois, quand on ouvre des comptes bancaires à l’étranger, vous avez entièrement le droit. C’est légal, à condition de le déclarer.
Donc, chaque année, avec votre déclaration de revenus, vous remplissez le CERFA. Je ne sais plus combien c’est le CERFA. Je ne sais plus c’est lequel. Mais c’est très très simple. Vous dites : « J’ai un compte ici. J’ai un compte-là. »
Tant que c’est de l’argent déclaré, il n’y a aucun souci. Rien ne vous empêche d’ouvrir un compte, par exemple, en Géorgie, d’envoyer une partie de votre cash en France vers ce pays, pour profiter d’un cadre financier et politique et tout ce que vous voulez d’autres différents, et que vous estimez potentiellement meilleur.
J’ai cité la Géorgie. Ce n’est pas un hasard. C’est que la Géorgie c’est un pays, généralement, qui attire beaucoup de personnes pour ouvrir des comptes. Alors, pas forcément toujours pour les bonnes raisons, mais c’est un pays qui est intéressant, notamment pour ouvrir des comptes bancaires. Ça c’est la quatrième possibilité.
Et la cinquième possibilité, c’est via les start-ups.
Donc, investir dans des entreprises, comme je vous l’ai dit, c’est selon moi la meilleure possibilité, parce qu’on a une participation dans une entreprise qui est vraiment implémentée à l’étranger avec des salariés étranger, un produit étranger qui va être vendu à des étrangers avec des devises encaissées qui sont étrangères.
Bref, on a vraiment un écosystème étranger qui va travailler pour vous. Et donc, vous allez avoir des participations, des parts, être actionnaire. Donc, moi, j’investis beaucoup beaucoup dans les start-ups.
J’ai aujourd’hui, en portefeuille de plus de 60 start-ups, comme je te disais, qui va de l’Inde au Mexique, Israël, Kenya, Ouganda, Nigéria, Mexique, Colombie, Pérou, États-Unis, bref, dans plein de pays du monde et qui bossent dans ces endroits.
Donc, j’ai des équipes. Voilà, il y a plusieurs centaines de personnes partout dans le monde qui bossent pour mes intérêts, de l’Inde au Mexique, qui se lèvent tous les matins pour bosser pour une entreprise qui se développe, qui vend un produit, qui vend des services dont je suis actionnaire. Et donc là, j’ai une vraie diversification.
Parce que, voilà, si tu as des entreprises en Inde, j’ai à peu près 15 entreprises en Inde, qui tous les jours travaillent, fonctionnent, et qui créent de la valeur, qui créent des produits et des services, et qui m’enrichissent. Donc là, j’ai une vraie diversification de ce qui se passe en France, en Europe, partout ailleurs dans le monde.
J’ai un écosystème en Inde qui travaille pour moi et qui protège mes intérêts. Et je ne dépends pas que de la France, pas que de l’euro, pas que de la politique française, pas que de tout ce que tu veux, en fait. Donc, ça c’est super important. Et c’est vraiment, selon moi, la meilleure diversification.
Donc, si on devait résumer la meilleure diversification dans ce que je viens de te dire, numéro 1 : start-up. Deuxième : actions cotées en Bourse, détenues en direct à l’étranger. Troisième, je dirais : l’immobilier à l’étranger.
En quatrième, ex aequo franchement, je dirais entre : ouvrir un compte à l’étranger et le tracker. Je trouve que c’est les 2 moins bien. Je mettrais les trackers en dernier parce que vraiment je ne les aime pas.
Et en avant-dernier, ouvrir un compte à l’étranger parce que c’est quand même important de mettre de l’argent un peu partout.
On voit, quand même, une mode aujourd’hui aussi des comptes bancaires qui se font bloquer pour des raisons opaques, surtout sur tout ce qui est mobile banking.
Les banques traditionnelles dinosaures ne le font pas encore, puisque ça arrivera un jour. En tout cas, tout ce qui est mobile banking malheureusement, N26, Monese, Transferwise, Bunq, etc.., bloquent beaucoup beaucoup de comptes de leurs clients.
Moi, ça m’est arrivé personnellement cette année en 2022. Je me suis fait bloqué 2 comptes Monese et Bunq, sans aucune raison. Très difficile de récupérer son argent, on doit se battre. Et je n’ai même pas encore récupéré mon argent plus de 7-8 mois après.
Tu vois, on ne te répond pas. On ne te dit pas pourquoi. On te bloque ton compte. On ne te donne pas ton argent, et ce n’est pas normal.
Donc je pense qu’ils reçoivent des directives des boss au-dessus qui leur disent : « Les gars, c’est cool vos délires de mobile banking, mais là, il faut respecter nos procédures, nos règlementations. »
Je ne sais pas ce qui se passe, sincèrement, mais ce n’est pas rassurant. Il y a des mecs qui avaient des 10.000, des 20.000, des 50.000 € qui se font bloquer du jour au lendemain, et des mecs pour qui c’est beaucoup d’argent et pour qui ça les met dans la merde.
Donc, c’est pour ça qu’ouvrir plusieurs comptes bancaires, même sans les ouvrir à l’étranger, mais même les ouvrir en France sur plusieurs comptes bancaires, c’est extrêmement important de diversifier son cash, parce que si on vous bloque un compte, vous n’êtes pas dépendant de ce seul et unique compte, donc faites très attention à ça.
Voilà, les amis, pour cette vidéo sur la diversification à l’étranger. Vidéo relativement longue, je ne pense pas qu’elle ferait 20 minutes. Donc, dites-moi ce que vous en avez pensé dans les commentaires ci-dessous.
Partagez cette vidéo à vos amis entrepreneurs et investisseurs. C’est super important.
Lis bien la barre de la description ci-dessous si tu veux investir avec moi dans des start-ups justement, il y a quelque chose que je propose dans un service, quand je participe dans des levées de fonds, je te le partage et libre à toi d’investir avec moi ou pas.
Moi, ça ne change rien à ma vie. Je n’ai aucun intérêt là-dessus. C’est simplement que je partage à mes clients, en fait, dans quoi j’investis et libre à toi de le faire ou non.
Donc si tu veux investir avec moi dans les prochaines start-ups en Inde, au Mexique, en Afrique dans lesquelles je vais mettre mon propre blé, c’est dans la barre de la description ci-dessous. Ou si tu veux investir dans des actions cotées en Bourse et qui versent des dividendes, c’est également dans la barre de la description ci-dessous.
Voilà les amis ! Merci de m’avoir regardé et je te dis à très très vite pour une prochaine vidéo. Ciao ciao !
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