Vendez-tout ! Le S&P 500 est en pleine bulle ?

Et si le S&P 500 était en pleine bulle et qu’investir, en ce moment, dans un tracker S&P 500 était la plus grosse erreur qu’on puisse faire, en 2025, en tant qu’investisseur ?

Dans cette vidéo, je ne vais pas me baser sur mon propre opinion.

Je vais me baser sur les propos d’un milliardaire américain qui a plus que fait ses preuves et qui est reconnu dans l’industrie financière pour sa sagesse et sa fine lecture des marchés. Nous allons parler dans cette vidéo :

  • du PER du S&P 500
  • de Nvidia
  • de l’époque des années 1970 avec les Nifty Fifty
  • de la bulle technologique de 2000 et du champion Microsoft
  • de pourquoi nous sommes en bulle
  • de pourquoi nous NE sommes PAS en bulle
  • de la possibilité d’avoir une décennie entre -2% et +2% de performance

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Vendez-tout ! Le S&P 500 est en pleine bulle ?

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Retranscription de la vidéo :

Les amis, vendez tout. Le S&P500, les marchés financiers américains sont en pleine bulle. C’est ce dont on va parler aujourd’hui dans cette vidéo.

Nous sommes toujours en direct de Chine. Cette fois-ci à Pékin avec cette magnifique vue, polluée. La Chine, un pays franchement que j’adore, une très très belle surprise. Ils n’ont vraiment rien à envier aux Occidentaux, aux Européens, aux Américains.

On ne va pas parler aujourd’hui des marchés financiers chinois – je n’investirais clairement pas là-bas. Mais, on va aujourd’hui parler des marchés financiers américains. Est-ce qu’on est dans une bulle aux Etats-Unis ?

Je ne vais pas me baser sur mes propres propos, je vais me baser sur les propos d’un milliardaire Américain que j’apprécie énormément, qui s’appelle Howard Marks. Je t’en ai déjà peut-être parlé dans d’autres vidéos, c’est même probablement sûr.

Qui est ce monsieur ? Je te mets à l’écran sa photo. Et, j’ai demandé d’ailleurs à ChatGPT, ici, qui était ce monsieur. Et, chatGPT me dit que c’est le co-fondateur d’un fonds d’une société d’investissement Oaktree Capital Management, et qu’il est particulièrement respecté pour sa sagesse, en matière d’investissements, et, sa capacité à analyser les cycles économiques et les tendances de marchés.

Et, il y a un truc que ce monsieur publie régulièrement, ce sont des mémos qui sont entièrement gratuits et accessibles. Tu peux t’abonner sur son site pour les recevoir par e-mail, alors, tout est en anglais. Et, ces mémos, c’est toujours de la pépite d’analyse, de sagesse sur les marchés financiers, actions, obligations aux Etats-Unis, les tendances de fonds, ce qu’il observe, ce qu’il constate, etc…

Et, le dernier mémo, bien qu’un peu ancien parce que je l’ai reçu, il y a déjà un mois, 1 mois et demi, il est toujours autant pertinent et d’actualité.

Et, le mémo, il fait 10 pages, je ne vais pas te lire les 10 pages en anglais mais je te propose qu’on reprenne ensemble les 2 – 3 dernières pages qui sont d’après moi les plus croustillantes de ce mémo, celles qui m’ont vraiment intéressé le plus, où il fait une analyse de si, oui ou non, on est en pleine bulle de marché. On parle notamment de Nvidia, on parle notamment des ratios du PER, du marché de l’indice américain S&P500, on parle de pas mal de choses.

Et, en fait, ce qui va se passer c’est qu’on va aller tout simplement, ici, sur mon ordi, et qu’on aille regarder ce mémo. Ce mémo, il est là, je t’ai surligné quelques passages en orange qu’on va regarder ensemble. Et, je pense même que je vais aller filmer directement mon écran, ce sera bien plus simple. Donc, on se retrouve sur l’ordinateur.

Allez, les amis, on se retrouve comme prévu pour la lecture de ce mémo d’Howard Marks, ensemble.

Donc, comme tu le vois, j’ai pu demander à ChatGPT qui il était. Le mémo est ici. Donc, tu vois, il fait, cette fois-ci, 10 pages, je ne vais pas tout te lire ici, même si c’est extrêmement intéressant, on va commencer à partir de la sixième page, avec quelques passages que j’ai surlignés pour qu’on puisse en parler un petit peu ensemble et te partager pourquoi son analyse, elle n’est peut-être pas si mauvaise.

Alors, je ne sais pas si tu vois ma tête quand je passe sur le PDF mais j’ai envie de te dire : « Ce n’est pas très grave si tu ne me vois pas », même si on va revenir sur Chrome pour te montrer certaines choses. Voilà, je peux te garder avec moi, en tout cas, de cette façon, ici, très bien.

Donc, qu’est-ce qu’il nous dit ce bon vieux Howard Marks ? Il parle d’abord, en fait, des bulles et du Nifty Fifty, la façon dont on a appelé, dans les années 70, les 50 plus grosses capitalisations américaines aux Etats-Unis. Et, il rappelle qu’à l’époque, on avait ces boites qui se vendaient avec des PER de 60 à 90. Donc, c’était assez colossal. Et, clairement, on espérait énormément de croissance dans le futur comme il le dit. Mais, en réalité, on sait tous ce qui s’est très bien passé à ce moment-là, c’est que ça ne s’est pas du tout bien passé et que ça a énormément corrigé.

Aujourd’hui, il fait la comparaison. Il nous dit que le S&P500, les sociétés sont clairement dans de meilleures conditions par rapport au passé, par rapport justement à ces années 70, qu’on a un énorme avantage technologique, qu’on a des positions de marchés qui sont dominantes, qu’on a une distribution des effets d’échelle qui sont colossaux, qu’on a des profits, des marges qui sont beaucoup plus élevés et qu’aujourd’hui, nos idées, nos business sur ces boites technologiques sont clairement basées sur des produits dématérialisés, de la technologie. Là, où à l’époque, on était vraiment sur des produits bruts de décoffrage, du métal. C’était de l’industrie, c’était des business qui étaient intensifs en ressources et en capitaux.

Donc, comme il le dit, créer, aujourd’hui, une unité de production, ça coûte beaucoup moins cher avec tout ce qui est technologique, quand on pense à Google, à Facebook et compagnie, ça coûte beaucoup moins cher que d’aller produire une usine ou que sais-je à l’époque. Et, donc, aujourd’hui, les profitabilités sont évidemment bien meilleures. Okay ?

Aujourd’hui, il dit que la bonne nouvelle, quand même c’est que les PER ne sont pas du tout ceux qu’on avait à l’époque des années 70 avec le Nifty Fifty. Et que même si on prend l’exemple le plus marquant aujourd’hui de PER élevé au sein de la S&P500, le fameux Nvidia. Puisqu’on voit que Nvidia, aujourd’hui, on est à un court bénéfice de 41, donc, un PER de 41. Même si, pour le coup, le timing est bon pour Nvidia, pour cette vidéo, puisqu’on a corrigé de 14% en 5 jours.

Au moment où je fais cette vidéo, le PER reste « un des plus élevé » du S&P500. Il fait ce rapport à Nvidia, en disant que les investisseurs, en voyant Nvidia être pricée si cher, espèrent que les bénéfices vont pleuvoir dans les années à venir. Puisqu’on le rappelle, ça veut dire que si tu investis dans une boite qui a un PER comme Nvidia de 41, ça veut dire que, en théorie, il te faut 41 années pour récupérer ton investissement, puisque c’est le nombre d’année de bénéfices que tu paies pour acheter cette entreprise.

Donc, s’il te faut 41 années de bénéfices, ça veut dire que tu penses que Nvidia sera là dans 41 ans, et que ce sera toujours aussi profitable ou voire que ça fera plus de profits parce que c’est aussi ça que tu achètes et que tu paies.

Quand tu paies aussi cher une valeur en termes de PER, c’est que tu espères que les bénéfices vont continuer d’exploser. Tu fais un pari, te dis, en fait, je suis prêt à payer cher aujourd’hui la valeur parce que je sais que les bénéfices vont exploser et qu’à priori, je vais mettre moins de temps pour gagner de l’argent que ce que le PER « m’annonce ». Si on simplifie un petit peu les choses.

Et, donc, c’est ce que dit, ici, Howard Marks, c’est qu’on espère que : de 1, les investisseurs pensent que Nvidia sera toujours là dans les décennies à venir. Pas garantie. Que les bénéfices vont continuer d’augmenter. Pas garantie. Et, que les compétiteurs ne vont pas venir « niquer » Nvidia. Pas garantie. On l’a vu avec DeepSeek, là, tout récemment, qui a fait trembler le marché. On sait très bien dans la tech à quel point ça peut aller très très vite, en termes de compétitions, en termes d’avantages compétitifs par rapport à ses concurrents etc…

Donc, tu vois, moi, je ne dis pas que quand j’investis, pour récupérer mon investissement 41 ans sur une boite comme Nvidia, je ne me dis pas que c’est sûr et certain que ça va se passer comme ça. Au contraire, on va le voir un petit peu plus tard dans le mémo.

Voilà, il le dit d’ailleurs très bien, la consistance, la persistance, ce n’est pas quelque chose qui est atteint facilement, particulièrement dans les valeurs tech où les nouvelles technologies peuvent arriver très rapidement, et de nouveaux compétiteurs peuvent faire ce qu’on appelle un leap frog, j’en parle souvent dans les investissements en start-ups.

Un leap frog c’est quand tu as un nouveau compétiteur qui arrive et qui, lui, n’est pas passé par toutes les étapes que tu as eu à subir. On en parle par exemple dans les marchés émergents où il y a des technologies que, nous, on a connu et qu’eux, ne connaitront jamais parce qu’ils sont passé d’un truc très pourri à un truc très neuf, d’un coup.

Ils n’ont pas eu toutes les strates de développement que nous, on a pu connaitre. Par exemple, en Occident, dans certains pays africains, on connait tout de suite un gros leap frog, c’est un saut de grenouille, en fait, c’est ça que ça veut dire, si on traduit, un leap frog. Ils ont tout de suite un saut de grenouille, donc, ils ont tout de suite les meilleures technologies.

Et, ce qui est intéressant, ici, c’est qu’il dit que parmi l’indice, ce n’est pas un indice mais c’est une façon de dire les 50 plus grosses entreprises dans les années 70, le Nifty Fifty, il dit qu’aujourd’hui, seulement la moitié des valeurs du Nifty Fifty à l’époque sont dans le S&P500 aujourd’hui. Et, que tous les leaders de l’époque du S&P500 ne sont plus du tous les leaders d’aujourd’hui du S&P500.

Donc, il y a un vrai « nettoyage » pour insister sur le côté persistance, durabilité d’une valeur dans le temps. C’est extrêmement compliqué. Il dit que dans le S&P500, on avait ces 20 sociétés qui étaient les plus représentées dans l’indice. Donc, on a des boites qu’on connait très bien, Microsoft, Walmart, Coca-Cola, Procter and Gamble, on a du IBM, Johnson & Johnson, etc, etc…

Par contre, aujourd’hui, au début 2024, là, pour son référentiel, on en a plus que 6 qui sont encore présents dans le top 20, Microsoft qui est le survivant en tech, Walmart, Johnson & Johnson, Procter and Gamble, Home Depot, et Exxon Mobile.

Donc, c’est le seul, aujourd’hui, Microsoft, qui parmi les fameux Magnificent Seven, les 7 grosses boites technologiques du S&P500, Microsoft est le seul qui était dans le top il y a 24 ans. Donc, c’est assez fou de se dire qu’aujourd’hui, on a finalement un indice américain qui est tenu par les couilles par cette valeur technologique dont énormément de gens ont énormément de confiance dans ces valeurs, mais, qui n’étaient pas là il y a 24 ans en arrière.

24 ans en arrière, c’est loin, j’allais dire je n’étais pas né. Si, j’étais pour le coup, on commence à prendre un petit peu d’âge. Mais, j’étais un bambin, j’avais 7 ans. Donc, c’était il n’y a vraiment pas si longtemps.

Et, les gens, pourtant, j’ai l’impression, aujourd’hui, ont une confiance aveugle en ces valeurs tech qui tiennent par les couilles le marché.

Donc, ce qu’il dit c’est que certaines compagnies seront sûrement là, d’autres ne seront sûrement plus là. Bref, certaines restent, certaines ne restent pas. Mais, ce qui est sûr, c’est que le changement semble plutôt être la règle plutôt que la persistance. En gros, il y a beaucoup plus de changement que de durabilité, que de persistance.

Donc, s’il y a des boites comme Coca-Cola, on l’a citée ici, c’était là il y a 24 ans, c’était une des plus grosses capitalisations il y a 24 ans. Et, aujourd’hui, ce n’est plus dans le top 20. A priori, ils ne sont pas très loin. Ils sont là quelque part. C’est des boites qui sont durables, qui ne changent pas, qui ne se font pas disrupter.

Par contre, dans la tech, il y a énormément de disruption possible, de leap frog, de concurrence, de choses comme ça. Donc, il n’y a rien de garantie en technologie. Okay.

Ensuite, qu’est-ce que j’ai surligné ? Il nous dit que des fois les bulles se propagent au marché en général. Et, que si ça peut, par exemple, venir d’un secteur technologique, ensuite tout le marché dans sa globalité peut devenir trop cher.

Et, oui, ça j’aime beaucoup cette phrase qu’il a dit ici : je dis toujours que la chose la plus risquée dans le monde c’est de croire qu’il n’y a pas de risques. Donc, là aussi, attention sur les trackers S&P500. J’entends tout le temps dire des gens : « Je ne comprends pas, il y a aucun risque avec les trackers S&P500, pourquoi tu achètes des actions individuelles, pourquoi tu as acheté telle action si je compare au S&P500. Regarde le S&P500 sur 5 ans a fait tant de performances, ton action en a fait tant ».

Les gens, encore une fois, regardent sur des petites durées et pensent qu’il n’y a aucun risque sur un indice que d’acheter cet indice-là. Encore une fois, j’aime énormément cette phrase et je ne vais même pas plus la développer parce que je l’ai tant développé moi-même également.

La chose la plus risquée dans le monde est la croyance qu’il n’y a pas de risque. Un indice S&P500, un tracker S&P500 comportent évidemment des risques. Et, parce que je ne peux pas résister, le simple fait que cette valeur tienne par les couilles cet indice, c’est un risque de concentration.

Les gens pensent être diversifiés avec un S&P500, en pensant détenir 500 valeurs, mais quand cette valeur tient le marché en terme de taille dans cet indice, en fait, tu es extrêmement concentré, ton risque il est concentré sur cette valeur.

Donc, moi, qui ai un portefeuille de 31 valeurs, je suis, limite, plus diversifié que toi parce que mes valeurs, elles ne construisent pas l’indice. Elles ne sont pas représentées dans l’indice de façon démesurée.

Donc, attention les amis, il faut faire attention. Oui, il y a 500 valeurs mais si tu as une valeur qui fait 99% du chiffre et les 499 autres qui ont fait 1%, attention, ton risque il est extrêmement élevé. Parce que si ta seule valeur qui fait 99% du chiffre, elle fait défaut, pour une raison X ou Y, c’est fini pour toi. Et, tu as beau dire : « J’en avais 499 autres », les autres, elles sont tellement petites, ton indice, que ça ne sert à rien. Donc, attention.

Alors, ici, il nous dit quoi ? Qu’on a eu 0 performance entre après la bulle des télécoms, des médias, de l’internet, de la bulle technologique, suite à l’explosion de cette bulle-là, que le S&P500 a eu justement une performance cumulée de 0 pendant plus de 11 ans, de 2000 jusqu’à 2011. Donc, ça aussi, je pense qu’il y a très peu d’investisseurs S&P500, trackers S&P500 qui sont prêts à accepter pendant 11 ans d’avoir 0 performance.

Evidemment que moi aussi, ça ne me ferais pas plaisir mais, j’ai encore une fois mes dividendes. Mes dividendes seront versés parce que mes entreprises continuent d’avoir une activité économique dans la vie de tous les jours de vendre, de faire des bénéfices. Et, donc ça, ça garantit le versement du dividende.

Donc, là, j’ai quelqu’un qui sonne à ma porte dans ma chambre d’hôtel, je ne sais pas si elle va rentrer, je ne sais pas peut-être qu’elle m’apporte des fruits, des chocolats, je n’en sais rien. Mais, à priori, je vais aller voir quand même parce que ça insiste.

Okay les amis, c’est des petits imprévus du direct, on m’a rapporté des petits fruits et une cannette qui m’a l’air toute mignonne, je ne sais pas ce que c’est, avec une belle chinoise dessus, les amis. On regardera ça un petit peu plus tard, je ne suis pas sûr que ça vous intéresse énormément.

Donc, je vous disais, il y a peu d’investisseurs qui, je pense, seraient prêts à avoir 0% de performance pendant 11 ans, moi non plus, mais aussi longtemps que mes dividendes sont versés, à priori, ma performance ne sera pas de 0. Et, c’est ça aussi la magie des dividendes, c’est que ça te permet d’avoir du revenu peu importe l’état du marché.

Ensuite, très important, il nous dit que les investisseurs oublient que les bénéfices des entreprises grossissent en moyenne au rythme de 7% par an. Et, que si le cours des actions augmente plus de 20% par an en parallèle, il y a un moment où il va y avoir un problème. Il va y avoir une dissonance. C’est-à-dire que tu ne peux d’un côté avoir le cours de l’action qui augmente de 20% et des bénéfices, eux, uniquement de 7%. C’est-à-dire qu’il y a un moment où un autre où les actions vont coûter beaucoup trop cher.

Et, donc, si on sait que ça monte en général à 7% par an les bénéfices d’une entreprise et c’est pour ça que l’indice américain fait en moyenne 9% par an sur le très long terme, en sachant que les 2% se jouent sur les dividendes, les rachats d’actions, et, c’est pour ça qu’il y a un décalage. Mais, en réalité, tu ne peux pas faire 20% par an. Okay ?

Donc, ça c’est très important également à avoir en tête. C’est que les gens aujourd’hui s’attendent à des performances de malade que ce soit sur la bourse ou les cryptos. Mais, il ne faut pas oublier qu’il y a derrière un fondamental qui est l’activité économique de l’entreprise. Et, que les bénéfices, malheureusement, n’augmentent pas de 20% tous les ans. Ça, c’est ce qu’on appelle potentiellement, j’allais dire une start-up. Non, parce qu’avec une start-up, on ne fait pas 20% par an, on fait plus.

On aime bien dire, en général, dans le monde des start-ups que quand tu fais 7% par an en bourse d’augmentation des bénéfices, avec une start-up, tu le fais par mois, 7% par mois. Mais, ça, c’est un autre sujet. On en reparlera peut-être une autre fois.

Alors, ici, qu’est-ce qu’on a d’autre ? Là, c’est une étude qui cite que dans l’histoire du S&P500, il y a que 4 fois où le S&P500 a fait 2 années de suite plus de 20% de performance. Okay ?

Et, là, il note très bien que le S&P500 était en augmentation de 26% en 2023 et de 25% en 2024. Donc, là, concrètement, il est en train de nous dire qu’en 2025, si l’histoire se répète, on va avoir une année dans le rouge. Et, il dit que la seule fois où ça n’a pas eu lieu c’était justement après la bulle de internet en 2000. Mais, que, pour le coup, ça a été simplement décalé dans le temps cette correction puisqu’ensuite l’indice a perdu 40% en 3 ans.

Donc, à priori, encore une fois, c’est logique. On ne peut pas faire 20% tous les ans si les bénéfices derrière ne suivent pas. Ou alors ça veut dire qu’on en train de construire une bulle. Donc, prudence également là-dessus.

Alors, qu’est-ce qu’il nous dit ? Il nous dit que… là, en fait, il découpe en 2 parties la suite. Il nous dit d’abord, ce sur quoi on doit être vigilant et après il va nous dire ce sur quoi on n’est peut-être pas si mauvais que ça en ce moment.

Donc, les signes de vigilance c’est l’optimisme qui règne autour des marchés depuis la fin des années 2022, où, on le voit très bien, les investisseurs sont habitués à faire des belles performances, avec les valeurs tech qui poussent les marchés, tout le monde est en plus-value. Ça « rassure » tout le monde.

Ensuite le fait que le S&P500 ait un PER au-dessus de sa moyenne historique. Donc, ça clairement ça pousse à croire qu’il y a un moment ou un autre, il y aura une correction, il y a un retour à la moyenne comme on l’appelle en bourse. L’enthousiasme autour de tout ce qui est intelligence artificielle, moi, je le vois très bien dans les start-ups, il y a évidemment énormément de levées de fonds à des valorisations totalement déconnants qui sont en train de se faire dans l’intelligence artificielle. Et, les boites cotées en bourse également investissent massivement dans l’IA. Donc, attention à ça.

Egalement, la présomption, la croyance implicite que les top 7 sociétés technologies vont continuer à être successful, à avoir du succès.

Et, également, la possibilité qu’une certaine forme de la plus-value qui a été générée au sein du S&P500 provient des achats automatiques générés par les trackers. Vous savez les investisseurs qui investissent dans les trackers qui achètent en automatiques tout un panier d’actions, et qui font, donc, augmenter le cours du S&P500 sans se soucier de la valeur intrinsèque de chacune des actions.

Donc, ça, c’est également un risque systémique comme j’ai pu évoquer dans plusieurs vidéos et dans mon livre. Okay ?

Et, en bonus, il dit : le fait, également que le bitcoin a augmenté de 465% sur les 2 dernières années fait que ça rajoute un petit peu d’euphorie, un petit peu d’énergie dans cette ambiance générale.

Ensuite qu’est-ce qu’il nous dit ? Il nous publie ce petit graphique que je ne vais pas détailler, ici, avec vous mais que je vais simplement vous donner les conclusions. En gros, c’est quelque chose qui a été fait par JP Morgan qui dit que plus on a une valorisation de départ élevée, plus ça ramenait naturellement vers des performances qui était faibles et vice versa.

Donc, forcément, plus tu achètes le S&P500 cher, plus, il faut t’attendre à faire des performances faibles. Et, plus tu achètes le S&P500 pas cher, et, plus il faut t’attendre à faire des performances élevées. Ça, c’est ce qui est constaté.

Et, il dit que dans cette perte de 27 ans sur cette étude qui a été réalisée ici, quand les investisseurs, ils ont acheté le S&P500 à un PE ratio qui était en ligne avec ce qu’on a aujourd’hui, en terme de PE ratio, puisqu’en fait, aujourd’hui, on est à peu près à 29, ici. Il dit que les investisseurs génèrent toujours, il faut vraiment souligner le toujours, une performance sur 10 ans qui se situe entre moins 2 et plus 2%. Donc, extrêmement « faible ».

Et, c’est pour ça, qu’en conclusion, il ne faut clairement pas être insouciant. Il ne faut pas ignorer la valorisation actuelle du marché. Il ne faut pas être indifférent comme c’est écrit ici.

Alors, il y a un GAP entre le 22 et le 29, tout simplement parce qu’entre le moment où a été fait ce mémo et ma vidéo, il y a eu 1 mois – 1 mois et demi. Et, Dieu sait que 2025 a commencé sur les chapeaux de roues avec Trump et compagnie. Donc, les PE ratios ont déjà pas mal évolué mais l’idée générale reste clairement la même d’autant plus qu’ici, on a un PE ratio qui est bien plus élevé que celui qui est cité dans ce mémo. Okay ?

Donc, voilà, et puis, il dit qu’en réalité, faire moins 2 à plus 2%, pendant 10 ans, ça pourrait être pire que ça. On ne génère pas de performance mais ça pourrait être pire que ça. Mais, il dit qu’une autre possibilité, ça pourrait être très clairement que cette correction soit compressée en une année ou 2 et qu’on ait une très très grosse correction du marché comme on a pu le voir dans les années 73 ou pendant la bulle technologique de 2000.

Donc, ça, c’est un petit peu pour citer les points de vigilance et je pense que sincèrement, dites-le-moi dans les commentaires, je pense qu’ils sont extrêmement pertinents, ils sont tous extrêmement logiques. Mais, pour contrebalancer un petit peu et terminer sur une note positive, il dit qu’il y a quand même les contre-arguments, ici, c’est que PER du S&P500, bien que plus haut, que sa moyenne historique, bien qu’élevée, il n’est pas non plus insane, il n’est pas non plus totalement what the fuck, tu vois. Il est encore acceptable.

Le fait que les 7 plus grosses entreprises technologiques aujourd’hui de l’indice, ça reste quand même des boites qui sont magnifiques, avec des bénéfices record, des marges, ça reste des très très belles boites, très clairement. Et, que leur PER il peut être « acceptable » et « garanti ». On n’entend pas des gens nous dire : « Ce n’est pas trop cher, il n’y a pas de prix trop cher, on peut encore acheter, il n’y a pas de souci, allons-y, c’est de l’argent gratuit ». On ne l’entend pas encore, ou en tout cas, pas trop.

Et, également, les marchés, même si chers, ne semblent pas encore une fois, totalement dans un monde parallèle, ne semblent pas être une fantaisie. Donc, là-dessus, il y a un contre-argument, comme quoi on n’est potentiellement pas dans une bulle.

Donc, voilà, dites-moi ce que vous en pensez dans les commentaires. Moi, j’ai trouvé ce mémo extrêmement intéressant. Franchement à chaque paragraphe, je me dis c’est vrai, c’est vrai, c’est super intéressant.

Je trouve que c’est une belle analyse, c’est pour ça que j’ai vraiment voulu vous le partager. D’habitude je lis les mémos et je les garde pour moi. Dès fois, je partage 2 ou 3 trucs, à droite à gauche, notamment sur le groupe Telegram. Mais, là, je me suis dit : pour celui-ci j’ai envie de vous faire une vidéo, parce qu’on a trop d’investisseurs qui pensent que les arbres montent jusqu’au ciel, trop d’investisseurs qui surestiment la capacité protectrice d’un tracker S&P500.

Et, j’ai souvent des propos, tous les jours, de gens qui ne comprennent pas pourquoi acheter des actions individuelles par rapport à un tracker. Pour toutes les raisons qu’on a citées pu dans cette vidéo, parce que les trackers ne sont pas invincibles et parce qu’il y a aujourd’hui une tendance de fonds sur le marché qui nous fait dire que quand même on est sur des actifs qui sont bien pricés, justement ou pas justement. Je ne sais pas et je n’ai pas la réponse. Mais, qui coûtent cher quand même globalement.

Donc, voilà les amis.

Si l’investissement dans les actions à dividendes t’intéresse, comme je le fais de mon côté, lis la barre de la description, j’ai investi presque 1,2 million de dollars dans des actions individuelles qui versent des dividendes. Donc, je pense que je peux t’aider clairement à te faire un joli portefeuille d’actions à dividendes.

Tout est dans la barre de description, du livre, du service, l’accès à mon portefeuille, de la formation gratuite, pas gratuite, il y a tout ce qu’il faut. Donc, c’est ci-dessous, les amis.

Et, j’attends tes commentaires. Je suis curieux de savoir ce que tu penses de ce mémo de Howard Marks. Donc, on se retrouve dans les commentaires. Ciao ciao !

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